Mohammed ben Salmane a fait remarquer que sans la présence américaine, l’Iran gagnerait un plus grand ancrage dans la région, en établissant un «croissant chiite».
La semaine dernière, le président Trump a déclaré aux partisans d’un rassemblement en Ohio que les forces américaines pourraient se retirer de la Syrie “très bientôt”. C’était le point culminant du débat en coulisses au sein de l’administration en c, Trump étant confronté à une opposition sérieuse dans son cabinet.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a déclaré qu’il voulait que les Etats-Unis maintiennent leur présence militaire en Syrie. “Nous pensons que les troupes américaines devraient rester au moins à moyen-terme, sinon à long terme”, a-t-il déclaré à Time Magazine.
La déclaration du prince héritier est survenue au milieu de la déclaration du président américain Donald Trump selon laquelle les forces américaines sont prêtes à quitter le pays déchiré par la guerre dans un proche avenir.
L’intérêt de Trump pour mettre fin à la guerre contre Deach en Syrie, au motif qu’il est vaincu, ne convient pas à beaucoup de fonctionnaires du Pentagone et du Département d’Etat, qui considèrent, comme l’Irak, un déploiement ouvert. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane semble soutenir l’establishment sur la guerre, exprimant son opposition au retrait américain.
l’Armée de l’islam et membres de leur famille évacuent la Ghouta orientale pour se rendre dans le nord du pays
Dimanche, 1 146 militants de l’Armée de l’islam, un groupe soutenu par l’arabie saoudite , et membres de leur famille ont quitté le district de Douma, dans la Ghouta orientale, pour se rendre dans la ville contrôlée par le rebelles de Jarablous, dans le nord du pays, a rapporté lundi l’agence de presse étatique SANA.
Il s’agit de la première vague d’évacuation de ce groupe rebelle, qui a accepté de quitter son principal bastion près de Damas, selon SANA.
L’évacuation des rebelles et de leurs familles depuis la zone de Douma intervient au lendemain d’un accord négocié entre l’Armée de l’islam et l’armée syrienne grâce aux bons offices de Moscou.
Douma est la dernière zone encore tenue par les rebelles dans la Ghouta orientale. D’autres villes situées dans cette région ont déjà été évacuées par les rebelles et leurs familles, qui se sont rendus dans la province d’Idlib, dans le nord-ouest du pays.
Selon l’accord conclu la veille, l’Armée de l’islam abandonnera ses armes lourdes et moyennes, et un groupe de travail sera créé sous direction russe pour superviser la libération des soldats et des civils enlevés par l’Armée de l’islam.
L’Armée de l’islam est le dernier groupe rebelle à quitter la Ghouta orientale, après que 43 000 rebelles et membres de leur famille ont quitté les autres zones de la région depuis la semaine dernière.
L’armée syrienne a lancé en février une offensive de grande envergure contre les rebelles de la Ghouta orientale. Elle a en outre obtenu l’évacuation de 15 000 civils, qui ont été accueillis dans des abris gérés par le gouvernement jusqu’à ce que la situation dans la région redevienne propice à leur retour. F