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En un mot : Difficile arbitrage

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Après l’élection présidentielle et la publication officielle des résultats, place à un bras de fer.

A 72 heures de  l’investiture du nouveau président, le chef de l’opposition et candidat de l’URD, Soumaila Cissé, accompagné de plusieurs candidats à la présidentielle et une bonne partie de l’opinion nationale,  contestent toujours les résultats officiels du scrutin donnant IBK vainqueur.

Entre marches de protestation et actes de désobéissance civile d’une part, et menaces et arrestations d’éléments de l’opposition d’autre part, le pays est en train de cumuler inexorablement des signes qui inquiètent. Considérés traditionnellement comme arbitres, les dignitaires religieux et légitimités traditionnelles, semblent avoir perdu l’argument nécessaire pour s’imposer. Chacun semble avoir choisi un camp pendant la campagne. De même, la communauté internationale, vue comme dernier recours pour apaiser la situation, semble ne pas elle aussi faire l’objet d’un arbitrage neutre et salvateur. D’où la question, qui pour jouer l’arbitrage dans la crise actuelle ? Donc nous ne sommes pas loin d’une nouvelle crise dont tous les ingrédients semblent réunis pour plonger le Mali dans une autre crise postélectorale.

En un mot Difficile arbitrage

DAK

Source: L’Indicateur du Renouveau 

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