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Présidentielle du 29 juillet : Ces cadres sur lesquels IBK peut compter

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Ibrahim Boubacar Keita
Présidentielle 29 juillet cadres lesquels IBK peut compter

En cette veille de la présidentielle du 29 juillet 2018, dans le camp du président IBK, des cadres valables se démarquent des autres à travers leurs mouvements sur le terrain, leurs actions de développement.

La bataille électorale pour la présidentielle au Mali s’annonce rude. Face au camp du Président IBK, déterminé à le faire réélire dès le premier tour du scrutin, il y a des coalitions qui se battent pour obtenir un second tour, synonyme, selon eux, d’un échec pour leur redoutable adversaire. C’est dans ce climat de ôte toi pour que je m’y installe que des responsables de la mouvance présidentielle investissent le terrain pour convaincre le peuple à accorder un second mandant à son candidat, Ibrahim Boubacar Keïta. Parmi ces hommes et femmes, on peut citer Dr Bocari Tréta, les honorables Mamadou Diarrassouba, Moussa Timbiné, Hadi Niangadou,  Yaya Sangaré, les ministres  Arouna Modibo Touré dit «Papou», Abdoul Karim Konaté, alias «Empé», et Amadou Koïta. S’y ajoutent le maire du District, Adama Sangaré, Oumar Ibrahim Touré, président de l’APR,  Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise, président de la CDS, Mme Haïdara Aïchata Cissé et Mme Oumou Sall Seck.

Qui sont-ils, que valent-ils, que font-ils ?

L’un des fidèles compagnons d’Ibrahim Boubacar Keïta,  Président du parti au pouvoir, (RPM) Dr Bocari Tréta,  est réputé être un stratège politique ayant une maîtrise du processus électoral. Les présidents guinéen et nigériens ne diront pas le contraire. A cela, il faudra ajouter son carnet d’adresse, riche aussi bien plan national qu’international,  et sa sérénité, gage de rassemblement pour un bon résultat collectif.

Secrétaire à l’organisation du RPM, Mamadou Diarrassouba figure parmi les collaborateurs les plus sincères au chef de l’Etat. D’une expérience politique avérée, en attestent ses trois mandats au parlement, Diarrassouba est aujourd’hui le politique le plus aimé dans le cercle de Dioïla. Surnommé par les siens «le bâtisseur», le caractère humaniste de l’élu RPM à Dioïla ne laisse personne indifférent. Ce qui fait du cercle un terrain conquis pour lui. A titre illustratif, après avoir eu trois postes député sur les cinq que compte sa circonscription électorale aux dernières législatives de 2013, les communales de novembre 2016 ont été la confirmation de sa suprématie. Sur les 23 communes que compte le cercle de Dioïla, lui et ses compagnons comme Yiri Keïta et Daouda Coulibaly ont obtenu 13 mairies avec près de 200 conseillers pour le RPM. Toujours engagé sur le terrain, il a su maintenir la cadence. En 2018, les adhésions massives des cadres de plusieurs partis politiques du cercle, notamment du Modec, de la Cnas Faso Hère, du Pdes et du Pacp ont été enregistrées.

En phase avec sa base, Mamadou Diarrassouba a un parcours exemplaire à revendre. Avec sa large majorité à Dioïla, il vient souvent en renfort à ses camarades politiques dans les autres cercles de la région de Koulikoro. Après la mise en place de la coordination régionale de « Ensemble pour le Mali», il a galvanisé les partis membres de cette plateforme avant de promettre 70% de suffrages à IBK à la présidentielle. Et ce, dès le premier tour du scrutin.

Faut-il le souligner, cette popularité de Diarrassouba s’explique par ses actions humanitaires. Au compte du mandat en cours, avec ses partenaires, il a pu réaliser 100 logements sociaux gratuits pour les couches démunies de Fana, une dizaine de mosquées, d’écoles, de centres de santé et d’adduction d’eau. S’y ajoutent la dotation des centres de santé existants en kits solaires, la facilitation de la mobilité des handicapés à travers la remise des motos tricycles.

Moussa Timbiné, président de l’Union des jeunes du RPM, n’a plus besoin de justifier sa loyauté à la cause du RPM et d’IBK. Député élu en commune V du district de Bamako, le député élu en commune V est un jeune qui force l’admiration de la jeunesse malienne en général et  du RPM en particulier. Outre la mobilisation des jeunes de son parti, il a pêché dans le marigot de l’opposition. Respecté par certains et craint par d’autres, ce jeune jure de faire réélire son candidat dès le premier tour de l’élection. Pour ce faire, la mobilisation ne faiblit pas autour de lui aussi bien au Mali qu’à l’étranger. Les dernières images de sa dernière sortie à Abidjan témoignent sa capacité de mobilisation et son admiration par la jeunesse malienne. Il entend poursuivre cette dynamique pour assurer la réélection d’IBK.

Hadi Niangadou, est un député élu en commune II du District. Cet ancien bras financier du parti Codem a opté pour la cohérence politique. Membre de la majorité présidentielle jusqu’à la fin du mandat, il estime qu’il n’y a pas d’argument pour  la Codem pour se démarquer du bilan d’IBK. Incompris par ses camarades, il a démissionné pour créer sa propre formation politique, le Mouvement pour le Mali (MPM). Car, pour lui «  Si nous voulons la stabilité politique et institutionnelle, si nous voulons être ensemble pour un Mali réconcilié, solidaire et émergent, nous devons choisir la continuité pour le bonheur et la prospérité du pays », a-t-il déclaré à Mopti à l’occasion de sa rentrée politique.  A peine né,  le Mouvement pour le Mali compte 3 députés et des dizaines de conseillers communaux. Selon l’entourage du président de ce dernier né de la scène politique, l’ascension fulgurante du MPM n’est pas un fruit du hasard.  C’est la récompense de l’idéal de Hadi Niangadou qui consiste à mettre le Mali au-dessus de tout. Au delà des discours et des tintamarres, souligne une autre source, le MPM doit aussi sa montée en puissance  aux réalisations des infrastructures de développement par le président du parti. Notamment les adductions d’eau et les établissements scolaires. Au stade actuel, Hady Niangadou a réalisé plus de 80 forages à travers le Mali et plusieurs salles de classe.

Yaya Sangaré, ce communicateur chevronné de l’Adema PASJ, élu député Adema à Yanfolila, tient toujours à la morale politique. Opposé à l’incongruité politique, il estime que l’Adema est fondamentalement comptable du bilan jugé globalement satisfaisant d’IBK.  Suivant ses convictions, il a pesé lourd dans le choix de son parti de soutenir la candidature du Président Keïta. Après la validation de ce choix, il ne s’est pas fait prier pour descendre sur le terrain, où il a pu mobiliser toute la jeunesse Adema en faveur de la réélection de son candidat. Sa contribution dans la mobilisation pour la mise en place de la coordination « Ensemble pour le Mali » de Sikasso atteste cela. Pour lui, après avoir hérité d’un pays à plat,
nous avons commencé à construire une paix complète, juste et durable; donc nous devons nous engager à poursuivre cette dynamique qui a été le combat du président IBK. On ne change pas une équipe qui gagne.  Dans son argumentaire, il précise qu’IBK a rehaussé le niveau de financement du secteur agricole en lui affectant annuellement 15% du budget national. Toute chose qui a permis de subventionner les intrants agricoles, et permettre aux producteurs d’avoir accès à ces intrants, aux équipements agricoles et à procéder à certains aménagements hydro-agricoles. Ce fonds permet également de sécuriser l’alimentation hydrique des cultures par la mise en œuvre d’une politique de pluies provoquées. Les dépenses publiques pour l’agriculture sont au-dessus de l’objectif de Maputo qui est de 10%; elles ont été portées à 15% du budget national à partir de la campagne agricole 2015/2016. Le soutien spécifique à l’agriculture a représenté 67% du budget total du développement rural. Le montant moyen de la subvention par campagne agricole a été évalué à environ 20,5 milliards FCFA. Outre le riz, des mesures de subvention des intrants, équipements et matériels agricoles, ont été élargies à d’autres céréales (maïs, sorgho, mil, blé).
Pour ce qui concerne les productions fruitières et de cueillette, ajoutera-t-il, il faut signaler que l’amélioration de la compétitivité au cours de la période 2013-2017 s’est traduite par un accroissement des exportations de mangues. En effet, au cours de cette période, les exportations de mangues du Mali ont progressé de 25.955 t en 2013, pour atteindre 44.751,87 t en 2016, soit une augmentation de 42%. Les recettes d’exportation générées sont passées de 15.800.000.000 de FCFA en 2013 à 22.951.151.500 FCFA en 2016, soit une augmentation d’environ 30%. Au cours de la période 2013-2017, il a été procédé également à la diversification de l’offre sur certains marchés : pénétration du marché marocain pour la mangue fraiche, et les marchés sud-africain et allemand pour la mangue séchée et le coco séché, 09 entreprises exportatrices de mangues ont été certifiées Global Gap.
Les producteurs de mangues du cercle de Yanfolila ont substantiellement profité des retombées de ces recettes.

Dans le domaine de l’accès à l’école, soutient Yaya Sangaré, IBK a donné le mieux de lui-même. Les gouvernements successifs d’IBK ont renforcé des infrastructures scolaires par la construction et l’équipement de cinq (5) nouveaux lycées à Sangha, Djenné, Barouéli, Tominian, Gourma-Rharous, Baraouiréli ; la construction, l’équipement et la réception de 909 salles de Classe (SDC) et 3000 tables-bancs;  la réhabilitation des Instituts de Formation des Maîtres (IFM) de Niono, Kangaba, des lycées Bouillagui Fadiga, Yana Maïga de Gao, et de l’Institut de Formation Professionnelle de Sikasso. L’ouverture des instituts de formation professionnelle (IFP) de Konobougou, Diabaly, Bla, Bougouni et Kalabancoro.
En outre, un programme d’équipement complémentaire de l’IFP Industriel de Kayes et des ateliers du CFPAA de Gao a été mené avec l’appui du Projet de Reconstruction et de Relance Economique ;  l’équipement des ateliers et laboratoires des lycées techniques de Sévaré, Ségou et Sikasso, des IFP de Kalabancoro et de Diré.
Si des salles de classe ont fermé, beaucoup d’autres ont été ouvertes, rouvertes, réhabilitées et renforcées, a-t-il indiqué.

Dans le même registre, commente l’élu à Yanfolila, grâce au leadership d’IBK, pour améliorer la qualité de l’enseignement, quatre mille soixante-trois (4063) enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales et 121 fonctionnaires de l’État ont été recrutés en 2015; – trois mille huit cent cinquante-sept (3857) enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales ont été recrutés au titre de l’exercice budgétaire 2016,  406 enseignants communautaires intégrés dans la fonction publique de collectivités territoriales, 1775 enseignants contractuels intégrés dans la fonction publique des collectivités territoriales  deux mille cinq cent soixante-dix-neuf (2579) enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales recrutés au titre de l’exercice budgétaire 2017.
Sur le plan militaire, Yaya Sangaré se glorifie des efforts du régime. La Loi d’orientation et de programmation militaire adoptée par l’Assemblée nationale permet d’allouer de manière forte, légale, et obligée 1230 milliards FCFA aux forces armées et de sécurité sur 5 ans.

De toutes les façons,  affirme Yaya Sangaré, aucun dirigeant à lui seul ne peut changer un pays, c’est en améliorant nos comportements individuels que notre pays changera. Et « les erreurs commises dans l’accomplissement d’une mission ne peuvent pas annuler la valeur des efforts accomplis».

Parlant du Maire Adama Sangaré, il a été le premier à donner le ton en faveur d’IBK. Après ses efforts de modernisation de la ville de Bamako, il demeure imbattable en commune III. L’occupation de la seule mairie à Bamako par l’Adema en est une parfaite illustration. Pas plus tard que le mercredi passé, il était en réunion au Badialan I pour accélérer cette cadence.

S’agissant des ministres Amadou Koïta, Empé et Harouna Modibo Touré, ceux-ci donnent plus de visibilité aux actions gouvernementales. Si Amadou Koïta, en plus de l’implantation progressive de son parti, PS Yelen Koura, fait du progrès, il excelle aussi dans les débats. C’est lui qui permet au régime de faire dissiper les intoxications distillées par les adversaires politiques.

A la différence de certains membres du gouvernement, la disponibilité d’Arouna Modibo pour les jeunes fait sa force.

Empé est devenu un cas d’école au Mali. Au-delà de sa force politique, son dévouement pour servir le pays force l’admiration. Pour se rendre compte qu’il fait l’unanimité, il suffit de faire un tour des commentaires sur les réseaux sociaux concernant sa décoration par le Président IBK. Même les adversaires les plus redoutables du régime reconnaissent son mérite.

S’il y a un allié sur qui le Président IBK peut compter pour un second mandat, c’est certainement Oumar Ibrahima Touré, président du parti Alliance pour la République (APR). Fidèle parmi les fidèles du président IBK qu’il soutient dès le second tour de la présidentielle de 2013.  Avec son parti implanté sur l’ensemble du territoire, il dispose d’un poids considérable sur la scène politique. A ce jour, son parti compte plus de 200 conseillers communaux et un député.

Aujourd’hui, où certains refusent de faire la vaisselle après s’être gavés, Oumar Ibrahima raconte à qui veut l’entendre que son parti est comptable de la gestion du régime et à se titre, défend mordicus le bilan d’IBK. En attendant l’ouverture officielle de campagne, il mobilise déjà ses troupes pour assurer une victoire écrasante à leur allié et dès le premier tour. C’est le cas aussi à la CDS de Mamadou Blaise Sangaré.

Mme Haïdara Aïchata Cissé et Mme Oumou Sall Seck sont des amazones engagées dans la réélection d’IBK. Sachant que la féminité n’est pas un handicap, elles n’ont rien n’à envier aux hommes sur le terrain politique. L’une députée et l’autre maire d’une commune urbaine, ces deux battantes drainent du monde derrière elles. C’est en réalité qui ce explique leur ascension à des postes électifs et nominatifs.

Oumar KONATE

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Source : La Preuve

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