Mme Diakité Fatoumata N’Diaye, secrétaire générale du Gouvernement
C’est l’incarnation parfaite de l’efficacité dans la discrétion. Née à Bamako en avril 1954, Fatoumata N’Diaye est la mémoire vivante des différents gouvernements du Mali depuis plus d’une décennie. Ceux qui ne la connaissaient pas lorsqu’elle était ministre doivent retenir que c’est elle qui occupe aujourd’hui le poste stratégique de secrétaire générale du Gouvernement. En français facile, c’est elle qui rédige et signe les communiqués du Conseil des ministres. Tous les mercredi soirs, la plupart des Maliens suivent le journal télévisé pour s’informer des décisions fortes adoptées par le gouvernement, des communications entendues et des nominations faites. C’est l’œuvre de Mme Diakité Fatoumata N’Diaye, une fonctionnaire qui justifie d’un cursus et d’un parcours professionnel impressionnants. Mais sachez que derrière ce communiqué du Conseil des ministres, se cache un travail de titan, depuis la préparation des dossiers à discuter en passant par la préparation des décrets à examiner jusqu’au compte rendu de séance pour aboutir au communiqué du Conseil des ministres.Après l’Université des sciences sociales de Toulouse, où elle obtint en 1976 une maîtrise en Droit civil, Mme Diakité décroche un DEA dans la même spécialité, à l’Université de Paris I, Panthéon Sorbonne. L’Administrateur civil intègre la Fonction publique en 1983. Elle en gravit tous les échelons en occupant plusieurs portefeuilles ministériels pendant une décennie, entre 1991 et 2000. En avril 2002, elle est nommée Médiateur de la République.
D’octobre 2003 à novembre 2005, elle est vice-présidente de l’Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie, avant d’en prendre les rênes de novembre 2005 à décembre 2007. Après une mission bien remplie, l’Officier de l’ordre national du Mali revient au Secrétariat général du Gouvernement jusqu’à nos jours. Mérité !
Mamadou Coulibaly, Pdg de la Sifma
ll est le Président directeur général de la Sifma (Société immobilière et foncière du Mali). Son crédo: construire pour les Maliens. Avec un petit capital personnel et quelques dizaines d’hectares acquis auprès d’un oncle dans la zone de Sénou (Bamako), le Pdg de la Sifma se lance en 2004 dans la bataille de l’immobilier et ambitionne alors de proposer une offre de construction de qualité aux Maliens.
En un peu plus de dix ans, l’objectif est atteint car la Sifma a aujourd’hui des investissements sur des superficies de 600 hectares. C’est dire que la société a grandi, même si les difficultés demeurent. La principale contrainte est l’accès aux financements car trouver des capitaux pour construire des maisons, ce n’est pas évident. Mais grâce à un premier appui de la Banque de l’habitat du Mali (Bhm), puis de Shelter Afrique, une filiale de la Banque africaine de développement (Bad), et d’autres partenaires, la Sifma a pu faire face à ses engagements et même se développer. La difficulté réside toujours dans le foncier, qui constitue une véritable épine dans le pied des acteurs du secteur.
S’associer à l’Etat, dans le cadre du partenariat public-privé pour la réalisation de logements sociaux a pourtant permis à l’entreprise d’atteindre une autre envergure. Elle s’internationalise. Sifsen a été créée au Sénégal et les filiales de Côte d’Ivoire, du Togo, et du Congo Brazzaville devraient voir le jour.
C’est la Sifma qui a bénéficié de la construction de 350 logements sociaux à Kati en 2011, des 850 logements sociaux destinés aux militaires à Sébénicoro, des 500 logements sociaux à Tabacoro.
Sans oublier que la société demeure profondément enracinée dans une dynamique de partage de bénéfices avec les populations. A l’image de la remise annuelle par la Société de kits scolaires à 350 enfants qui prennent part aux cours de vacances organisés par l’Union des jeunes pour le développement de Badialan (Ujdb). De belles œuvres !
Mamadou Sinsin Coulibaly, président du CNPM et propriétaire de plusieurs entreprises
Elu le 10 octobre 2015 à la tête du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), avec un total de 109 voix sur 119, le sexagénaire Mamadou Sinsi Coulibaly connaît ainsi la consécration d’une belle carrière d’homme d’affaires qui entend, par son arrivée à la tête de l’organisation patronale, remettre l’entreprise au cœur de la relance économique du Mali. Cet homme discret, mais très efficace est un touche-à-tout car il est dans les médias, l’imprimerie, l’assurance, l’agrobusiness, la restauration, les nouvelles technologies. Il a su ainsi construire un empire d’affaires qui pèse plusieurs milliards de nos francs à l’heure actuelle.
Madou Coulou, comme on l’appelle dans les milieux d’affaires, est le promoteur d’une des plus grandes fermes de l’Afrique de l’ouest qui se singularise par la variété des espèces agricoles et animales cultivées. En effet, grâce à lui, le Mali peut se targuer d’être aujourd’hui entré dans le cercle très restreint des pays cités comme grands producteurs d’autruches dans le monde. Et il faut se rendre dans la partie de la forêt de Faya qu’il est en train d’exploiter, suite à un accord avec le Gouvernement, pour se rendre compte que Mamadou Sinsi Coulibaly est un des grands pionniers du développement du Mali. A ce titre, il a reçu les félicitations du ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Nina Walett, émerveillée par ce qu’elle a trouvé sur place comme réalisations.
Arouna Modibo Touré, Pdg de Pmu-Mali
Avouons-le et répétons-le autant de fois possibles : la nomination de Arouna Modibo Touré à la tête du PMU Mali est le choix le plus judicieux opéré par le président Ibrahim Boubacar Kéïta depuis qu’il est à la tête du pays. Cela d’autant plus qu’à son arrivée, la société du Pari mutuel urbain du Mali était en lambeau et croulai sous le poids d’un manquant de 34 milliards de FCFA à cause d’une mauvaise gouvernance sans précédent. L’entreprise était même en passe de mettre la clé sous le paillasson.
Autre passif hérité par Arouna Modibo Touré en plus de la crise de trésorerie : la tension sociale et syndicale au sein du PMU Mali.
Ce rappel s’imposait pour évaluer à sa juste valeur le résultat atteint par le jeune PDG en moins de temps qu’il n’en faut.
En effet, aujourd’hui, grâce à la clairvoyance de celui qu’on appelle affectueusement “Papou Touré”, la confiance est réinstaurée entre la direction et le personnel ; les cadres et agents compétents sont appelés au service ; les parieurs ont repris le chemin des kiosques ; l’argent est aux parieurs et les gains à la nation. Tout est rentré dans l’ordre (ce dernier mot est très connu par les parieurs, mêmes les plus analphabètes).
Pour le bonheur des parieurs, tous les records en matière de masses à partager et de recettes globales ont été battus sous le règne d’Arouna Modibo Touré. A cela s’ajoute l’apport inestimable de la société PMU Mali au trésor public. Chapeau bas pour ce diplômé de grandes écoles comme Sciences Po de Paris, l’Ecole supérieur de commerce et des affaires de Paris, appelé à occuper un jour d’autres plus hautes fonctions. Sans aucun doute !
Arouna Modibo Toure doit plus accepter plus communiquer sur les réalisations du PMU MALI qui de nos jours est incontournable. Les medias ne peuvent que distiller les informations auprès du peuple.
Moussa A. Diallo, Président de l’Apbef
Le secteur bancaire est en train de progresser avec le développement du réseau et avec le développement monétique. Aujourd’hui, nous sommes des banques citoyennes au service de la population, des banques qui sont là pour la diffusion des services bancaires et des produits financiers, exclusivement dans l’intérêt des populations Maliennes. Nous sommes au service de nos concitoyens.” Telle est la conviction de Moussa Alassane Diallo, aux commandes de la Banque nationale de développement agricole (Bnda) depuis février 2006.
La Bnda est une banque qui a en charge le financement de l’économie du Mali. A ce titre, elle intervient essentiellement sur le segment qui compose le tissu économique du Mali et particulièrement le secteur de l’agriculture qui est au cœur de métier de la Bnda.
S’agissant du financement de l’agriculture, la Bnda apporte à la fois les crédits à court terme pour le financement des intrants agricoles, le financement de la couverture des besoins de trésorerie des exploitations agricoles, mais aussi le financement de la commercialisation des produits agricoles. La Banque intervient aussi pour mettre en place des crédits à moyen et long termes pour le financement à la fois des équipements agricoles, mais aussi des infrastructures en milieu rural.
Moussa Alassane Diallo est aussi le président de l’Apbef-Mali (Association professionnelle des banques et établissements financiers), une association faitière des banques et établissements financiers exerçant leurs activités au Mali. Elle a pour but de créer et d’entretenir des rapports utiles entre ses membres; de veiller à l’unité des règles qui doivent régir ses membres; de procéder à la collecte de données et informations intéressant la profession et de réaliser des enquêtes ou études susceptibles d’éclairer l’action des membres et d’améliorer leur image auprès de la clientèle et des autorités; de mettre en commun les renseignements sur la solvabilité et la moralité de leurs clients et de participer par des actions diversifiées à la formation permanente des préposés de ses membres en vue de garantir le professionnalisme dans le système bancaire etc.
Avec l’Apbef, Moussa Alassane Diallo a institué la Journée des banques et établissements financiers du Mali et les Journées de concertation entre les banques et la presse privée.
Modibo Kane Kéïta, Directeur Général de la Douane
Cet inspecteur général des douanes de classe exceptionnelle mérite de figurer dans le livre des records du Mali. En effet, à la tête de la Direction générale des douanes, Modibo Kane Kéïta a atteint des cimes de recettes jamais égalées en République du Mali avec 45,7 milliards de Fcfa enregistrés en mai 2016. A un mois de la fin de l’exercice budgétaire 2016, il a mis dans la cagnotte 44,7 milliards de Fcfa au titre des recettes mensuelles de novembre 2016. En octobre, les recettes étaient de 44,3 milliards de Fcfa.Après une baisse de régime constatée au cours des mois de juillet et d’août, Modibo Kane Kéïta avait promis de finir l’année en beauté en honorant les objectifs de recettes annuelles qui s’élèvent à 488 milliards de Fcfa. C’est mission accomplie car quelques soient les résultats de ce mois de décembre, la Direction générale devrait dépasser les objectifs annuels.
Depuis l’arrivée à la tête des douanes maliennes de l’inspecteur général Modibo Kane Kéïta, le Trésor public n’a jamais été autant renfloué d’argent provenant des douanes. Modibo Kane Kéïta est un grand méritant !
Moussa Timbiné, 1er vice-président à l’Assemblée nationale
Quelle ascension fulgurante que celle de ce mathématicien et physicien de formation, originaire de Bandiagara ! À 42 ans, Moussa Timbiné est l’une des figures montantes du Rassemblement pour le Mali (Rpm) et du paysage politique malien.
Conseiller municipal depuis 2004 à la mairie de la commune V du District de Bamako, il a été élu député dans la même commune lors des élections législatives de 2013. À la fois président du groupe parlementaire Rpm à l’Assemblée nationale, et responsable de la jeunesse dans son parti, il est l’un des plus fidèles soutiens du Président Ibrahim Boubacar Keïta. A la faveur du dernier renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, Moussa Tembiné est promu 1er vice-président alors qu’il en était le 6è.
L’honorable Tembiné est diplômé de l’Université des technologies en finances comptabilités et titulaire d’une maîtrise en Math-Physique de la Faculté des sciences et techniques de l’Université de Bamako. Il entame sa carrière professionnelle en qualité d’enseignant au second cycle de Daoudabougou en commune V, avant de la poursuivre au service administratif et financier de la Gtz, agence allemande de coopération, devenue plus tard GIZ.
Racine Seydou Thiam, directeur de la Communication de la Présidence
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années“, dit Corneille, dans le Cid. L’illustration parfaite, c’est Racine Seydou Thiam, directeur de la Cellule de communication de la Présidence de la République. La quarantaine, Racine est le plus jeune cadre malien à occuper ce poste jadis confié à des journalistes d’une certaine expérience professionnelle. Mais, en moins de temps qu’il n’en faut, le jeunot a su remettre sur les rails la Communication de la Présidence, avec souvent même un coup de main à la communication gouvernementale.
Avec son nouveau concept, “Rendez-vous avec Koulouba”, Racine Thiam a acquis ses lettres de noblesse et par la même occasion, il ôte une grosse épine des pieds du Président Ibrahim Boubacar Kéïta qui trouve en lui un “porte-parole” tout indiqué et réellement efficace.
L’opinion a pu constater aisément que depuis l’institution de cette journée de presse mensuelle en collaboration avec la Maison de la presse, les critiques à l’égard des actions du président de la République ont considérablement diminué. La raison ? Racine Thiam donne des explications aussi pertinentes et convaincantes que simples et compréhensibles par le commun des mortels.
Deuxième innovation appréciable de Racine Thiam : l’implication de l’ensemble de la presse dans les visites présidentielles à l’intérieur du pays et dans la couverture médiatique des activités phares de Koulouba. C’est de ça dont IBK avait besoin. Il l’a aujourd’hui.
Ibrahima Diawara, PDG de IBI-Groupe
ll est connu pour la particularité de son secteur d’évolution : les carreaux, non pas en tant qu’importateur comme beaucoup d’autres opérateurs économiques de la place, mais en tant que fabricant. En effet, Ibrahima Diawara est le président directeur général de l’usine Diawara Stones, spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction, notamment les carreaux. Il est promoteur d’une nouvelle usine construite dans le cercle de Bafoulabé, région de Kayes.
Diawara Stones fait des carreaux de marbre, des tables en marbre, les cuirs et les carreaux extérieurs. L’usine a été créée en1995 et devient Diawara Stones en 2006, avec la production du carreau granité.
Selon des données fournies par la direction de Diawara Stones, l’usine de Bafoulabé produit 70 000 tonnes de carbonates de calcium qui est la matière première pour les usines de peintures, 100 tonnes de chaux vives par jour, soit 36 000 tonnes par an et cela pour les miniers, les industries sucrières et l’agriculture.
L’usine de carreaux en marbre a une capacité 600 000m2 par an pour un investissement total de 20 milliards de Fcfa. Construite sur une superficie de 15 hectares, elle est la première unité du genre en Afrique, y compris le Maghreb et l’Afrique du Sud. Grâce à cette usine, le Mali est en tête de peloton sur ce produit haut de gamme.
Diawara Stones exporte ses produits dans la sous-région comme au Burkina Faso, au Sénégal, en Guinée, voire en Côte d’Ivoire. Enfin, Diawara Stones, c’est aussi plus de 500 emplois directs et indirects à Bamako et Kayes. Quel mérite !
Seydou Nantoumé, Pdg de Toguna-Industries
Parti de rien pour se hisser à la tête des entrepreneurs de l’agro-industrie les plus promoteurs d’Afrique, à travers la production d’engrais organiques et chimiques, Seydou Nantoumé suscite aujourd’hui un immense espoir chez les producteurs agricoles maliens à travers Toguna-sa, une des entreprises industrielles les plus dynamiques du Mali de cette dernière décennie. L’enfant de Kama Sindi (dans le cercle de Bandiagara) est convaincu que la terre ne ment pas et que seule l’agriculture peut être le moteur du développement. Cette conviction forte le poussa à créer en 1994 une unité industrielle de production d’engrais qui se classe parmi les plus performantes d’Afrique de l’ouest.
L’ambition de Seydou Nantoumé est de développer une industrie agrochimique malienne pour répondre au vide industriel dans ce domaine fondamental pour un pays agricole comme le Mali. Le but est de couvrir les immenses besoins du pays en matière d’engrais de bonne qualité, à des prix abordables. Aujourd’hui, il ravitaille, en plus du Mali, la plupart des pays de la sous-région en engrais. Il dispose de représentations et d’usines d’engrais au Burkina Faso et au Sénégal.
Mieux, Seydou Nantoumé est le propriétaire de l’usine de phosphate de Tilemsi depuis 2009. Il emploie beaucoup de jeunes et évolue aussi énormément dans les œuvres sociales, humanitaires et caritatives. C’est lui qui a financé intégralement la grande mosquée de Bandiagara. Seydou Nantoumé est un ambassadeur !
Bakary Togola, président de l’Apcam
Par son attachement au travail bien fait et son amour pour la terre “qui ne trahit jamais”, selon ses propres mots, Bakary Togola a le mérite d’avoir réussi le pari de l’autosuffisance alimentaire pour l’ensemble des familles de son village (Niamala) où il n’y a aucun chômeur. En effet, grâce à son sens élevé de l’organisation et de la méthode, il est parvenu à inculquer chez tous les jeunes de sa génération dans son village et environnants, le goût de l’effort et l’amour de la terre. C’est naturellement pour ces qualités qu’il va successivement diriger l’Association villageoise de Niamala et le syndicat des cotonculteurs, avant de se voir propulser à la tête de l’Apcam (Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali) où il est à son deuxième mandat.
Bakary Togola est sans conteste l’un des paysans agriculteurs les plus prospères du Mali et de la sous-région avec plus de 200 ha de terre cultivée. Cela mérite d’être encouragé !
Boubacar Tandia, président du Groupe Tandia
Président du Groupe Tandia regroupant des entreprises qui ont pignon sur rue tant dans le commerce que l’industrie, Boubacar Tandia s’est fait beaucoup remarquer lorsqu’il a perdu les dernières élections de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali. En effet, il a renoncé à faire un quelconque recours, reconnaissant sa défaite malgré d’innombrables irrégularités. C’est une facette des qualités de l’homme qui n’a jamais voulu une cassure au niveau du secteur privé malien. Il a passé tout son temps à demander à ses souteneurs de ne jamais avoir des écarts de langage ou de comportement. Cela colle avec l’éducation de cet homme, courtois, honnête et conciliant. C’est parce qu’il a été moulé dans les principes de la solidarité et de l’entraide grâce à l’éducation reçue de son milieu Soninké, ensuite renforcée par son passage dans des organisations comme la Jeune Chambre Internationale et le Rotary Club.
Evoluant dans le commerce, l’industrie et l’agrobusiness où il a su construire un groupe solide, il se distingue surtout pour avoir mis en place une industrie spécialisée dans le carton, la Socinem, pour répondre à la demande nationale et mettre ainsi un coup de frein à l’importation de cartons et surtout d’emballages en carton. Il est aussi l’un des repreneurs de l’unité nationale de production de thé, l’usine Farako qu’ils ont sauvé de la disparition et envisagent d’y développer les activités en les diversifiant.
Mohamed Kéïta, co-fondateur de la société américaine ABD Group
C’est un véritable boute-en-train qui ne recule devant aucun obstacle. Parti de Multicanal (Groupe AFRICABLE) en tant que Directeur Général (1999 à 2006), et où il a commencé comme stagiaire, Mohamed KEITA dans son cheminement vers son destin, a certainement franchi plusieurs marches pour devenir indépendant. Il a crée le Groupe 2M Consulting et en devient le Président Directeur Général. Le groupe se spécialise dans l’impression, l’exploitation de carrière (mobile et fixe), et la rediffusion des chaînes satellitaires de télévision. Ensuite, le Groupe 2M Consulting lance une nouvelle usine de fabrication de tenues au Mali dénommée 2M Textile. Il s’agit de la confection des tenues militaires et scolaires, des tenues professionnelles et toute autre tenue de ville et street wear et le flocage brodé des marques. Durant environ une décennie, 2M Consulting s’impose dans ses domaines de prédilection aussi bien sur le marché malien que dans certains pays de la sous-région.
Mohamed KEITA évolue aussi dans le social. Il a fait des dons de milliers de manuels scolaires (livres et cahiers) à plusieurs établissements scolaires et centres de désœuvrés. Aussi, à titre de rappel, il a contribué fortement à la formation et à la réinsertion des détenus. Parmi eux, certains sont aujourd’hui en emploi stable dans ses services.
A son actif figure aussi la construction de mosquée pour les habitants des villages de Diago et Dio.
Quant à son amour pour le sport en général et le football en particulier, il a été 1er Vice Président du Djoliba et Président de la Commission Media et Marketing de la FEMAFOOT.
L’on ne savait toujours pas que pour ce jeune plein d’ambition et d’énergie débordante, le meilleur était à venir. En effet, aujourd’hui, Mohamed Kéïta est le co-fondateur de la société américaine ABD Group dont il vient d’être reconduit à la tête par ses Administrateurs et Associés à l’instar de Hunter Biden fils du Vice Président Américain Joe Biden.
Le moins que l’on puisse écrire, c’est que cette société frappe fort. Elle a mobilisé environ 90 milliards de FCFA pour la réalisation de projets logistiques d’envergure et de parcs industriels en Côte d’Ivoire, et plus de 66 milliards de FCFA pour le financement d’un grand hôpital.
ABD Group est un des acteurs majeurs du développement et du financement des projets, ainsi que de l’investissement sur le continent africain. Sans oublier que la société est également impliquée dans différentes transactions financières dans plus de 21 pays.
Le Mali n’est pas laissé en reste, pour 02 projets déjà financés et dont celui de l’irrigation encours d’exécution. Actuellement, ABD Group travaille activement avec ses partenaires locaux sur 2 autres projets d’infrastructures majeures à forte intensité d’emplois. Aussi, il y a juste quelques jours, il vient d’introduire une nouvelle banque panafricaine qui doit ouvrir ses portes au Mali. Et très bientôt, il inaugurera son nouveau siège de 5 étages qu’il vient de bâtir à ACI 2000 et où seront abritées certainement ses activités locales.
De toute évidence, on lui reconnaît unanimement sa passion d’homme travailleur et ambitieux. Chapeau !
Yacouba Katilé, secrétaire général de l’Untm
C’est à peine si certains savent que Yacouba Katilé est un cadre de la douane tant sa modestie est légendaire. Cependant, attention ! L’inamovible secrétaire général du Comité syndical des douanes du Mali, promu aujourd’hui premier responsable de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) sait se faire respecter quand il le faut. Il est connu pour quelqu’un qui va jusqu’au bout de ses combats, chaque fois que la cause est noble (grève de l’Untm des 21 et 22 août 2014). Mais, il fait aussi beaucoup de concessions dans tous les cas où les intérêts de ses militants ne sont pas fondamentalement menacés (annulation de la grève de l’Untm des 29, 30 et 31 octobre 2014). Ça, c’est avoir le sens de la mesure, mais surtout du patriotisme !
Dans le cadre du dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux, le chef de l’Etat vient souvent à la rescousse de ses ministres. C’est ainsi qu’il a rencontré quelques fois les leaders syndicaux. A l’occasion de l’une de ces rencontres, on se rappelle que le président de la République avait rassuré ses interlocuteurs de la parfaite conscience qu’il a des difficultés et des conditions archaïques dans lesquelles se trouvent les travailleurs de notre pays. ” Je connais les souffrances du monde du travail et de vos soldats…”, avait confessé IBK.
Ce jour-là, le secrétaire général de l’Untm, Yacouba Katilé, avait rassuré le président de la République de la vision nationaliste et patriotique de sa centrale syndicale: “Nous sommes de cette nation, nous nous battons et nous nous battrons pour cette nation. Notre souci, c’est d’être en phase avec le Gouvernement et de travailler pour l’épanouissement des travailleurs. L’Untm souscrit à la dynamique que vous venez de préconiser. Nous sommes dans la logique de la gestion concertée de l’Etat. Nous ferons en sorte que le Mali reste debout. Nous allons souffrir, mais nous allons nous en sortir”. Discours d’un patriote qui a tenu cette promesse depuis, parce que le Mali est en crise.
Haïdara Aïchata Cissé dite Chato, député à l’Assemblée Nationale
Si les anciens l’ont connue quand elle était secrétaire générale du Syndicat des travailleurs d’Air Afrique au Mali (de 1983 à 1997) et en même temps, secrétaire générale du Syndicat des transports aériens ou lorsqu’elle a été élue députée à Bourem en 2007, Mme Haïdara Aïchata Cissé dite Chato a été véritablement révélée au grand public à l’éclatement de la crise malienne en 2012.
Au cœur de la crise sécuritaire au nord-Mali, Chato a été sans doute celle qui s’est investie personnellement en faveur d’une solution définitive à la crise. Puisque rien n’est de trop pour sa patrie, elle s’est dépensée physiquement, moralement et même financièrement au prix de sa vie pour décrier l’intox du Mnla à travers le monde entier. Elle est passée sur plusieurs plateaux des grandes télévisions étrangères pour défense la cause du Mali, son drapeau, sa devise, sa constitution et l’intégrité de son territoire.
En 2013, elle se présente à élection présidentielle et soutient IBK au 2è tour. Cette lutte patriotique a valu à Mme Haïdara Aïchata Cissé d’être réélue députée à Bourem en novembre 2013. En juillet, elle avait échoué au 1er tour de l’élection présidentielle avant de soutenir IBK au second. Chato se bat pour son pays !
Général Kani Diabaté, présidente de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères
Général Kani Diabaté a deux particularités. Primo, elle est la première femme malienne promue Générale (de brigade) dans l’armée. Avec feue Fanta Konipo (également Générale de brigade), Mme Coulibaly Kani Diabaté fait partie de la première promotion des femmes militaires. Secundo, pour une plus grande ouverture des forces armées aux femmes, Kani Diabaté a été d’un apport inestimable. C’est elle qui a défendu le dossier de l`entrée des jeunes filles au Prytanée militaire de Kati. Aussi, son expertise a été déterminante dans l`intégration des femmes au niveau des corps de la Gendarmerie et de la Garde nationale.
Selon elle, les générations actuelles de femmes doivent jouer leur rôle dans le développement sécuritaire de l’Afrique, plus particulièrement du Mali en cultivant un esprit de paix et de dialogue, de la famille jusqu’au niveau de prise des grandes décisions.
L’actuelle présidente de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères joue un rôle prépondérant dans le cadre de la situation sécuritaire du pays, particulièrement la lutte contre le banditisme résiduel. Elle a 42 ans de service. Hommages !
L’archevêque de Bamako Jean Zerbo
Plus d’un Malien était surpris de voir l’archevêque de Bamako à la clôture de Maouloud de Chérif Ousmane Madani Haïdara le dimanche 18 décembre dernier. Mais cela rentre juste dans le cadre de la collaboration entre les religions au Mali. Jean Zerbo est né le 27 décembre 1943 à Ségou. Prélat catholique, il est l’archevêque de Bamako depuis 1998. Le 10 juillet 1971, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Ségou par Pierre Louis Leclerc, son évêque.
En décembre 1975, il est étudiant à Lyon. C’est en 1982 qu’il retourne au Mali où il est affecté à la paroisse de Markala. Le 21 juin 1988, il est nommé évêque auxiliaire de Bamako, avec le titre d’évêque titulaire d’Accia. Il est consacré le 20 novembre suivant par le cardinal Jozef Tomko, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples.
Le 19 décembre 1994, il est transféré au diocèse de Mopti. Le 27 juin 1998, il devient archevêque métropolitain de Bamako.
Tiébilé Dramé, Président du parti Parena
C’est évident et sans conteste: Tiébilé Dramé est l’animateur numéro 1 de l’opposition malienne sans en être le chef de file. Avec Soumaïla Cissé, Oumar Hamadoun Dicko, Boubacar Karamoko Coulibaly et dans une moindre mesure Sadou Harouna Diallo et Modibo Sidibé, il porte la contestation face aux dérives du régime. Mais de toutes ces personnalités de l’opposition, le président du Parena semble être le plus déterminé à empêcher le pouvoir d’IBK de dormir quand ça ne va pas au pays. En effet, Tiébilé Dramé monte au créneau systématiquement pour dénoncer les scandales. Cela participe de l’ancrage démocratique chaque fois que les actes posés ne font pas atteinte à la sûreté nationale. Et jusque-là, tout va assez bien entre le pouvoir et l’opposition puisqu’aucune situation n’a jamais dégénéré, quelle qu’elle soit.
Mme Seck Oumou Sall, Maire de Goundam
l’issue des élections communales du 20 novembre dernier, Mme Seck Oumou Sall a mis au pilori tous les grands partis politiques du Mali. Candidate indépendante à l’occasion, la maire sortante de la commune urbaine de Goundam (région de Tombouctou) depuis 2004, a raflé la mise face à des partis aussi historiques et puissants (souvent en alliance) que l’Adema, l’Urd et le Rpm, parti présidentiel. Seule contre tous, elle a montré que dans sa ville natale, ses multiples actions en faveur du développement local ne sont pas vaines; au contraire, elles sont bien appréciées.
Politiquement, Oumou Sall est une battante qui a su, au fil des années, s’imposer comme une actrice incontournable. C’est elle qui a fait de Goundam un véritable pôle d’attraction convoité par plusieurs partis politiques.
En matière de genre, Oumou Sall a fait de la promotion de la femme son crédo. Son engagement lui a valu plusieurs reconnaissances nationales et étrangères. La maire de Goundam a du mérite.
Ami Kane, Gouverneur du District de Bamako
Opération Ami Kane !”. Voilà le nom donné à la campagne de déguerpissement des voies et espaces publics enclenchée par le Contrôleur général de Police, Aminata Kane dite Ami Kane et qui l’a propulsée au premier plan après quelques passées dans l’anonymat. Cependant, le nom de cette Dame de fer est resté toujours gravé dans l’esprit des Maliens car elle a fait tache d’huile partout où elle est passée durant ses quarante ans de service.
Après plus d’une décennie de mission bien accomplie comme Commissaire de la Brigade des Mœurs et directrice de la Police judiciaire, le Contrôleur général de Police, Aminata Kane dite Ami Kane a été nommée Gouverneur du district de Bamako par le Conseil des ministres du mercredi 1er juin 2016. C’est un choix personnel et avisé du Président Ibrahim Boubacar Kéïta. Aussitôt installée à ce poste de Gouverneur, Ami initie l’opération qui porte vite son nom et qui vise à assainir la ville de Bamako et à libérer les emprises des voies et espaces publics. Cette opération, qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, est très appréciée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, et aussi par les populations qui commencent à réaliser son bien-fondé. Ce “nettoyage” de Bamako ne pouvait mieux tomber avec l’organisation dans moins d’un mois (13-14 janvier 2017) du sommet Afrique-France à Bamako. Aujourd’hui, Bamako est une capitale digne de ce nom. Grâce à Ami Kane !
Oumar Mariko, président de Sadi
ll est l’opposant historique du Mali depuis sous le régime de Moussa Traoré. De l’avènement de la démocratie pluraliste au Mali dont il est un acteur majeur à nos jours, Oumar Mariko est toujours demeuré cet allié des “Sans voix“. Il fait chemin avec les paysans délestés de leurs terres, les compressés, les travailleurs brimés, les émigrés maltraités et renvoyés comme des malpropres au Mali. Bref, Mariko est le défenseur des causes perdues ou presque. Ce médecin, sorti de l’Ecole de médecine du Mali, ancien membre du bureau de coordination de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (Uneem) de 1979 à 1980 et membre fondateur de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) dont il devient le secrétaire général entre 1990 et 1992, est toujours à couteaux tirés avec le régime du moment. Pendant dix ans, il combattu Alpha Oumar Konaré, puis Amadou Toumani Touré aussi, dix ans durant, et aujourd’hui IBK après avoir cheminé (de manière hypocrite ?) avec celui-ci pendant un temps. Pas plus tard que vendredi 16 décembre dernier, il est signataire d’une motion de censure contre le gouvernement pour plusieurs griefs parmi lesquels l’accord de réadmission avec l’Union européenne qui défraie la chronique actuellement.
Chérif Ousmane Madani Haïdara, le Guide spirituel d’Ansar-Dine
Le dimanche le 18 décembre 2016, au Stade du 26 mars de Yirimadio, le Président Ibrahim Boubacar Kéïta a pris part à la cérémonie de clôture du Maouloud 2016. La cérémonie était organisée par le Guide Spirituel d’Ansar-Dine El Hadj Ousmane Chérif Madani Haïdara. La veille, c’est le chef de file de l’opposition malienne qui était parmi les fidèles du Guide. Faire déplacer un président de la République, chef de l’État, pour venir écouter les prêches de Maouloud est une première au Mali et il faut être Ousmane Madani Haïdara pour réaliser cette prouesse. Cela veut tout dire et suffit à situer le poids de l’homme dans la vie politique nationale. Sa popularité est sans commune mesure. Haïdara est aujourd’hui la seule personne à pouvoir remplir le stade du 26 mars de Bamako d’un claquement de doigts.
Chérif Ousmane Madani Haïdara est né le 12 Mai 1955 à Tamani, cercle de Barouéli, dans la région de Ségou. D`origine chérifienne, c`est-à-dire descendant du prophète Mohammad (PSL), celui qui est communément appelé Haïdara ou Chérif ou Bani ou même Woulibaly, prêche en se basant uniquement sur le Coran et les hadiths du Prophète Mohammad (Psl).
D`abord inscrit à l`école française, son père l`enlève ensuite pour le mettre dans une medersa à Ségou. Il arrête ses études après six ans. Son père le confie à cet instant à un illustre marabout du nom de Bama Worofana. Haïdara reste près de ce dernier jusqu`à la mort de son père. Ensuite, il va entreprendre sa propre autoformation en cherchant toutes les connaissances qui sont nécessaires à la bonne compréhension de l’Islam.
En fin 1979 début 1980, il va en Côte d`Ivoire, précisément à Daoukoro, et fait des séjours dans d`autres villes de ce pays, pour faire des prêches. En même temps, imbu de la science ésotérique islamique, il fait preuve d’un savoir maraboutique sollicité très sollicité. Il a commencé les prêches dès l`âge de 13 ans.
De retour au Mali, Cherif Ousmane Madani Haïdara s’installe à Mopti et continue à faire des prêches en dénonçant toutes les mauvaises pratiques de la société. Il se fait des ennemis, notamment ceux qui profitaient de ces mauvaises pratiques dont la corruption. Il va connaître sa première interdiction de faire le prêche public à Mopti. Contraint de venir à Bamako pour voir les autorités afin de retrouver son autorisation d’exercer son métier de prédication, il profite de l’occasion pour faire quelques prêches qui séduisent beaucoup de gens. Un groupe de femmes lui propose en ce moment de rester à Bamako et de continuer à véhiculer son enseignement qui met le doigt sur les tares de notre société. Il accepte la proposition et reste à Bamako où il va connaître sa deuxième suspension, à cause des propos qu`il tenait. En effet, il lui fut interdit de faire ces prédications sur les places publiques. Il organisait alors des séances de prêches chez lui. Les fidèles qui étaient convaincus, venaient suivre ces prêches et les enregistraient sur des cassettes audio. C`est ainsi qu`il a pu véhiculer son enseignement tout en étant sous embargo.
Ses fidèles ont eu l`idée de créer une association pour l’aider à véhiculer son enseignement. Au début, ils s’étaient proclamé “Ton de Haïdara”, mais c`est lui-même qui va proposer un autre nom, “Ansar-Dine” comme au temps du Prophète Mohammad.
Ançar-dine est devenu peu à peu une institution par le nombre de personnes qui la composent et le nombre de pays d`implantation. La suite, c’est connu !
Harouna Sankaré, guide religieux et Maire de Ouenkoro
Le guide religieux de l’Association islamique Al-Iman Billah a réussi une expérience inédite dans l’histoire du Mali : faire présenter une seule et unique liste consensuelle à une élection. Oui, à l’occasion des élections communales du 20 novembre dernier, les populations de la Commune rurale de Ouenkoro, dans le cercle de Bankass, région de Mopti, et l’ensemble des partis politiques présents dans localité ont décidé, de commun accord avec le maire sortant, Cheick Harouna A. Sankaré, d’aller tous en alliance sur une liste tractée par ce dernier. Même le bureau municipal a été convenu avant le scrutin. Une première en République du Mali.
Qu’est-ce que ce maire, élu en 2009 sous la bannière du Psp mais aujourd’hui militant de l’Udd, a-t-il bien pu faire pour susciter un tel engouement à son égard ? Tout simplement, il aide la communauté.
En effet, en 2010, c’est le maire lui-même qui a payé la totalité de l’impôt de sa commune, soit 18,525 millions de Fcfa; il offre une moto à chacun des 22 chefs de village de sa commune; il réalise en partenariat avec l’Union Européenne une zone pastorale à 170 millions de Fcfa; il aménage une mare de 32 km2 où les animaux peuvent s’abreuver pendant 7 mois après l’hivernage. A son actif figurent aussi 4 châteaux d’eau, plusieurs forages, un centre de santé, des écoles (en partenariat avec Villepinte en France) et un parc de bétail, pendant son premier mandat. Le maire a offert une Mercedes au sous-préfet, et à ses 1er et 3è adjoints. Ce qui fait de lui un maire qui sert ses populations au lieu de se servir d’elles.
Alors, les populations ne pouvaient offrir meilleure récompense à Cheick Harouna A. Sankaré que de lui renouveler leur confiance.
L’imam Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali
L’imam Mahmoud Dicko, originaire de larégion de Tombouctou, préside depuis 2008 le Haut conseil islamique duMali (Hcim). Il est à son deuxième mandat à la tête de cette structure, objet de beaucoup de convoitises. Ancien professeur d’arabe, il devient au début des années 1980 l’imam de la mosquée de Badalabougou à Bamako. Mahmoud Dicko se réclame du courant wahhabite de l’islam. En 2009, il s’oppose au projet de code des personnes et de la famille au Mali présenté par le gouvernement et obtient, grâce à une mobilisation importante, sa révision.
En 2013, il affirme que l’intervention de l’armée française au Mali, en appui à l’armée malienne contre des groupes djihadistes armés, n’est pas une agression contre l’islam, mais que la France a volé au secours d’un peuple en détresse, qui a été abandonné par tous ces pays musulmans à son propre sort. L’homme défraie souvent la chronique par ses déclarations. Par exemple : le 25 novembre 2015, après l’attentat du Radisson Blu de Bamako, il confie sur les médias étrangers: “Les terroristes nous ont été envoyés par Dieu pour nous punir de la promotion de l’homosexualité, importée d’Occident et qui prospère dans notre société”. Le 12 décembre 2015, à la grande mosquée de Bamako, Mahmoud Dicko déclare que le djihadisme est une “création des Occidentaux” et de la France afin de “recoloniser le Mali”. Le30 octobre 2016, l’imam Mahmoud Dicko déclare avoir reçu, après huit mois de discussions, une lettre d’Iyad Ag Ghali dans laquelle ce dernier annonce “l’arrêt des attaques sur toute l’étendue du territoire”. Dans tous les cas, c’est une personnalité respectée et qui maîtrise son sujet.
Ankoundio Luc Togo, directeur général de la Canam
Ankoundio Luc Togo est le directeur général de la Canam (Caisse nationale d’assurance maladie).
Fleuron du ministère de l’Action humanitaire, de la solidarité, et de la reconstruction du Nord, la Canam suscite un engouement certain auprès des populations. Et cela, au vu des nombreuses actions menées par la direction. Entre autres: Avec la hiérarchie militaire, la direction de la Canam a pu opérer l’enrôlement et l’immatriculation des agents des forces armées et de sécurité.
La Canam a ensuite démarré un chantier extrêmement important pour la gestion de l’Assurance-maladie obligatoire (Amo): le programme de migration du système informatique vers une nouvelle version. Cela permettra non seulement de moderniser significativement et notablement la gestion du régime, mais également de faire les enrôlements, les immatriculations et surtout de produire les cartes à l’interne. Les cartes auront la particularité d’être des cartes biométriques avec une puce couplée avec le numéro d’identification nationale (Nina). Cela va conférer une autonomie dans la production des cartes. Ça va surtout permettre de fiabiliser, de fidéliser et de rendre plus sûres les cartes de manière à contribuer à lutter contre la fraude.
Il y a aussi la poursuite des conventionnements, notamment avec les pharmacies afin d’augmenter leur nombre en tant que partenaires prestataires de l’Amo.
Zeïnabou W. Amidi, présidente de l’Association des policières du Mali
Le personnel féminin de la Police nationale a décidé de se mettre en association dénommée Association des policières du Mali (Apm) afin de s’attaquer aux difficultés socioprofessionnelles qui l’assaillent. Et ce, en vue d’être mieux armé pour fournir des agentes toujours plus opérationnelles.A l’issue d’une assemblée générale de leur association tenue le jeudi 03 mars 2016 à l’Ecole de police de Bamako, elles ont porté leur confiance sur le Commissaire principal Zéinabou Walet Amidi. Cette vaillante policière, en service à l’immigration, est entourée d’autres amazones de la sécurité tout aussi combattantes comme Mme Bocoum Fatoumata Issa, vice-présidente; Mme Togola Koulé Maïga, secrétaire générale et Mme Diallo Sira Boula Diallo, secrétaire aux Relations extérieures.
L’un des objectifs de l’Apm est de contribuer à valoriser le genre. Selon ses membres, la policière n’est pas différente du policier, lorsque les deux se prévalent des mêmes formations. C’est pourquoi d’ailleurs, les policières sont très présentes dans les patrouilles mixtes, même celles de grande envergure. De même, la touche féminine a cette particularité de galvaniser la troupe en toute circonstance; une qualité du reste certifiée tant sur le front social que professionnel.
L’Apm se fait déjà un nom à travers des actions de salubrité menées au Gms, dans les commissariats de police, la Cité policière, la Cité administrative et tous les autres lieux de regroupement public. Cette activité entre juste dans le cadre d’un réflexe de femme.
L’Apm est également invitée fréquemment dans les activités sportives et olympiques, artistiques et culturelles où l’on aperçoit à chaque fois Zeïnabou et ses camarades.
Récemment, du 9 au 13 octobre, Zeïnabou Walet et une autre membre de son bureau ont participé à Barcelone, en Espagne, à la 54ème Conférence internationale des femmes policières. Bon vent à l’Apm !
Mohamed Salia Touré, président du CNJ
Le congrès du Conseil national des jeunes (Cnj) tenu à Bandiagara les 27 et 28 novembre 2016 a vu la réélection de Mohamed Salia Touré. Il été porté à la tête d’un bureau de 45 membres. Cela veut tout dire car toute réélection suppose qu’il y a eu des acquis qu’il faut consolider ou des chantiers à terminer et d’autres à ouvrir.
Justement, de l’avis de tous, le premier mandat de Mohamed Salia Touré a été couronné de succès. Lui-même aime à citer la création de cinq Espaces d’orientation jeunesse (Eoj) dont un au siège du Cnj avec l’appui de Suisse contact et de l’Apej. Cet espace qui se trouve au siège a accompagné plus de 600 jeunes dans la recherche de l’emploi et sur ce nombre, plus de 50 ont pu obtenir des emplois dans des entreprises.
Le Cnj a aussi obtenu des résultats dans le cadre du renforcement de la conscience civique et citoyenne, à savoir la création du ministère de la Jeunesse et de la construction citoyenne qui est un plaidoyer du Cnj-Mali. Aussi, une politique nationale de construction citoyenne a été adoptée dans laquelle politique, le Cnj un rôle central à jouer avec le Ministère pour sa mise en œuvre.
Le chantier de la réconciliation et de la cohésion sociale est en cours. Dans ce cadre, le Cnj est présent au niveau du Comité de suivi pour la mise en œuvre de l’Accord et au sein de la Commission vérité justice et réconciliation (Cvjr).
Réputé comme étant un jeune dynamique, talentueux et dévoué à la cause de la jeunesse malienne, Mohamed Salia Touré est “l’homme qu’il faut à la place qu’il faut” pour la Cnj.
A suivre