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Les 50 personnalités qui ont marqué l’année 2017

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C’est une tradition au journal « Aujourd’hui-Mali » de faire la rétrospective de l’année écoulée à notre manière, notamment en désignant les 50 personnalités qui ont marqué le Mali, tous secteurs d’activité confondus, durant l’année 2017. A défaut de procéder à un classement formel, nous nous contentons de les citer et surtout de faire leur présentation en mettant l’accent sur leurs mérites. Il est grand temps, grand temps que dans notre société, le mérite soit reconnu et exalté. C’est dans cette ligne que nous nous inscrivons.

Ibrahim Boubacar Kéïta et Amadou Toumani Touré

C’est incontestable et ce serait même justice : Ibrahim Boubacar Kéïta et Amadou Toumani Touré méritent de figurer au panthéon du Prix Nobel de la paix 2017. Les clichés offerts au monde entier par les deux personnalités le dimanche 24 décembre en disent long sur le sens élevé de la quête de la paix du président de la République et de son prédécesseur.

Ce jour-là, l’avion de commandement d’IBK est envoyé par celui-ci à Dakar pour ramener à son pays natal ATT et sa famille, absents depuis plus de cinq ans, suite au coup d’Etat du 22 mars 2012. Les deux couples présidentiels ont ensuite déjeuné ensemble à la Résidence privée du chef de l’Etat, en toute convivialité, en toute amitié et en toute « sinankouya », cette valeur traditionnelle malienne qui fait des Kéïta (IBK) des cousins à plaisanterie des Touré (ATT). Des moments d’intenses émotions qui ont touché tous les invités du jour et marqué les esprits des Maliens. Ce n’est pas tout. Le lendemain lundi 25 décembre, le président IBK a pris toutes les dispositions nécessaires et suffisantes afin que son jeune frère puisse aller à son « soudou baaba » natal, Mopti, et se recueillir à Bandiagara sur la tombe de sa mère adoptive décédée pendant qu’il était en exil.

Aujourd’hui, tout le monde en convient : ce retour au bercail de l’ancien président, voulu et organisé par IBK, participe du processus de réconciliation nationale dans lequel le Mali est engagé depuis 2013, particulièrement après la signature de l’Accord de paix de 2015. « Tout le reste n’est que fadaise » pour reprendre les propos d’IBK.

Dès lors, les deux hommes méritent de figurer très largement en tête du Top 50 des personnalités repérées par votre hebdo préféré au cours de l’année 2017.

 

Mme Kéïta Aminata Maïga

« Derrière chaque grand homme se cache une grande dame », dit-on. On ne peut donc jeter des fleurs au président de la République et ne pas en faire autant, sinon même plus, pour la Première Dame. Alors, tous les mérites d’IBK sont partagés avec son épouse Aminata Kéïta, incontournable dans un classement sensé rendre hommage aux personnalités marquantes en 2017. Toutes les actions de Mme Keïta Aminata Maïga sont nobles, surtout celles menées au cours de ces cinq dernières années.

Discrète, humble et très modeste, elle est sur tous les fronts pour jouer sa partition dans la mise en œuvre globale du Programme présidentiel, notamment dans sa composante, « Pour le bonheur des Maliens», en venant en aide aux plus démunis. Ses terrains de prédilection sont l’Education, l’Environnement et le Sport. Et en toute discrétion, mais avec une redoutable efficacité, la Première Dame multiplie les actions d’entraide en faveur de milliers d’enfants, de femmes et de jeunes à travers tout le pays. Cela, par le biais de son Ong «Agir», créée en 1994.

Mme Keïta Aminata Maïga ne manque pas d’occasions pour laisser parler son cœur. Pour ceux qui la côtoient, c’est une Dame généreuse, mais exigeante. Agir pour un mieux-être de l’enfant par la scolarisation, c’est également l’un des combats auquel se livre Aminata Maïga en dotant les établissements publics de divers équipements.

Fidèle à son engagement d’être aux côtés des malades, la Première Dame a rendu visite aux femmes de Koulikoro, opérées de fistule obstétricale, dans le cadre des activités de la Journée internationale de lutte contre la fistule obstétricale en 2016.Elle mène également des actions dans le cadre de la fistule obstétricale, de la lutte contre le Sida et la Syphilis, d’Ebola et de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Animée par les valeurs de partage, de solidarité et d’entraide, la Première Dame laisse aussi parler son cœur au cours des mois de Ramadan.

Mme Kéïta Aminata Maïga est, enfin, connue dans le monde sportif puisqu’elle est membre du Comité national olympique et sportif du Mali depuis 2000, directrice de l’Académie olympique et vice-présidente de l’Académie africaine. Elle est la Marraine de la Fédération malienne de bras de fer sportif. Les premiers Jeux nationaux de la Jeunesse, en cours actuellement à Bamako, ont également pour marraine, la Première Dame. Que dire de plus !

 

Mme Touré Lobbo Traoré

On revient à l’adage : si ATT a été un bon et grand président de la République, c’est dire que Lobbo a été une bonne et grande Première Dame. A propos du prix Nobel de la paix 2017 que nous avons jugé digne de revenir à Amadou Toumani Touré, tout le mérite en reviendrait à son épouse qui a adopté la meilleure des attitudes durant l’exil du couple à Dakar. Elle a gardé le silence qui vaut son peson d’or aujourd’hui. Ni elle, ni son mari ne se sont jamais prononcés sur les poursuites pour haute trahison en son temps envisagées contre l’ancien président de la République. C’est du la preuve irréfutable d’une grandeur.

Sage-femme de son état, Mme Touré Lobbo Traoré a toujours mené une vie associative très active. Membre de l’Association des Sages- femmes du Mali et de l’Association des Malades de la Drépanocytose du Mali, elle est la présidente d’honneur de l’Association pour le développement social de la femme et de l’enfant.

Le domaine humanitaire est son champ de prédilection. Depuis 2002, date à laquelle elle a pris les commandes de la Fondation pour l’enfance après l’élection de son mari à la Magistrature suprême, Mme Touré vole de façon constante au secours des couches sociales les plus sensibles de la population. Cette dame a bonne presse, voire une bonne cote dans l’opinion en général car, en plus d’être ravissante (la signification de Lobbo en langue peule), elle est d’une très grande beauté morale. Ses bonnes œuvres ne se comptent pas.

Dans le cadre de ses activités, notamment de présidente de la Fondation pour l’Enfance, ceux qui ont eu la chance de la côtoyer sont unanimes : Mme Touré Lobbo Traoré est d’une bonté incroyable.

 

Soumaïla Cissé

Chef de file de l’Opposition malienne, Soumaïla Cissé a joué sa partition dans la vie politique du pays, conformément au caractère républicain et démocratique de l’opposition qu’il incarne. Il monte au créneau pour dénoncer les faits chaque fois qu’un scandale éclabousse la République. Il est au premier rang de toutes les marches de protestation et de contestation des dérives du régime.

Député élu à Niafunké, son groupe parlementaire Vrd a initié des motions de censure contre différents gouvernements d’IBK, interpellé plusieurs ministres du gouvernement sur divers dossiers brûlants de la nation et voté contre la quasi-totalité des lois qui vont à l’encontre de ses principes.

En dehors de ces actes dignes de tout opposant, le chef de file de l’Opposition a répondu à toutes les invitations du président de la République dans le cadre du dialogue social et des questions d’intérêt national. Au regard de tout ceci, cet Ingénieur-informaticien de profession, major de sa promotion à l’Institut des sciences de l’ingénieur de Montpellier (France) a sa place dans ce Top 50.

A titre de rappel, le président de l’Urd fut ministre des Finances en 1993, ministre des Finances et du Commerce en 1994, de nouveau ministre des Finances en 1997 et ministre de l’Équipement, de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de l’Urbanisme en 2000.

Candidat de l’Adema-Pasj en 2002 pour la succession d’Alpha Oumar Konaré, il arrive en deuxième position au premier tour, puis il est battu par Amadou Toumani Touré au second tour.

A l’élection présidentielle de 2013, il arrive deuxième au premier tour sous les couleurs de l’Urd et affronte Ibrahim Boubacar Keïta le 11 août. Il reconnaît sa défaite le 12 août avant même la fin du dépouillement.

Soumaïla Cissé a été président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) de 2004 à 2011.

 

Abdoulaye Idrissa Maïga

Sa nomination à la tête du Gouvernement le 8 avril 2017 a été marquée d’emblée par la fin de toutes les grèves qui minaient le front social. En plus, il a miraculeusement pu mettre fin à la crise du football malien en parvenant à un protocole d’accord entre les protagonistes. Ce qui a permis de tenir la dernière Assemblée générale, qui a malheureusement été une autre source de tension pour exacerber la crise. La suite, on la connait.

Avant cela, dès sa nomination, il a su imposer une certaine rigueur dans la gestion publique dont notamment la tenue régulière des conseils de cabinets qui ne sont plus de simples formalités, mais de véritables séances de travail pour étudier plus sérieusement les dossiers.  Ce sont ces deux faits d’arme qu’on peut fondamentalement retenir du séjour d’AIM à la Cité administrative et qui lui valent de figurer dans le Top 50.

Avant de venir à la Primature, Abdoulaye Idrissa Maïga a occupé plusieurs portefeuilles ministériels : le 11 avril 2014, il est nommé ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement ; le3 septembre 2016, alors qu’il est ministre de l’Administration territoriale, Abdoulaye Idrissa Maïga est nommé ministre de la Défense et des Anciens combattants.

Le 8 avril 2017, Abdoulaye Idrissa Maïga est nommé Premier ministre du Mali. Il prend ses fonctions le 10 avril et forme son gouvernement le lendemain.

Proche du président Ibrahim Boubacar Keita dont il a été le directeur de campagne à la présidentielle de 2013, Abdoulaye Idrissa Maïga est un fruit de l’école et de la fonction publique malienne. Fonctionnaire de Classe exceptionnelle, il est né le 11 mars 1958 à Gao.

Dr Boubou Cissé

De l’avis de connaisseurs, Dr Boubou Cissé est l’un des meilleurs ministres de l’Economie et des Finances que le Mali ait connus. Il lui manquerait juste cette petite graine de flexibilité dont ferait preuve un bon comptable et surtout il lui faut mieux communiquer pour être mieux compris.

Depuis qu’il est à la tête de ce département stratégique, Boubou Cissé ne cesse de surprendre son monde par des exploits, notamment ses actions en faveur d’une croissance durable, son refus de payer des factures indues à des fournisseurs délinquants de l’Etat au titre de la dette intérieure ; l’annulation du recrutement de 501 agents au compte du ministère de l’Economie et des Finances ; le basculement définitif, en 2018, en « budget-programme », un mode de gestion axé sur les résultats ; le renvoi de certains Dfm indélicats et la mutation d’autres ; le vote de la Loi des finances pour l’exercice 2017 avec des recettes estimées à 2 013,578 milliards de Fcfa contre des dépenses de 2 270,647 milliards de Fcfa ; l’adoption du projet de loi portant modification de la même Loi de Finances 2017. Ces quelques hauts faits d’armes de Dr Boubou Cissé valent aujourd’hui au Mali toute la confiance du Fonds monétaire international. Il ne peut donc ne pas figurer dans le Top 50.

Le titulaire d’un Doctorat en sciences économiques obtenu à l’université d’Aix-Marseille, en France, et qui a longtemps travaillé à la Banque mondiale à Washington DC, a fait ses preuves au ministère en charge de l’Industrie et des Mines d’abord dans le 1ergouvernement d’IBK, puis en Avril 2014 au département des Mines, avant de prendre en charge les Finances du pays en janvier 2016.

 

Abdel Karim Konaté

Les Maliens retiennent d’Abdel Karim Konaté le ministre qui facilite le mois de Ramadan pour les fidèles musulmans et pour tout le monde. Ensuite, celui qui a engagé le combat contre les produits contrefaits afin de permettre aux Maliens de s’approvisionner à la bonne qualité, garantissant ainsi leur sécurité sanitaire. Son engagement sans cesse pour maintenir les prix des produits de première nécessité à des proportions raisonnables ainsi que son souci qui consiste à stabiliser les stocks nationaux sont reconnus de tous.

Ce n’est pas pour rien que le ministre du Commerce est aujourd’hui le doyen des ministres en terme de longévité (nommé depuis le 20 août 2012 dans le deuxième gouvernement de Cheick Modibo Diarra sous la transition). Depuis l’arrivée d’IBK, il a géré les départements en charge du Commerce et/ou de l’Industrie.

A son poste actuel, le ministre Konaté ne cesse de soutenir les opérateurs économiques dans leur mission d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité et cela, malgré la continentalité du Mali. En contrepartie, il prend des mesures courageuses en matière de droits de porte pour protéger les produits « Made in Mali » qui subissent les contraintes des dispositions de l’Uemoa et de la Cédéao, loin d’être favorables aux pays de l’Hinterland comme le Mali.

On n’oublie pas non plus sa contribution à la réussite du Projet d’appui aux commerçants détaillants qu’il a fait évoluer vers un système plus dynamique dans la formalisation des acteurs de l’Informal, d’où le Projet de formalisation des acteurs du commerce (Profac).

 

 

 

Arouna Modibo Touré

C’est l’homme qui vaut 100 milliards d’un coup et sept (7) projets de loi adoptés. Cela se passe de tout commentaire ! En effet, un beau jour de juillet 2017, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication injecte dans les caisses du Trésor public 100 milliards de Fcfa générés par le contrat du renouvellement de la licence d’Orange Mali. Dans les négociations, Arouna Modibo Touré et son collègue en charge des Finances, les représentants du Gouvernement, ont fait preuve d’une grande capacité de résistance, d’écoute, de compromis, mais surtout de fermeté.

Au finish, Arouna Modibo Touré décroche la timbale pour une durée d’exploitation de quinze ans. Preuve que l’Etat malien sort gagnant car pour le même montant de 100 milliards, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, où Orange a des chiffres d’affaires largement supérieurs à celui d’Orange Mali, ont cédé les licences respectivement pour 16 ans et 17 ans.

En plus de cela, Arouna Modibo Touré est parvenu, en neuf mois, à faire adopter et voter plus d’une demi-douzaine de projets de lois. Particulièrement, il a bouclé l’arsenal juridique complet dans le domaine de l’Economie numérique conformément au décret sur l’Economie numérique, avec la loi d’orientation sur la Société de l’information et la création de la Direction nationale de l’Economie numérique.

Dans le domaine de la Communication, c’est la même réussite avec la Carte de presse instituée, la loi sur les redevances Radios et Télé, la loi portant sur la publicité, la scission entre l’Ortm et la Smdt.

Enfin, le premier appel d’Atel-sa, le 3è opérateur de téléphonie mobile, a été fait au mois d’octobre par le ministre en personne et les activités commerciales de la société devaient officiellement commencer hier, 28 décembre. Pour l’octroi de la 4è licence, il ne reste plus que le lancement de l’appel d’offres.

Place largement méritée dans le Top 50/2017.

 

Karim Kéïta

Il y a des fils de président dont on n’entend jamais parler et d’autres qui crèvent l’écran parce qu’ils occupent une fonction qui les met au-devant de la scène. Karim Kéïta fait partie de ceux-ci. Mais, contrairement à certains enfants nommés aux hautes fonctions de ministre, Karim Kéïta a grimpé seul en réussissant une entrée fracassante en politique, en décrochant son élection au poste de député en commune II de Bamako, sous les couleurs du parti Rpm.  C’est donc à l’Assemblée nationale que le fils du président Ibrahim Boubacar Keïta fait ses preuves.

Malgré l’opposition de son père, qui voyait d’un mauvais œil l’engagement du fils en politique et les attaques de ses adversaires, qui n’ont cessé de dénoncer son parachutage dans ce domaine, Karim ne renonce pas. Bien lui en prit. Mieux, le diplômé de Hautes écoles de la Belgique et du Canada se fera élire dans le bureau de l’Assemblée nationale au poste très stratégique de président de la Commission de la Défense, de la Sécurité et de la Protection civile. Confiance toujours renouvelée.

A la tête de cette commission, Karim Kéïta a contribué à l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires maliens, notamment ceux qui sont au front. Les visites de terrains effectuées au nord viennent corroborer cette thèse. Quid de la Loi d’orientation et de programmation militaire ? Ainsi que de la Loi sur le secteur de la sécurité ? Dans les deux cas, Karim Kéïta a pesé de tout son poids et de son influence.

Aujourd’hui, le jeune Karim est victime du statut de son père, mais il se défend en montrant ce dont il est capable pour son pays. Pour une place dans le Top 50.

 

 Ibrahima Diawara

Ibrahima Diawara est à la tête du géant Diawara Stones, usine spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction, notamment les carreaux. Contrairement à beaucoup d’autres opérateurs économiques de la place qui importent, Ibrahim Diawara opère en tant que fabricant.

Diawara Stones fait des carreaux de marbre, des tables en marbre, les cuirs et les carreaux extérieurs. L’usine a été créée en1995 et devient Diawara Stones en 2006, avec la production du carreau granité.

Le président directeur général de Diawara Stones est promoteur d’une nouvelle usine construite dans le cercle de Bafoulabé, région de Kayes.

A ses débuts, selon des données fournies par la direction de Diawara Stones, l’usine de Bafoulabé produisait 70 000 tonnes de carbonates de calcium qui est la matière première pour les usines de peintures, 36 000 tonnes de chaux vive par an pour les miniers, les industries sucrières et l’agriculture.

L’usine de carreaux en marbre a une capacité 600 000mpar an pour un investissement total de 20 milliards de Fcfa. Construite sur une superficie de 15 hectares, elle est la première unité du genre en Afrique, y compris le Maghreb et l’Afrique du Sud. Grâce à cette usine, le Mali est en tête du peloton sur ce produit haut de gamme.

Diawara Stones exporte ses produits dans la sous-région comme au Burkina Faso, au Sénégal, en Guinée, voire en Côte d’Ivoire. Enfin, Diawara Stones, c’est aussi plus de 500 emplois directs et indirects à Bamako et Kayes. Le mérite d’être dans le Top 50 est incontestable.

 

Bakary Togola

Par son attachement au travail bien fait et son amour pour la terre “qui ne trahit jamais“, selon ses propres mots, Bakary Togola a le mérite d’avoir réussi le pari de l’autosuffisance alimentaire pour l’ensemble des familles de son village, Niamala, où il n’y a pas de chômeur sauf celui qui ne veut pas travailler. En effet, grâce à son sens élevé de l’organisation et de la méthode, il est parvenu à inculquer chez tous les jeunes dans son village et environnants, le goût de l’effort et de l’amour de la terre. C’est naturellement pour ces qualités qu’il va successivement diriger l’Association villageoise de Niamala et le syndicat des cotonculteurs, avant de se voir propulser à la tête de l’Apcam (Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali) où il est à son deuxième mandat.

Bakary Togola est sans conteste l’un des paysans agriculteurs les plus prospères du Mali et de la sous-région avec plus de 200 ha de champs. Cela mérite d’être encouragé par une place dans le Top 50.

 

Seydou Nantoumé

Aujourd’hui, grâce à son groupe Toguna, Seydou Nantoumé ravitaille, en plus du Mali, la plupart des pays de la sous-région en engrais. Il dispose de représentations et d’usines d’engrais au Burkina Faso, au Sénégal et en Guinée.

Sans conteste, Nantoumé est l’opérateur économique le plus coté en activité. Parti de rien pour se hisser à la tête des entrepreneurs de l’agro-industrie les plus prometteurs d’Afrique, à travers la production d’engrais organiques et chimiques, Nantoumé suscite  un immense espoir chez les producteurs agricoles maliens à travers Toguna-sa, une des entreprises industrielles les plus dynamiques du Mali de cette dernière décennie. L’enfant de Kama Sindi (dans le cercle de Bandiagara) est convaincu que la terre ne ment pas et que seule l’agriculture peut être le moteur du développement. Cette conviction forte le poussa à créer en 1994 une unité industrielle de production d’engrais qui se classe parmi les plus performantes d’Afrique de l’ouest.

L’ambition de Seydou Nantoumé est de développer une industrie agrochimique malienne pour répondre au vide industriel dans ce domaine fondamental pour un pays agricole comme le Mali. Le but est de couvrir les immenses besoins du pays en matière d’engrais de bonne qualité, à des prix abordables.

Autre information à savoir : Seydou Nantoumé est le propriétaire de l’usine de phosphate de Tilemsi depuis 2009. Il emploie beaucoup de jeunes et évolue aussi dans les œuvres sociales, humanitaires et caritatives. C’est lui qui a financé intégralement la grande mosquée de Bandiagara. Seydou Nantoumé est un ambassadeur à considérer par tous.

 

Aminata Kane

Mme le Contrôleur Général de Police, Aminata Kane dite Ami Kane n’a certes jamais été anonyme, mais elle a été propulsée au premier plan après des années passées dans l’oubli par la campagne de déguerpissement des voies et espaces publics qui a pris son nom : « Opération Ami Kane ». Cependant, le nom de cette Dame de fer est resté toujours gravé dans l’esprit des Maliens, ayant fait tache d’huile partout où elle est passée durant ses quarante ans de service.

Aussitôt installée au Gouvernorat du district de Bamako après sa nomination le mercredi 1er juin 2016, Ami initie cette opération qui vise à assainir la ville de Bamako et à libérer les emprises des voies et espaces publics. L’opération avait fait couler beaucoup d’encre et de salive, mais fut très appréciée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta et aussi par les populations qui ont fini par réaliser son bien-fondé, surtout au niveau de certains quartiers où les habitants se trouvaient presqu’enfermés chez eux à cause de l’occupation anarchique des rues par des étals qui empêchaient tout mouvement. Selon des témoignages, des malades ont perdu la vie, faute de pouvoir être évacués en urgence vers une structure sanitaire, faute d’accès de véhicule à leurs maisons.

Pour Bamako, cette « Opération Ami Kane ! » ne pouvait mieux tomber avec le sommet Afrique-France. Même si de la résistance est notée de la part des vendeurs qui tentent de revenir dans les rues, il faut dire que grâce à Ami Kane, Bamako est une capitale qui respire.

 

Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo

Le réveil de la Biennale après des années d’hibernation avec la Biennale spéciale artistique et culturelle en cours à Bamako suffit à situer le poids de la ministre de la Culture. L’ancienne directrice générale de l’Agence de communication Star Com est, depuis avril 2014, en charge du département de la Culture, qu’elle a ensuite cumulé avec l’Artisanat et le Tourisme, avant que le département de la Culture ne redevienne seul depuis le gouvernement du 07 juillet 2016.

Avec elle, la culture malienne a connu un regain d’intérêt et de vitalité. Il n’y a quasiment pas de semaine ou de décade sans l’organisation d’un festival ou d’une manifestation culturelle de rang dans une partie du pays. Aujourd’hui, une bonne image du Mali est véhiculée à travers le monde grâce à sa culture, diverse et variée. Avec l’engagement de la ministre Rama Diallo, dont notamment ses nombreux plaidoyers auprès des partenaires et amis du Mali, les manuscrits de Tombouctou bénéficient de plus d’attention dans le monde, ainsi que plusieurs autres piliers de notre patrimoine culturel qui trouvent ainsi une bonne place dans la politique nationale de valorisation du patrimoine culturel national.

 

Thierno Amadou Omar Hass Diallo 

Au fil des pèlerinages, la cote de Thierno Amadou Omar Hass Diallo monte. Le ministre des Affaires religieuses et du culte a redressé un secteur qui avait versé dans la plus grande médiocrité, au point qu’aucun Malien n’était pressé de voir le Hadj arriver. Aujourd’hui, les services du département des Affaires religieuses et du culte sont si rodés dans l’organisation du pèlerinage que les candidats maliens n’ont aucune crainte d’aller accomplir ce 5è pilier de l’Islam aux Lieux saints.

D’ailleurs, en guise de reconnaissance de la très bonne organisation du pèlerinage 2016, on peut rappeler que le 29 octobre 2016, le département des Affaires religieuses et du culte avait été honoré d’un trophée de la part de l’Association « Kodilan Ton », un bijou remis au ministre Thierno Amadou Omar Hass Diallo.

Musulman pieux par descendance, ayant une connaissance approfondie du Coran et de la Bible, le ministre Thierno Amadou Omar Hass Diallo a placé la laïcité au cœur de l’action de son Département. Depuis son arrivée à la tête du Ministère des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo n’a cessé de travailler pour donner à ce département tout ce que le président de la République, El Hadj Ibrahim Boubacar Kéïta, attendait de lui. Ce qui lui vaut d’ailleurs qu’on lui confie à part entière l’organisation du Hadj et qu’IBK dote son ministère d’une Direction nationale des Affaires religieuses et du culte.

A y voir de près, toutes les actions de Thierno s’inscrivent dans le cadre de l’exécution loyale du programme du président Ibrahim Boubacar Kéïta qui place en bonne place le respect de la laïcité garantissant la liberté de culte, tout en encourageant le dialogue interreligieux.

 

Sidi Dagnoko

L’image de Sidi Dagnoko renvoie infailliblement à Spirit McCann, l’agence de communication en tête dans le secteur actuellement au Mali. Cette maison doit incontestablement ce rang à son premier responsable dont le sérieux dans le travail est cité et pris pour exemple dans le monde de la communication, des affaires, du commerce et de l’industrie. Ce n’est pas fortuit s’il est le secrétaire général du Gpac (Groupement patronal des agences de communication) et une pièce maîtresse de l’Opi (Organisation patronale des industriels).

Le double parcours universitaire et professionnel de cet  originaire de Bafoulabé (région de Kayes) en dit long sur ce qu’il prouve aujourd’hui. Après une maitrise en Droits des Affaires obtenue en 1999 à l’Ecole nationale d’Administration, il s’inscrit alors à  Sup Management Mali (une école supérieure affiliée à  la Columbia University des USA). Il y décroche en 2005 un MBA en marketing et commerce international. Avant d’empocher ce dernier parchemin, Sidi Dagnoko avait déjà  occupé des responsabilités importantes dans des entreprises de la place: dirigeant en charge du développement de l’Agence de communication et de marketing Multicom, conseiller spécial du directeur général du Groupe Achcar Industries depuis 2003. Il est aujourd’hui Country manager de l’Agence Spirit McCann, membre du groupe McCann Ericksson, premier réseau mondial de communication et de publicité.

 

 Mamadou Sinsy Coulibaly

Depuis le samedi 10 octobre 2015, Mamadou Sinsy Coulibaly est le président du Conseil national du patronat du Mali (Cnpm) pour un mandat de 5 ans. Le dynamisme actuel du Patronat malien est en grande partie lié à son sens de la connaissance de la gestion des ressources humaines. Et pour cause, ce mécanicien de formation (ex-étudiant de l’Urss) est non seulement promoteur de plusieurs sociétés privées au Mali (Radio Klédu, Télé Klédu, Imprim-Color, Tam Voyages, Le Tempo, Flex’Art) mais aussi actionnaire dans beaucoup de structures privées. Flairant toujours les bons coups, il est présent dans presque tous les secteurs porteurs de croissance dans notre pays : Audiovisuel et TICs ; agences de voyage, services de courrier, Imprimerie et arts graphiques, mines, élevage et tourisme. En effet, il a eu l’ingénieuse idée de se lancer dans l’élevage d’autruches à travers une ferme qui attire à la fois les demandeurs d’autruches et produits dérivés comme ls œufs, mais aussi les touristes car c’est une occasion rare e pouvoir observer de si près cette grande volaille sprinteuse qu’est l’autruche.

En un mot, Mamadou Sinsy Coulibaly est une référence dans le secteur de l’entrepreneuriat au Mali et les opérateurs économiques du Mali ne s sont pas trompés sur le casting en le choisissant comme le président du Conseil national du patronat du Mali.

Mamadou Ismaël Konaté

Son courage et sa compréhension de la charge ministérielle l’ont conduit à la démission il y a un mois de son poste de ministre de la Justice, Garde des sceaux. Mamadou Ismaël Konaté a tiré sa révérence suite à l’affaire Ministère public contre Youssouf Mohamed Bathily dit Ras Bath et Bandiougou Tounkara dit Djougouss pour incitation à la démoralisation des troupes. L’abandon des poursuites contre Ras Bath par la Cour d’Appel de Bamako fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mais ce qui est à saluer dans la démission de Me Konaté, c’est qu’il a rappelé de façon solennelle, qu’un ministre de la République, « cela ferme sa gueule ou ça démissionne » comme le martelait le ministre français Jean-Pierre Chevènement pendant la Guerre du golfe.

Spécialiste en droit de l’entreprise et des affaires de l’Université de Bordeaux I, très connu dans les espaces communautaires comme l’Uemoa, la Cedeao, la Cemac, l’Ohada, l’Oapi et la Cima, Mamadou Ismaël Konaté avait pourtant fait bouger les choses depuis son arrivée à la tête du département de la Justice. Il a lutté pour l’humanisation et la réhabilitation des prisons, mais aussi pour l’exécution correcte des décisions de justice. Toutes choses qui constituent le talon d’Achille de la Justice au Mali. Coup de chapeau donc au fondateur du cabinet d’avocats associés « Jurifis consult ».

 

Moussa Alassane Diallo

« Le meilleur patron de banque du Mali », jugeront certains sans hésitation. Et les faits semblent leur donner raison. Après onze ans passés à la tête de la Banque nationale de développement agricole (Bnda), Moussa Alassane Diallo vient d’en être nommé Président du Conseil d’Administration à Paris. Cela n’étonne nullement ceux qui ont pratiqué celui qui a institué la Journée des banques et établissements financiers du Mali et les Journées de concertation entre les banques et la presse privée. Ces deux traditions ont contribué fortement à la visibilité des actions de la Bnda. Une banque qui a commencé ces activités en 1982 et qui a en charge le financement de l’économie du Mali. A ce titre, elle intervient sur le financement de l’agriculture où elle apporte à la fois les crédits à court terme pour le financement des intrants agricoles, le financement de la couverture des besoins de trésorerie des exploitations agricoles, mais aussi le financement de la commercialisation des produits agricoles. La Banque intervient aussi pour mettre en place des crédits à moyen et long termes pour le financement des équipements agricoles et des infrastructures en milieu rural.

Moussa Alassane Diallo est aussi le président de l’ApbeF-Mali (Association professionnelle des banques et établissements financiers), une association faitière des banques et établissements financiers exerçant leurs activités au Mali.

Avec ses nouvelles fonctions, Moussa Alassane Diallo reste aux côtés de ses « amis » des milieux agricoles du Mali.

 

Chérif Ousmane Madani Haïdara

Il y a deux semaines, au Stade du 26 mars de Yirimadio, le président Ibrahim Boubacar Kéïta, a pris part à la cérémonie de clôture du Maouloud 2017. La cérémonie était organisée par le Guide Spirituel d’Ansar-Dine, El Hadj Ousmane Chérif Madani Haïdara. Cela fait deux années de suite que Haïdara réussit la prouesse de faire déplacer le président de la République, chef de l’État, pour venir écouter les prêches de Maouloud. Une première au Mali, qui mérite une distinction telle qu’une bonne place dans le Top 50 des personnalités les plus marquantes de l’année 2017. Cela veut tout dire et suffit à situer le poids de l’homme dans la vie politique nationale. Sa popularité est sans commune mesure. Haïdara est aujourd’hui la seule personne à pouvoir remplir le stade du 26 mars de Bamako d’un clic de la main. D’ailleurs, au dernier Maouloud, le Stade du 26 mars n’a pu contenir les 86 000 fidèles venus écouter leur Guide. C’est pourquoi, le président IBK a promis un Titre foncier de 15 ha à Ansar-Dine.

Chérif Ousmane Madani Haïdara est né le 12 Mai 1955 à Tamani, cercle de Barouéli, dans la région de Ségou.

 Ankoundio Luc Togo

La Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) fait aujourd’hui la fierté des Maliens grâce aux efforts louables d’Ankoundio Luc Togo, son directeur général. Fleuron du ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire, la Canam suscite un engouement certain auprès des populations. Et cela, au vu des nombreuses actions menées par l’équipe de Luc Togo. Entre autres : avec la hiérarchie militaire, la Direction de la Canam a pu opérer l’enrôlement et l’immatriculation des agents des forces armées et de sécurité ; la Canam a ensuite réussi un chantier extrêmement important pour la gestion de l’Amo, notamment le programme de migration du système informatique vers une nouvelle version. Cela permet non seulement de moderniser significativement et notablement la gestion du régime, mais également de procéder en un temps record et avec efficacité aux enrôlements, aux immatriculations et surtout de produire les cartes d’adhérent à l’interne. Les cartes auront la particularité d’être des cartes biométriques avec une puce qui permet l’identification sans équivoque de l’assuré. Cela va conférer une autonomie dans la production des cartes et en même temps contribue à la sécurisation du fichier des assurés. Cela va surtout permettre de fiabiliser, de fidéliser et de rendre plus sûres les cartes de manière à contribuer à lutter contre la fraude.

Il y a aussi la poursuite des conventionnements, notamment avec les pharmacies afin d’augmenter leur nombre. Bref, agissant efficacement dans la discrétion, Luc Togo est à l’œuvre pour réaliser ce vaste chantier de la Canam considérée, d’ores et déjà, comme une référence en Afrique. Raison pour laquelle des délégations viennent de partout en Afrique pour s’abreuver de l’exemple de réussite du Mali en la matière. Une réussite symbolisée par le joyau Canam.

 

 

 

Moussa Diawara

Le directeur de la Sécurité d’Etat du Mali est le tout premier général de la Garde nationale. Moussa Diawara a été promu à ce grade le 22 octobre 2014, soit 120 ans après la création de la Garde nationale le 21 octobre 1894. Une promotion méritée qui consacre le parcours impressionnant de cet officier, un soldat complet aux compétences militaires reconnues.

De son parcours, on retient que Moussa Diawara est le premier officier de la Garde du Mali à faire le cours supérieur de la Gendarmerie et devient du coup le premier officier de Police judiciaire (Opj) de la Garde nationale. Il est aussi le premier garde à faire le cours des capitaines à l’Ecole d’application de l’infanterie de Thiès (EAI), au Sénégal.

A sa sortie de l’Ecole Militaire Interarmes (Emia), le lieutenant Moussa Diawara est le premier garde nommé instructeur permanent dans cette école en 1993. Il est ensuite nommé commandant de compagnie à Mopti, puis premier directeur du centre d’instruction de la Garde nationale. C’est alors qu’il fut chargé par le Haut commandement de la Garde nationale de former sept cents (700) intégrés de la rébellion de 1991. Il a accompli avec brio cette tâche délicate, mais exaltante. Malgré l’indiscipline et le manque d’esprit militaire des jeunes issus des mouvements rebelles, le lieutenant Diawara a fait régner l’ordre dans son centre de formation.

Après le centre d’instruction, il a été nommé commandant du Groupement de maintien d’ordre (GMO) de la Garde nationale. Sa nomination à ce poste stratégique a coïncidé avec l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2002 (CAN 2002) au Mali. Il avait alors la lourde tâche de sécuriser l’ensemble des stades (compétitions et entraînements) de Bamako. Aussi, il devait assurer avec ses hommes la ceinture de sécurité extérieure des stades pendant les matchs. Mission accomplie avec succès. Il est décoré Chevalier de l’Ordre national du Mali. Il est le premier officier de la Garde à avoir cette décoration.

C’est après la CAN 2002 que Moussa Diawara a été désigné comme aide de camp d’Ibrahim Boubacar Keita, alors président de l’Assemblée nationale. Il a assumé cette fonction cinq (5) ans durant et a ainsi mérité de la confiance et du respect de l’actuel président de la République.

A l’issue d’une interview réussie, il sera le premier officier malien admis à l’Ecole de Guerre du Cameroun. Après cette prestigieuse formation, le Colonel Diawara sera envoyé pour commander les opérations militaires dans les trois (3) régions du nord du pays. Le terroriste Bahanga a été tué alors que le Colonel Diawara commandait les opérations. Et pendant deux (2) ans de présence sur le terrain, aucune rébellion n’a pu éclater au nord du pays. Après son temps de commandement, il a été difficile pour la hiérarchie militaire de lui trouver un remplaçant tant il avait su s’imposer et gagner le cœur des hommes sur le terrain.

Ensuite, il a été nommé directeur de l’Ecole d’Etat-major de Koulikoro, la plus grande école militaire du Mali. Il faut signaler qu’il a été le premier directeur malien de cette école après le départ des Français. En plus de cette fonction, il a été nommé directeur du centre d’instruction de Koulikoro et a donc assumé cumulativement les deux charges jusqu’à sa nomination comme chef d’Etat-major de la Garde nationale.

Il réalise en moins d’un an quatre (4) villas dont deux (2) pour officiers et deux (2) pour sous-officiers, huit (8) bureaux et procède au bitumage de la route du Camp des gardes. Par son dynamisme et son amour du métier, il a aussi réussi à obtenir de l’Union Européenne une centaine de véhicules « Pick up» et beaucoup d’autres équipements militaires pour la Garde nationale du Mali. De nos jours, ce corps continue à recevoir des équipements négociés par Moussa Diawara auprès de l’Union Européenne. Il a aussi payé de nouveaux matelas pour l’infirmerie du camp. Et, c’est encore lui qui a doté pour la première fois les chefs de peloton de la Garde dans les cercles en véhicules de commandement. De là, il est nommé directeur général de la Sécurité d’Etat.

A la Sécurité d’Etat, les actes posés par le Général Diawara sont nombreux, parmi lesquels on peut citer la rénovation des bâtiments vétustes de ce service et l’arrestation du terroriste Mohamed Aly Ag Wadoussène et certains de ses complices, après leur évasion spectaculaire de la Maison d’arrêt de Bamako-Coura.

D’autres terroristes ont été arrêtés sans tambour ni trompette et la SE a déjoué plusieurs tentatives d’attentats terroristes. Respects !

Mouhamed Albachar Touré

Les bons résultats enregistrés par le directeur général du Fonds d’appui à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage (Fafpa) sont à saluer. Non seulement il fait preuve d’innovation, mais en plus, il a su réconcilier le Fafpa avec le secteur privé qui avait presque tourné le dos à cette structure. Avec Albachar, le Fafpa affiche des ambitions qui feront de cet établissement public un modèle dans la sous-région, voire en Afrique. C’est dire que le président Ibrahim Boubacar Kéïta ne s’est pas trompé dans son choix de promotion des jeunes cadres. Albachar est parmi les tout premiers puis qu’il a été nommé exactement le 27 novembre 2013, soit moins de trois après l’arrivée d’IBK.

Le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage finance des sessions de formation, de perfectionnement, de recyclage et d’apprentissage. Placé sous la tutelle du Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, il joue un rôle de régulation entre la demande et l’offre de formation. Sa mission essentielle est d’accompagner les opérateurs économiques dans l’amélioration de leurs compétences. Il est représenté dans toutes les régions du pays. Alors, il appartient maintenant aux entreprises de se rapprocher du Fafpa pour bénéficier des nombreux services qui les y attendent.

Boubacar Tandia

Boubacar Tandia n’est autre que le Président directeur général du Groupe Tandia. Créés en1989, les Etablissements Tandia sont aujourd’hui une référence au Mali dans le secteur du Commerce général et de l’Industrie légère de transformation. Avec plus d’une cinquantaine d’agents (permanents et journaliers), les Etablissements Tandia sont dotés d’un réseau dynamique de distribution de produits sur toute l’étendue du territoire national.

Ils s’imposent sur le marché national et sous régional grâce, en grande partie, à la qualité de ses produits et services et singulièrement par le prix abordable, mais garantissant la qualité. Comme l’indique son slogan : « Avec Tandia, c’est la satisfaction au quotidien ! »

Aux dernières élections consulaires à la Ccim, Boubacar Tandia a échoué et a reconnu sa défaite, malgré les contestations qui enflaient dans ses rangs pour dénoncer « une manipulation du scrutin ». « Je ne serai jamais une source de division du secteur privé » avait-il dit en son temps, préférant jeter l’éponge au lieu d’initier un quelconque recours en annulation des élections, pour contribuer ainsi à apaiser l’atmosphère entre les opérateurs économiques du Mali.

En sa qualité de président de la Commission d’organisation de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique 2017, sur désignation de l’Organisation patronale des industriels (Opi), Tandia vient de réaliser une très bonne organisation de l’événement qui était couplé au Salon du « Made in Mali ».

 

Sidima Dienta

Sidima Dienta est le directeur général des Impôts. La Direction générale des impôts est le plus grand service contributeur de devises du Trésor public. De 594 milliards Fcfa comme objectif de recettes fiscales en 2015, Sidima Dienta doit rassembler plus de 700 milliards Fcfa avant la fin de cette année 2017, après avoir injecté 679 milliards en 2016.

Le défi de l’objectif 2017 n’est pas hors de portée du natif de Dia (cercle de Ténenkou, région de Mopti) où il a fait  ses études primaires. Il obtiendra son baccalauréat au lycée de Sévaré avant de mettre le cap sur la maîtrise en sciences économiques à l’Université de Dakar en 1988. Il suivra ensuite une formation en contrôle fiscal à Paris en 1994, puis en management des administrations à l’Enap au Québec (Canada).

De 1996 à 2005, il bénéficie d’une série de séminaires en comptabilité Syscoa, des sociétés minières, banques et assurances, comptabilité des sociétés multinationales et séminaire de formation des formateurs au ministère de l’Economie et des finances.

Sur le plan professionnel, de juin 2011 à janvier 2013, il fut directeur des Grandes Entreprises (DGE). Auparavant, il avait  été chef de division Appui à la vérification à la Direction générale des impôts ; Inspecteur Vérificateur à la division recherches et de la vérification à la direction générale des impôts ; chef de centre des impôts de Kayes,  de la section impôts indirects à l’inspection régionale des impôts de Ségou.

 Souleymane Satigui Sidibé

Le dimanche 3 décembre 2017, au Gouvernorat de Ségou, Souleymane Satigui Sidibé a été intronisé président du Conseil national de la jeunesse par la conférence nationale du Cnj-Mali. Il remplace à ce poste, dont il assurait l’intérim, Mohamed Salia Touré, démissionnaire. Son élection vient aussi mettre fin à une longue et interminable guerre d’intérêt au sein de la structure faitière de la jeunesse malienne. Mais, le plus important, ce sont ses premiers mots.

Pour Souleymane Satigui Sidibé, le rôle des jeunes leaders du Cnj-Mali sera de mobiliser, dans l’union et l’entente, toutes les initiatives de jeunes et de leur conférer une cohérence et une efficacité indispensable pour l’émergence d’une jeunesse active, citoyenne, consciencieuse des enjeux et connectée à la marche du monde d’aujourd’hui.

Cerise sur le gâteau, il vient d’être confirmé à son poste de secrétaire général de l’organisation faitière de la jeunesse panafricaine à laquelle est affiliée le Cnj-Mali.

Didier Dacko

Didier Dacko naît en 1967 à San, dans la région de Ségou, il est issu de l’ethnie Bobo. Il fait partie de la première promotion militaire de Kati. Il est colonel-major et commandant de la région de Gao lorsque débute la crise en 2012. En février et mars 2012, il dirige les renforts pour tenter de briser le siège du camp militaire d’Amachach, près de Tessalit, mais sans succès. Le 31 mars 2012, il doit abandonner Gao  et se retire  Sévaré.

En janvier 2013, Didier Dacko commande les forces maliennes lors de la bataille de Konna, puis il dirige la colonne qui reprend le contrôle de la ville de Gao le 27 janvier 2013. Le 5 juin, il reprend la ville d’Anéfis au Mnla.

Après avoir assuré le commandement des opérations militaires au nord, Didier Dacko est promu général de brigade le 14 août 2013, puis chef d’État-major Général adjoint des Armées en octobre.

Le 21 mai 2014, à la tête de près de 2 000 hommes, Dacko mène l’offensive contre le Mnla et le Hcua à Kidal. Mais l’opération tourne au fiasco, l’armée malienne est mise en déroute par les rebelles touaregs. Dacko doit abandonner le Camp 1 où était établi son quartier-général, pour se réfugier au Camp 2, tenu par la Minusma.

Le 29 juin 2016, Didier Dacko est nommé au poste de chef d’État-major général des armées, il remplace le général Mahamane Touré, qui a pris sa retraite. Il reçoit aussi le grade de général de division.

Il est nommé le 8 juin 2017 commandant de la force conjointe du G5 du Sahel basée à Sévaré-Mopti.

 

Ismaël Sidibé

Ismaïla Sidibé est le Pdg du groupe audiovisuel privé Africable dont il est le fondateur. L’enfant du Wassoulou est depuis près de deux décennies un acteur majeur du paysage audiovisuel malien et africain. Un autodidacte devenu l’un des pionniers de la télévision privée généraliste en Afrique de l’Ouest.
Ismaïla Sidibé, 55 ans, a toujours eu un faible pour la télévision. Faire de la télévision est un rêve d’enfant qu’il a longtemps caressé. Il n’a pas été freiné dans son élan, malgré son faible bagage intellectuel (il a arrêté ses études après le lycée). Son premier coup d’essai : la mise sur pied de Mali Audiovision puis s’en suit l’aventure Multicanal-sa qui se spécialise dans la redistribution des images de TV5, Canal+ Horizons.

C’est en 2000 que l’aventure Africable démarre avec l’aide de partenaires français et africains. La chaîne émet en écran noir depuis Paris parce qu’elle ne disposait pas à l’époque de moyens conséquents et de l’agrément des autorités maliennes. Cette anomalie est corrigée dès 2004 et la chaîne commence à émettre cette fois depuis Bamako. La même année, grâce à un prêt de 1 million d’euros obtenu chez Ecobank, Africable diffuse en clair et par satellite.

Sidibé envisage d’étendre ses activités à une plus large zone géographique sur le continent ou ailleurs.

Ismaïla Sidibé entend ouvrir le capital d’Africable à d’autres actionnaires et espère la voir entrer en Bourse. Africable est une télévision généraliste à vocation continentale et six chaînes thématiques cryptées dont Maïsha TV, Africawood, Cuisine tropicale TV, Kafo TV. Ismaël Sidibé, faisait partie du classement des 100 personnalités qui ont marqué l’Afrique au cours de l’année 2015.

 

Fodié Touré

Magistrat chevronné, le président de la Haute Autorité de la communication (HAC) est un juriste réputé très ferme dans la prise de décision. Fodié Touré fait partie des magistrats maliens formés à la bonne école. Il est détenteur d’une maîtrise en droit privé, obtenue à l’ENA de Bamako en 1984. La même année, il intègre la Fonction publique à travers son admission au concours d’entrée à l’Institut national de formation judiciaire de Bamako. Il y subit sa spécialisation sous l’encadrement de l’Ecole supérieure de magistrature de Paris qui lui délivre son diplôme professionnel en 1986. Avec certains de ses promotionnaires, dont Daniel A. Tessougué et Sombé Théra, il est membre fondateur du Syndicat autonome de la magistrature. Il y a occupé les postes de commissaire aux conflits (1998-2001), de vice-président (2001-2003) et de président du Comité directeur (2003-2013). A ce titre, il est désigné expert-rapporteur chargé de l’enquête sur l’indépendance de la magistrature dans les pays africains devant adhérer à l’Union internationale des magistrats.

Pratiquant d’Aïkido et de culture physique, il est d’un mental fort et se veut serein face aux épreuves. Il s’est montré imperturbable face aux récriminations de certains acteurs politiques qui ont tenté de l’intimider quand il dirigeait la Commission électorale nationale indépendante. Il a été ainsi, au titre de la société civile,  le président de la Céni qui a supervisé en 2006-2007, le processus de l’élection présidentielle et des législatives. Auparavant, il avait servi à la présidence de la République en qualité de membre de la Commission ad hoc chargée de l’étude des rapports du Contrôle général d’Etat (1999-2001). Cette commission dédiée à la lutte contre la corruption et la délinquance financière est transformée en Cellule d’appui aux structures de contrôle de l’administration, (Casca) au sein de laquelle Fodié Touré a siégé de 2001 à 2003.

Le magistrat de grade exceptionnel et Chevalier de l’Ordre national du Mali (2009) entend mener à hauteur de souhait, avec vigilance et abnégation, sa nouvelle mission de président de la Haute Autorité de la communication.

Déjà, Fodié a réorganisé les secteurs des radios et télévisions privées en en limitant le nombre aux seules stations répondant aux normes.

 

 

Boukary Sidibé dit Kolon

Après les présidents IBK et ATT, c’est Boukary Sidibé « Kolon » qui détient la palme des personnalités qui ont marqué l’année 2017. L’Ambassadeur du Mali à Abu Dhabi a contribué fortement au raffermissement des relations entre les Emirats Arabes unis et le Mali.

En tant que pays en développement, nul n’est besoin de dire que le Mali est le grand bénéficiaire de ce regain de vitalité diplomatique engendré par l’œuvre de Boukary Sidibé.

Depuis la prise de fonction de l’Ambassadeur Sidibé, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta en personne a séjourné trois fois aux Emirats Arabes Unis, certes dans des cadres différents, mais toujours au bénéfice du Mali.

Certaines de ces visites ont été sanctionnées par la signature de plusieurs conventions entre Abu Dhabi et Bamako. Mieux, des techniciens émiratis ont séjourné récemment au Mali dans le cadre de la concrétisation des projets ficelés lors de la dernière visite du président IBK. Concrètement, il s’agit de voir avec les Conseillers techniques et techniciens de certains départements ministériels les projets fiables et viables et comment les concevoir et les conduire.

En plus, sous le magistère de l’Ambassadeur Sidibé, le Mali a reçu des Emirats plusieurs dons en logistique dont des véhicules 4X4 dont la valeur est estimée à des dizaines de milliards de FCFA.

De quoi sera faite l’année 2018 ? Le Mali est suspendu au cerveau de Boukary Sidibé.

 

Mohamed Aly Ag Ibrahim

Ceux qui connaissent Mohamed Aly Ag Ibrahim l’ont dit et les Maliens peuvent le témoigner : le président Ibrahim Boubacar Kéïta ne s’est point trompé de choix en lui confiant le ministère du Développement industriel, un nouveau département créé au Mali. L’homme s’impose comme étant le ministre le plus actif du Gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga, comme il l’a aussi été sous le Premier ministre Modibo Keïta. Il est l’un des plus dévoués pour la mise en œuvre du Programme présidentiel.

Sans conteste, Mohamed Aly Ag Ibrahim a boosté le secteur industriel malien. En moins de dix mois, il justifie d’un bilan élogieux dont nous faisons ici l’économie d’en lister tous les actes posés car son département vient d’éditer une revue intitulée « Vision présidentielle du développement industriel » qui est le condensé des activités menées par le Ministère et les perspectives à court et moyen termes.

Très proche des acteurs du secteur industriel, Mouhamed Ag Ibrahim a su ramener la confiance et l’espoir chez les industriels qui ont enfin un interlocuteur fiable pour discuter de leurs problèmes et préoccupations en vue d’y apporter des solutions. Dynamique, courtois et très disponible, Mouhamed Ali Ag Ibrahim est à l’aise lorsqu’il parle du développement industriel qui est chez lui « une passion » au-delà de la charge ministérielle, comme il le reconnaît des fois. C’est parce qu’il est conscient que c’est la voie royale du développement du Mali.

 

Cessé Komé

Cessé Komé Koïra est installé à Abidjan, en Côte d’ivoire. Il est spécialisé dans l’immobilier. Au Mali, le patron du groupe Hôtel Investment a d’abord été connu à travers la Résidence Komé, érigé plus tard en Radisson Blu.

En juin 2015, Cessé Komé a posé avec le président Ibrahim Boubacar Keïta, la première pierre de ce qui est le plus grand hôtel de Bamako: un Sheraton de neuf étages avec 200 chambres (dont 25 suites présidentielles), un centre commercial, un jardin, une piscine et un espace de prière, le tout pour un investissement de 60 millions de dollars (environ 53 millions d’euros ou entre environ 30 et 35 milliards de Fcfa). La construction du gigantesque bâtiment est finie et il surplombe la Cité administrative, côté ACI 2000.

L’homme d’affaires ivoiro-malien a inauguré à Abidjan, un autre Radisson Blu.

Komé est un véritable self-made-man, qui a fait fortune dans le commerce. Dans les cinq prochaines années, il espère compter une dizaine d’hôtels de standing international.

                                                                                                                                        Moussa Sinko Coulibaly

Il y a deux ou trois semaines, Moussa Sinko Coulibaly était à la Une de l’actualité nationale faisant le chou gras de la presse et de l’ensemble des médias avec sa démission fracassante de l’Armée malienne, pour, dit-il, « servir autrement le pays ». Cet acte a été interprété différemment par les acteurs politiques et les Maliens. Mais, l’ancien directeur de l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye justifie sa démission par sa très grande déception de la gestion du président Ibrahim Boubacar Kéïta. C’est dire qu’il veut redresser cette gestion en briguant la Magistrature suprême.

Depuis sa démission, Moussa Sinko Coulibaly est courtisé par des hommes politiques et pas des moindres. Ce qui situe l’intérêt que l’on accorde à la situation actuelle de ce Saint-Cyrien et surtout à ses ambitions futures.

Rappelons que Moussa Sinko Coulibaly a pris part au coup d’Etat du 22 mars 2012 qui avait renversé le président Amadou Toumani Touré. En tant que ministre de l’Administration territoriale, c’est lui qui a organisé les élections générales de 2013 (présidentielle et législatives).

 Cyril Achkar

On le reconnait plus facilement comme étant le président de l’Organisation patronale des Industriels (Opi) depuis 2012. Là, il est dans son domaine, Cyril connaissant et maîtrisant parfaitement l’environnement industriel du Mali. Depuis son élection, il contribue de façon significative à la promotion de la destination Mali. Il représente valablement l’industrie malienne dans la sphère économique africaine et mondiale.

Avec Cyril, l’Opi est mieux structurée et mène beaucoup d’activités, toutes bénéfiques au secteur industriel malien à l’image de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique (JIA) que l’Opi a voulu coupler au Salon du Made in Mali et dont la dernière édition a eu lieu du 4 au 10 de ce mois de décembre.

Cyril Achkar est né en 1976. Il a été bercé dans les affaires. Cependant, nanti du Diplôme supérieur de commerce à (ESC) de Rouen (France), il est retourné au Mali et il a intégré le groupe familial, au sein duquel il a gravi tous les échelons. D’abord simple magasinier, il devient directeur commercial, directeur administratif et financier et directeur général adjoint jusqu’en 2004. La même année, il prend les commandes de toutes les filiales du groupe composé de plusieurs unités industrielles : la Grande Confiserie qui fabrique des bonbons, des chewing-gums, du sucre vanillé et des pâtes alimentaires ; les Grands Moulins avec une capacité de 120 000 tonnes de farine par an et spécialisés dans la fabrication de plusieurs produits agro-industriels, notamment la farine de blé «Bélier» ; l’usine d’aliment bétail d’une capacité de 100 000 tonnes par an et qui a conquis le marché avec son fameux « Bu nafama » ; la rizerie « Riz Malo », qui conditionne la savoureuse farine infantile « Vitablé ». La Compagnie malienne de développement de la culture du Blé et une boulangerie qui inclut une école de boulangerie.

Le patron d’Achkar Mali Industries (AMI), règne d’une main de fer sur l’agroalimentaire au Mali. Il produit également de l’huile, du sucre, des piles. Mieux, il est le patron de la très brillante Société des eaux minérales du Mali « Diago ». La mission quotidienne de Cyril Achkar est de gouverner le gros paquebot « Achkar Mali Industrie » et de trouver de nouveaux modèles de croissance, en ces temps où le secteur industriel malien est en plein bouleversement.

 Nock Ag Ibrahim

Inspecteur de Sécurité sociale, Nock Ag Ibrahim a été nommé directeur général de l’Agence nationale pour l’Emploi (Anpe) le 04 Septembre 2015. Cette nomination venait mettre fin à huit mois de vacance du poste depuis la nomination comme Pdg du Pmu-Mali de l’ancien directeur Arouna Modibo Touré, actuel ministre de l’Economie numérique et de la Communication.

En prenant service le 30 septembre 2015, Ibrahim Ag Nock, a promis de faire du vœu du président de la République Ibrahim Boubacar Keita une réalité, à savoir la création d’emplois massifs. Il a également ajouté que l’emploi est un défi qu’il convient de relever. Mission accomplie, avec un bond en avant constaté chaque année dans la réalisation des activités. Pour preuve, en 2017, l’Anpe a réalisé plus de 88% des activités prévues. Et Nock promet de faire mieux en 2018.

 Mme Diarra Raky Talla

Mme Diarra Raky Talla tient avec brio les rênes du ministère du Travail, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, un département stratégique et transversal.

Elle a dû puiser dans les enseignements cumulés de son parcours professionnel dans les cabinets ministériels où elle fut Chargée de mission au ministère de l’Alphabétisation, des Langues nationales, au ministère de l’Education nationale, puis au ministère des Maliens de l’Extérieur.

Après des débuts difficiles, elle a vite trouvé la parade en nouant un dialogue constructif avec les partenaires sociaux. En effet, pour l’apaisement du climat social, Diarra Raky Talla a initié une série de rencontres avec les quatre centrales syndicales au Mali : l’Union nationale des Travailleurs du Mali (Untm), la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (Cstm) la Confédération malienne du travail (Cmt) et la Centrale démocratique des Travailleurs du Mali (Cdtm). La Ministre a demandé à ses partenaires syndicalistes d’observer une trêve dans les grèves intempestives compte tenu de la situation difficile que traverse le pays. « Je suis ici pour améliorer le dialogue social et pour maintenir la stabilité sociale », déclarait Raky Talla.

Elle était parvenue à éteindre le feu en rappelant quatre grands chantiers de son département : l’extinction du protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicalistes ; l’harmonisation des primes et indemnités ; l’élection professionnelle et la révision de la politique salariale en 2018.

Ce dialogue instauré constitue toujours le crédo des relations entre Mme Diarra Raky Talla et les partenaires sociaux. D’où l’accalmie du front social. C’est à saluer !

Hamadou Konaté

Hamadou Konaté mérite de figurer chaque année dans le Top 50 des personnalités marquantes du Mali. Il est sans conteste le meilleur ministre de la République. Raison de son maintien dans le gouvernement depuis le 8 septembre 2013. Il a géré la Solidarité, l’Action humanitaire et la Reconstruction du nord avant que ce dernier segment ne soit amputé du Département.

Hamadou Konaté détient les clés de la réussite : le travail. Et il en use à bon escient. Les Maliens constatent et témoignent aisément qu’il est l’un des rares ministres à n’avoir jamais été impliqué dans un quelconque scandale, magouille, corruption, détournement de deniers publics, favoritisme et népotisme. Mêmes ses adversaires, voire ennemis le respectent tant le ministre Konaté incarne les valeurs requises à la gouvernance publique de la portion de missions qu’il détient.

Durant ces quatre dernières années, Hamadou Konaté a fait passer en Conseil des ministres plusieurs dossiers qui font le bonheur de millions de Maliens dans les domaines social et humanitaire. Parmi les plus significatifs, il faut noter le projet de loi portant code de pensions des fonctionnaires, des militaires et des parlementaires ; un projet de décret fixant les modalités d’application de la Loi n°2016-058 du 27 décembre 2016 instituant les pupilles en République du Mali ; un projet de décret fixant le cadre organique de la Direction nationale du Développement social ; un projet de décret portant approbation de la Politique nationale de Protection sociale au Mali et le Plan d’Actions de la protection sociale 2016-2018 ; un projet de décret portant modification du Décret n°03-482/P-RM du 17 novembre 2003 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement du Centre national d’appareillage orthopédique du Mali (Cnaom) ; un projet de décret portant modification du Décret n°02-287/P-RM du 30 mai 2002 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’Observatoire du développement humain durable et de la Lutte contre la Pauvreté.

Ses actions dans le cadre de la construction des infrastructures au nord du Mali et d’appui aux réfugiés maliens se passent de tout commentaire.

Maïmouna Sidibé Coulibaly

Maïmouna Sidibé Coulibaly, 47 ans, fondatrice et dirigeante de la prestigieuse entreprise Faso Kaba dont le siège est à Yirimadio sur la route de Ségou. C’est une grande dame du Mali qui vient d’être récompensée du Prix Africain de l’Alimentation décerné par la Banque Africaine de Développement (Bad) au mois de septembre dernier, après avoir reçu, en 2010, la distinction du magazine African Business, qui saluait ainsi son approche et sa stratégie novatrices en matière de développement agricole. A l’heure actuelle, la société Faso Kaba fait la fierté du Mali par sa renommée internationale en matière de production et de distribution de semences certifiées.

Depuis la création de Faso Kaba à Bamako sous forme de Société à responsabilité limitée enregistrée au Registre du Commerce le 08 août 2007, cela fait dix bonnes années que Mme Coulibaly Maïmouna Sidibé consacre à travailler sur les semences, la production, la distribution et l’amélioration des cultures pour permettre aux agriculteurs du Mali et d’autres pays d’Afrique d’accroître leur production.

Comme le précise la dénomination de sa société Faso Kaba (pays du maïs) elle a donc commencé par la production de semences améliorées de maïs, avant d’étendre ses activités à la production de semences améliorées de mil, sorgho, niébé, arachide, mais aussi oignons, tomates, choux, pastèques et gombos. Pour un pays doté d’immenses opportunités agricoles, l’activité de Faso Kaba est bienvenue voire même très salutaire.

Boubacar Ben Bouillé

Boubacar Ben Bouillé, directeur général des marchés publics forme avec le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, un duo percutant dans la préservation des ressources financières du Mali. En effet, si le ministre Boubou Cissé est reconnu pour sa rigueur dans la gestion des deniers publics, il a la chance d’avoir un bon directeur général des marchés publics pour réussir sa mission car ceux qui vivaient de la prédation de nos finances sous le couvert de marchés publics fallacieux ont rencontré sur leur chemin l’intransigeant directeur des marchés publics, Boubacar Ben Bouillé, qui a remis au goût du jour le respect des normes et des dispositions légales et règlementaires en matière de marchés publics.

C’est ainsi que par sa vigilance et son sens de la responsabilité, Boubacar Ben Bouillé a fait économiser 200 milliards de nos francs à l’Etat. Ce qui n’est pas négligeable, si l’on sait combien le Mali a besoin de ressources financières à l’heure actuelle.

Youssouf Bathily

Comme nous avions eu à l’écrire une fois, Youssouf Bathily, depuis qu’il a été élu président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, étonne et cartonne, notamment par ses initiatives. Dans les milieux des opérateurs économiques, il se dit que depuis que la Chambre de commerce et d’industrie du Mali existe, il n’y a jamais eu un président de cette institution consulaire qui est autant à l’écoute de ses mandants que lui, notamment pour prendre en charge leurs préoccupations par des actes concrets et non par des discours.

D’ailleurs, c’est l’une de ses caractéristiques de Youssouf Bathily : c’est un homme d’actions. Il parle peu et agit beaucoup. C’est ainsi que, jugé aux actes, il présente un bilan très positif et au vu des infrastructures qu’il est en train de réaliser dont les marchés et centres commerciaux construits ou en chantier, en plus des sièges régionaux de la Chambre de commerce, on ne peut que lui décerner un coup de chapeau.

C’est tellement vrai que les industriels, qui se sentaient jadis marginalisés au sein de cette Chambre qui s’occupait peu ou prou d’eux, ne cessent de lui rendre hommage par la voix de l’Opi, notamment pour avoir accepté de financer des études sur l’environnement de leurs activités afin de proposer des pistes de solutions au gouvernement, entre autres appuis apportés au secteur industriel.

Adama Tounkara

Le magistrat colonel Adama Tounkara est en train d’abattre un travail de titans à la tête de l’Office central des stupéfiants du Mali dont les résultats sont salués par plusieurs partenaires du Mali dont l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (Onudc).

Malgré des moyens limités, rapportés à l’ampleur de la lutte contre le trafic de drogue au Mali, le magistrat colonel Adama Tounkara sait compter sur l’engagement et le sérieux de ses collaborateurs de l’Ocs qui sont toujours sur la brèche, appuyés en cela par tous les services nationaux de prévention et de lutte contre la drogue dont il ne cesse d’ailleurs de magnifier, à chaque fois que l’occasion se présente, la bonne coopération dont font preuve l’ensemble de ces services.

En allant jusque dans les champs situés dans le cercle de Yanfolila pour détruire les cultures de cannabis auxquelles s’adonnent des paysans, l’Office central des stupéfiants fait donc preuve de vigilance et de rigueur dans l’accomplissement de ses missions, pour lesquelles il a besoin des encouragements et soutiens de tous les enfants du Mali.

Nina Wallet Intallou

Mme Nina Wallet Intallou est arrivée à la tête du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme avec beaucoup de défis à relever pour deux sous-secteurs socioprofessionnels importants du Mali, mais qui méritent encore plus d’attention. Mais la déjà ex première vice-présidente de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (Cvjr) a prouvé qu’elle a une idée précise des enjeux de son portefeuille pour poser les actes salutaires attendus, comme l’organisation du premier Salon international de l’Artisanat du Mali pour booster ce sous-secteur. Ce qui fut une réussite.

Ancienne élue locale à Kidal (1999-2004), notamment aux postes de 1ère adjointe au maire de la Commune de Essouk et 4è vice-présidente du Haut conseil des collectivités territoriales du Mali (1999-2011), elle a été surtout présidente de l’Organisation du Festival d’Essouk « Nuit saharienne » dont le menu principal est composé d’artisanat et de tourisme.

Diplômée en droit public à la Faculté des Sciences juridiques et politiques (Fsjp) de l’Université de Bamako, Mme Nina Wallet Intallou est aussi détentrice d’un diplôme en comptabilité générale du cours Loko d’Abidjan.

Aly Coulibaly, Directeur Général des Douanes

 Celui qui est le directeur général des douanes depuis le 28 décembre 2016, soit un an jour pour jour, pèse 585 milliards dans le Trésor public. En français facile, c’est grâce à Aly Coulibaly que les fonctionnaires du Mali touchent leurs salaires à temps. Si aujourd’hui Aly Coulibaly est enrhumé, les travailleurs maliens toussent ainsi que l’ensemble des populations. Heureusement que jusque-là, l’Inspecteur des douanes de classe exceptionnelle se montre à hauteur de la mission à lui confiée par les plus hautes autorités. D’ailleurs, il fait mieux que l’objectif de recettes mensuelles de 48 milliards qui lui a été assigné. Exemples concrets : la Direction générale des douanes a généré 49 milliards au mois de juillet ; 50 milliards en août, et…51 milliards au mois de mars. Ces chiffres n’ont jamais été atteints dans l’histoire des douanes maliennes où Aly Coulibaly a battu tous les records possibles.

A la fin de ce mois de décembre, Aly Coulibaly devrait dépasser l’objectif de recettes annuelles de 585 milliards. En 2018, plus de 600 milliards de Fcfa ont été assignés à la direction générale des douanes. Ce qui ne tourmente outre mesure le patron des douanes maliennes.

Aliou Boubacar Diallo, PDG de Wassoul’Or

Aliou Boubacar Diallo est un homme d’affaires qui pèse lourd dans son domaine, les mines. Il est le Président directeur général de Wassoul’Or, première tentative d’exploration et d’exploitation d’une mine d’or industrielle au Mali à capitaux essentiellement nationaux et de «Petroma Inc Canada », société canadienne spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz au Mali.

Bien que le Mali soit le troisième producteur d’or du continent africain, après l’Afrique du Sud et le Ghana, Aliou Boubacar Diallo a été le premier Malien à ouvrir en février 2012, une usine de production. Plusieurs années de recherche et d’exploration ont été nécessaires à la réalisation de ce projet minier à haut potentiel. Le principal gisement dont l’exploitation a commencé en février 2012 (paralysée depuis mars 2012 essentiellement à cause d’une mauvaise adaptation des procédés de traitement aux réalités du minerai) couvre 2 % de la superficie du permis d’exploitation de Wassoul’Or. Il aurait des ressources en or d’un minimum de 1,9 million d’onces (58,6 tonnes) de métal. Les autres gites potentiels satellites à l’intérieur du permis d’exploitation de Wassoul’Or (Traoréla, Kobada, Daoulila, Satiguila) décelés par grille de géochimie du sol seront également explorés et éventuellement développés en cas de découverte de stock économique en vue d’augmenter la production et la durée de vie de la mine.

Avec Petroma, les essais de production d’électricité avec le gaz découvert ont débuté et se poursuivent

HABIB SISSOKO

Habib Sissoko est le dirigeant sportif malien le plus titré de tous les temps au sens des responsabilités occupées dans l’Administration du sport aux plans national, sous régional, africain et mondial. Dans son domaine, il est aujourd’hui sans conteste la plus grande fierté du pays. Grâce à lui, le Mali est présent sur tous les fronts dans les assemblées sportives mondiales.

Ceinture noire 3è dan de judo, plusieurs fois champion du Mali et olympien de Moscou en 1980, Habib Sissoko a été révélé au public en 1997, quand il devient président de la Fédération malienne de judo. Une étoile de dirigeant hors pair venait de renaître en l’ancien sportif de haut niveau.

A partir de l’année 2000, les honneurs s’enchaînent sans discontinuer pour le natif de Niaréla, qui collectionne les distinctions et les promotions : président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) en 2000 ; directeur de développement à la Fédération internationale de judo (FIJ) en 2008 ; membre du Bureau exécutif de l’Ucsa en 2011 ; président de l’ACNOA Zone II (Association des Comités nationaux olympiques de la Zone II de l’Afrique) en 2013 ; membre du Comité exécutif de l’Acnoa (Association des Comités nationaux olympiques) toujours en 2013 et président de l’Union africaine de Judo (UAJ) en 2016.

Nul besoin ici d’énumérer les multiples actions consenties en faveur du sport malien dont Habib a beaucoup contribué à la promotion et au développement. Avec Habib Sissoko, c’est le Mali qui est cité en bien partout et le sport malien qui va de l’avant.

Avec les premiers Jeux nationaux de la Jeunesse (24-31 décembre 2017), il vient d’ajouter une autre flèche à l’arc du Cnosm dans le cadre du dialogue et de la paix.

Habib mérite amplement sa place dans le Top 50.

Jean Claude Sidibé

Au mois d’août dernier, Bamako a abrité l’Afrobasket féminin 2017 dont l’organisation a été confiée au Mali par le Comité exécutif de Fiba-Afrique. Une confiance placée en notre pays grâce aux efforts du président de la Fédération malienne de basket-ball (Fmbb), Jean Claude Sidibé et aux résultats engrangés par le Mali dans cette discipline au plan international.

Depuis son élection à la tête de la Fmbb en mars 2013, Me Jean Claude Sidibé a mis en œuvre la plupart des chantiers promis. Et les résultats ont suivi. A ce titre, faudrait-il mentionner les performances continentales des cadettes de l’équipe nationale dans le domaine du basket féminin où elles sont championnes d’Afrique à tous les coups et sont championnes en titre !

Les seniors dames ont remporté les Jeux africains de Brazzaville en septembre 2015, pour ne rappeler que ces titres.

Me Jean Claude Sidibé est un avocat, diplômé de l’Ecole nationale d’Administration du Mali (Maitrise en droit privé), de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (Dess en management), du Centre d’études financières économiques et bancaires (Cefebs) de Marseille (Dess en banques et Systèmes financiers). Il a longtemps exercé comme conseiller juridique de plusieurs banques. Il a également enseigné comme Professeur assistant à l’Ena de Bamako et a été juge consulaire au tribunal de Commerce de Bamako. Il gère aujourd’hui aussi bien son Cabinet que la Fmbb.

Boubacar Baba Diarra

Le premier mérite de ce général de police, c’est d’avoir accepté de renoncer à briguer sa propre succession à la tête de la Fédération malienne de football à un moment où son bilan est des plus élogieux de l’histoire du football malien. Et cela en un seul mandat. Boubacar Baba Diarra l’a fait pour la réconciliation de la grande famille du football. Peu importe ce qu’il est advenu de cette réconciliation.

Si à la fin de son premier mandat, le président Ibrahim Boubacar Kéïta peut présenter un bilan digne de ce nom, ce sera en grande partie grâce aux fabuleux résultats obtenus dans le domaine du football. Ceux-ci plaident incontestablement en sa faveur. Et le maître d’œuvre de ces acquis indélébiles n’est autre que Boubacar Baba Diarra. Entre autres acquis: les Aigles Cadets, c’est-à-dire les moins de 17 ans, ont honoré le Mali en remportant pour la première fois dans l’histoire du pays en sélection une Coupe continentale, en 2015 et ont récidivé en 2017.

Mieux, en 2016, le football malien a réussi un coup inédit dans l’histoire de la discipline au Mali, avec la qualification de toutes les catégories possibles de sélections nationales aux différentes phases finales continentales : les cadets, les juniors, les seniors et les dames. Pour un pays  en crise, c’est bon pour le moral.

M’Bouillé Koité

M’Bouillé Koité est le lauréat du Prix Découvertes RFI 2017. C’était le 9 novembre dernier dans les locaux de RFI par un jury présidé par Singuila, artiste français d’origine congolaise. Après délibération, le jeune de 27 ans a devancé dans les votes la rappeuse – et sa compatriote Ami Yèrèwolo – et le Mauricien, Hans Nayma.

Issu d’une famille de griots et musiciens, le fils d’Habib Koité (autre virtuose de la musique malienne), n’en est pas moins un artiste de son temps. Dès son plus jeune âge, il s’est intéressé à la musique, même si c’est d’abord pour le football qu’il commence à vibrer. Il délaissera ce sport pour se consacrer à ses études. Mais la fibre artistique le reprendra rapidement et c’est ainsi qu’en 2008, il entre à l’Institut National des Arts. Deux ans plus tard, il en sort diplômé de la section musique. En 2014, il est remarqué dans le télé crochet  « Island talent Africa ». En 2016, il obtient le Trophée Tamani d’or de la « Révélation » et le trophée Africa-Show du Meilleur Artiste du Mali. Considérations !

50 personnalités qui ont marqué année 2017

Source: Aujourd’hui-Mali

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