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Edito: Nous vivons dans un Etat policier !

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Avec le régime insensible d’Ibrahim Boubacar Kéita, nous vivons dans un Etat policier. Les Maliens vivent dans un état policier marqué par des violences de tout genre. Le phénomène est crucial dans ces zones du Centre et du Nord qui échappent totalement au contrôle du régime où les terroristes font vivre le calvaire aux populations. Le but recherché est d’asseoir leur pouvoir.

En plus de cet état de fait, le tableau du régime insensible du Kankélétigui est très sombre s’agissant de la défense des droits de l’homme. Répressions violentes des rassemblements pacifiques, marches de réclamation de ses droits, persécution des défenseurs des droits de l’homme, viols et violences à l’égard des femmes, persécution des hommes politiques pour changement de position, intimidations et menaces des journaliste sont les caractéristiques du régime du Mandé Mansa. Leur intolérance à l’égard de la dissidence n’a fait qu’aggraver la crise des droits humains.

Le gouvernement a décidé de pratiquer la violence contre tous les manifestants et a donné l’ordre à la Police de ne pas tolérer ceux qui veulent réclamer leurs droits. Les femmes de l’huicoma ont été gazées devant l’Assemblée nationale. La marche des jeunes du mouvement ‘’Wati Sera On a tout compris’’ a été réprimée dans le sang. La liste n’est pas exhaustive.

Les quatre années de la gestion chaotiquement chaotique du pouvoir  a été difficile pour toutes les catégories socio professionnelles : journalistes, défenseurs des droits de l’homme, politiques, femmes, enfants…

Face à ces violations, les responsables des droits de l’homme n’ont pas manqué d’interpeller les gouvernants à protéger les couches sociales qui œuvrent pour le bien être de la société. Ils ont cependant appelé à l’union sacrée des acteurs pour mettre un terme aux violations des droits de l’homme, de manifestations, et d’expressions. Force est de constater que ces violations portent un coup d’arrêt à la marche des peuples. Car, les leviers  de développement du pays, voire du continent sont les victimes de ces violations provoquées et entretenues par une minorité soucieuse de leur devenir. Ce sont des attitudes qui portent  atteinte à la dignité humaine.

Il est temps que ces pratiques d’une autre génération cessent au Mali. Le gouvernement dans un premier temps doit se démarquer totalement de violation des droits humains, mais aussi, il  doit avoir le souci à rendre justice à l’encontre de ceux qui portent atteinte aux droits de l’homme.

Si  l’Etat se porte garant à rendre  justice et est disposé à accompagner les acteurs de lutte contre les violations dans leur travail de tous les jours, on peut dire sans risque de se tromper que le Mali est à bout de souffle de la crise  socio politique.

Edito Nous vivons Etat policier

Aliou Touré

Source: Le Démocrate

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