Levée bouclier Police Nationale flics point marcher vendredi gouvernorat s’impose
Les syndicats nationaux de la police réunis en plateforme informent l’opinion nationale et internationale qu’ils battront le pavé le vendredi 27 avril 2018. Sauf revirement de dernière minute. L’information a été donnée le jeudi 19 avril dernier, à la faveur d’une conférence de presse au cours de laquelle ils ont montré leurs indignations contre l’administration de la flicaille pour avoir négligé leurs doléances.
Après un bon moment de patience, les syndicats de la police nationale du Mali sont sur le point de rompre le silence le vendredi 27 avril prochain. Toutefois, si l’administration ne réagi pas à temps, en prenant en compte les points de revendication déposés sur la table de négociation, depuis un certain temps, les flics marcheront sur le département de la Sécurité et de la Protection Civile. Les syndicats engagés dans ce combat sont, entre autres, le Syndicat National de la Police (SYNAPOL), le Syndicat Autonome de la Police (SAP), le SNP/CSTM et le SNP/SYNTADE/UNTM. Tous dénoncent la mauvaise volonté de l’administration policière de négliger la résolution de certaines préoccupations qui visent tout simplement à améliorer les conditions de vie et de travail de la flicaille.
Au nombre de ces points de revendications, la qualité Officier de Police Judiciaire ; la révision de la limite d’âge ; la création des postes pour hauts fonctionnaires dans les instances diplomatiques et les départements ministériels ; l’augmentation de la grille indiciaires et le décret portant loi des primes. S’y ajoutent, la passerelle comme une autre voie d’accès à l’ascension professionnelle dans les corps des officiers et commissaires de police des sous-officiers à la retraite et les officiers au concours professionnel ; la réexaminassions des policiers radiés, la régularisation administrative et financière des policiers réintégrés, dont l’adjudant-chef Youssouf Fofana n° matricule 3292 et le Sergent-chef Cheick Hamala Diakité N° 4247 pour ne citer que ceux-ci.
« Nous allons marcher pour montrer à la population malienne que ça ne va pas. Ils sont en train de crier partout qu’ils nous ont donné de l’or et du diamant alors que nous n’avons même pas reçu l’argile. Nous voulons faire savoir aux autorités que ce qu’on leur raconte dans les bureaux sont faux et archifaux », a laissé entendre le Sergent-chef, Jean Antoine Samaké, Secrétaire général Adjoint du SYNAPOL. Il poursuit : « Notre intention en aucun cas n’est de troubler à l’ordre public ». Avant de préciser : « ladite marche est noble et démocratique ».
Poursuivant son intervention, il a mis en exergue la colère commune des agents de la police : « Qu’on cesse de se lamenter, il est temps qu’on se dise la vérité. Tout le monde est conscient de l’importance des forces de sécurité. Nous sommes des gardiens de paix et nous faisons tous pour que le malien lambda et ses biens puissent être sécurisés. Mais malgré tout ce que nous faisons pour le pays, on revendique ce que nous revendiquons. Ces points nous tiennent à cœur et il faut qu’ils soient pris en compte ».
L’itinéraire de cette marche selon les conférenciers, quittera le Groupement Mobile de Sécurité (GMS) pour le Ministère de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, en passant par le Pond Richard au Monument ‘’Éléphant’’ le monument Kwamé Krouma et le siège de la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA). Mieux, ils informent que le service sera assuré à cent pour cent.
Adama Coulibaly
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Source :Nouveau Réveil