Née des cendre de l’UNEEM à la veille de la déposition du Dictateur Moussa Traoré, l’AEEM a poussé des cornes pendant la transition sous ATT, auteur du putsch qui a mis fin le carnage perpétré contre la population civile le Vendredi 22 Mars, 1991. Cette transition au sein de laquelle, elle siégeait ”du jamais vu pendant notre époque contemporaine”, au vu et au du de tout le monde, sans que personne ne lève le petit doit pour contester cette décision immature qui continue de semer la terreur et la désolation au sein de l’Education Malienne. Même s’il ya eu des complaintes pour signifier notre mécontentement à ce sujet, notre pensée a été prise à la légère ou peut être considérée comme provenant des adeptes de Bà nyengo. Qui ramasse les pots cassés aujourd’hui? Ne me dites pas que ce sont les dirigeants ou les anciens barons de l’AEEM car leurs enfants ont tous étudié à l’extérieur et continueront à y étudier pour revenir vous gouverner sans nul doute. N’est ce pas une situation déplorable qui mérite l’attention des autorités en place? Si les mots nous manquent aujourd’hui pour décrire cette machine infernale qui concocte le déclin, sinon la démise programmée de l’École Malienne, si des mesures drastiques ne sont pas prises pour s’en débarrasser aussitôt. Au lieu de contempler l’état qui ne fait rien pour briser le cycle politico-mafiosi de l’Ecole Malienne depuis des décennies, les parents d’élèves doivent se prononcer dès maintenant pour sauvegarder l’avenir de leurs Enfants.
Nous avons décrié le caractère politique de cette Association qui perdure depuis 91. Elle a perdu sa légitimité, le sens de son existence du moment qu’elle ne sert que de moyen, soit pour les opposants ou les dignitaires des régimes en place pour arriver à leurs fins machiavéliques non avoués. Mais nul n’est dingue, non moins dupe pour ne pas déceler l’esprit malin derrière les manœuvres de cette organisation si puissante qui, si elle était utilisée à bon escient auraient gratifiée ses adhérents d’une cause noble. Si l’on regarde autour de nous, on voit que Tiebile Drame et Oumar Mariko ne sont que purement et simplement des rejetons de la fameuse Association qui avait pour but primordial de réclamer les droits des Élèves et Étudiants pendant de longues années de dictatures ou le fonctionnaire et le boursier malien accusaient six mois de retard de salaire à Bamako et 1 an ou plus dans les régions. Cette Association apolitique qui était animée de bonne foi s’est transformée à la longue par ses dirigeant comme une passerelle d’accession au pouvoir en utilisant des méthodes habiles pour mobiliser cette couche sensible de la société. Alors la question qui en resort serait de savoir si l’AEEM est une machine à reproduction pour des politiciens? Qu’ils soient Honnêtes ou corrompus, néophytes ou mafiosi dès l’adolescence, ou bien pour la défense de la cause des sans voix, à savoir le Corps des Elèves et Etudiants du Mali ? Aux parents d’Élèves de sortir de leur torpeur pour sonner le glas mettre fin à son existence ou de la ratifier à un organe de modestie qui s’adapte aux normes et au bien être de leurs progénitures dans un cadre apolitique.
Édito: Carnage sein AEEM Avortons crise Politico-Estudiantine Nouvelle Ère
Henriette Samake TRAORE
Source: Afrique Aube