Le challenger du Président IBK est actuellement dans la logique d’une alternance. Cependant, Soumaïla Cissé a-t-il réellement les soutiens qu’il faut pour s’imposer et rafler la mise? Une question qui a attiré l’attention de malizine.com cette semaine.
L’URD, le parti du chef de file de l’opposition vient de prendre sa revanche face à l’ADEMA à l’issue des élections législatives de Tominian après l’échec de Konobougou.
Une note d’espoir pour Soumaila Cissé pour la bataille de 2018 à la montée de la colline du pouvoir. Mais l’arbre ne doit cacher la forêt, car les communales de novembre 2016 ont permis de jauger le poids des acteurs politiques de l’heure.
La valeur intrinsèque de chaque formation a été mise à nue et malgré la palme d’Or controversée remportée par le RPM, il n’y a pas mal de choses moins bonnes à l’opposition.
Tout au moins, confirmant son statut du parti chef de file, l’URD aura raflé la mise de façon indiscutable face aux autres partis de sa tendance.
Pourtant, cette confirmation n’est pas à son avantage puisqu’il y a un fossé considérable avec ses alliés au vu des résultats. Soumaila Cissé ne pourra donc, en l’état, compter sur un partenaire pour une éventuelle combinaison forte afin de bousculer le RPM lors des futures présidentielles.
Autrement dit, l’URD n’a pas un allié de poids qui peut permettre de bousculer la donne face une alliance entre le RPM et l’ADEMA qui serait des plus démonstratives.
Le défi est donc immense pour Soumi qui n’a qu’une année pour revoir ses forces.
A moins d’une reconfiguration spectaculaire de la classe politique, «ce n’est pas avec lui en définitive, qu’une alternance se dessine», tranche un observateur.
A l’opposé, d’autres grands analystes pensent mordicus, qu’à ce rythme, Soumi n’aura même pas besoin de faire des campagnes électorales pour éliminer IBK dès le premier tour des élections de 2018.
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Idrissa Keïta, pour malizine