Accablé à tort pour empêcher la tenue du scrutin du 29 juillet dernier, le régime a fait montre d’une dextérité qui a fini par sauver le pays du naufrage entretenu par une certaine classe politique.
Au total ils étaient 24 candidats à se présenter à l’élection présidentielle de dimanche dernier. Pourtant, il y’a quelques mois, il est impensable pour nombre d’entre eux que le scrutin allé se tenir à la date indique par le chef du gouvernement, Soumeylou Boubeye Maiga. Que d’obstacles et des pièges pour freiner l’ardeur des autorités à organiser l’élection présidentielle. Certains acteurs politiques vont jusqu’à brandir la menace d’une transition qui bizarrement écarte les tenants actuels du pouvoir.
Dans une autre logique, une partie de l’opposition tente de faire un forcing à travers une marche qui dit-elle réclame de élections présidentielles apaisées. Un faux prétexte !
Pour corser la situation, l’opposition avait exigé une loi électorale, elle a été adopté mais également des cartes d’électeur. S’y ajoutent l’audit du fichier électoral et d’autres mesures de confiance. Le pouvoir d’IBK s’exécuté mais ne sera pas épargné par la classe politique qui venait ses rangs grossir par ses anciens collaborateurs.
Les doutes et la mauvaise foi ont continué malgré les annonces et assurances du Premier ministre de tenir l’élection présidentielle le 29 juillet 2018.
Le dernier acte de sabotage, c’est l’histoire à dormir debout du fichier électoral qui comporterait des noms fictifs. Les autorités ne cèdent pas au chantage et l’élection s’est tenue malgré les réticences de certains candidats.
Dimanche 29 juillet 2018 reste à jamais dans les annales de la démocratie malienne et confirme la victime du bien sur le mal.
Présidentielle dimanche régime déjoue pièges
Abdoul Latif
Source: La Lettre du Mali