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Edito : Parcours entaché d’erreurs graves

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Cela fait cinq ans que nous accordions une attention particulière aux propos et gestes d’IBK. Candidat aux présidentielles puis Président de la République, son parcours est riche d’enseignements à tirer. IBK est un président non flexible comme le réclame l’ordre normal des choses au gré des circonstances. Propos inappropriés, actions mal réfléchies aux conséquences fâcheuses…, les Maliens ne retiennent de lui que des choses négatives. Une malheureuse fin pour celui qui se rappelle de l’estime dont il bénéficiait.

IBK commence les bourdes lors des campagnes présidentielles en traitant ses prédécesseurs (Alpha et ATT), son adversaire (Soumaïla Cissé) responsables de la situation pénible que le peuple traverse. Renforcé suite à son élection, il fait  la critique des deux anciens présidents son sport favori. Pis, il lance une poursuite judiciaire contre ATT pour haute trahison avant de le blanchir et s’agripper à sa cote de popularité pour motif : La réconciliation.

Le terme, nous avons tous intérêt à ce qu’il soit une réalité au Mali. Cela est possible si nous acceptions de se dire la vérité. L’exemple doit venir d’abord du président de la République. Cela manque dans ses habitudes. A chaque sortie, il dit se battre au nom du peuple. Mais de quel peuple s’agit-il ? La population est déçue ; son parti politique est le plus malheureux au monde pour la simple raison qu’il ne l’a  jamais accordé de l’importance. Il est sorti mains vides de ce quinquennat; la CMP s’est effritée pour  manque de considération. Des partis ont quitté le navire et d’autres sont sur le point ; l’opposition, IBK voit en elle une ennemie. Que c’est malheureux de voir un président se rabaisser aussi bas !

Quant aux groupes armés signataires de l’accord de paix, IBK grelotte devant eux. Pour preuve, la CMA est le maitre dans la résolution de la crise. Elle dicte ses lois en fonction de ses intérêts. Et voilà, IBK est sur le point de miser gros pour certains rebelles qu’il qualifie d’hommes aux paluches non ensanglantées de sang. Cette politique fâchera et qu’il ne soit pas surpris de la réaction des militaires détenus dans l’affaire dite bérets rouges.

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Boubacar Yalkoué

Source: Le Pays

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