Dans son discours du mercredi 11 Janvier, Donald Trump affirmait qu’il ferait payer le Mexique pour les frais liés à la construction du mur anti-migrants entre les Etats-Unis et le Mexique. Cette résolution du président américain met le Mexique dans une position fort peu confortable car, plus l’investiture de Trump approche, plus l’économie mexicaine sombre.
Quelques heures après cette nouvelle charge, le président mexicain, Enrique Peña Nieto répliquait en affirmant que ”son gouvernement ne paiera pas un centime pour le mur anti-migrants”. Bien conscient de l’enjeu de ce refus car, il s’oppose ainsi à son principal partenaire économique, Enrique Nieto a cependant assuré vouloir œuvrer pour une bonne relation avec Washington où tout serait sur la table, qu’il s’agisse de sécurité, d’immigration ou encore de commerce. Ce qui inquiète plus le peuple mexicain, ce sont les projets qui auront des conséquences non négligeables sur son économie.
« Des projets désavantageant le Mexique »
Rappelons qu’il y a quelques jours, Donald Trump défendait à de grandes entreprises comme Ford ou encore Toyota de construire leur usine au Mexique sous peine de payer d’importantes taxes frontalières. Les investissements de ces entreprises auraient contribué à créer des centaines de milliers d’emplois. De plus, la devise mexicaine n’a cessé de perdre de sa valeur depuis l’élection de Trump. Mercredi, elle avait le ratio de 22 pesos pour un dollar. Ce qui correspond à une perte de 10% de sa valeur depuis le 8 novembre 2016. A cet effet, la banque centrale mexicaine a annoncé après l’élection de Trump revoir à la baisse ses prévisions de croissance.
« Une économie déjà très fragilisée »
Il faut noter que l’économie mexicaine est déjà fragilisée avec la baisse du coût du pétrole dont elle dépend en très grande partie. Cela n’arrange guère les mexicains car bien qu’ils possèdent de grandes ressources, ils importent plus de la moitié du carburant qu’ils consomment. C’est dans ce climat que le gouvernement a annocé des mesures comme la diminution de 10% des salaires des hauts fonctionnaires.
Source: Afrikmag