L’Association de la cellule des sans voix (ACSV) appelle à la mobilisation des acteurs des mouvements sociaux pour soutenir les magistrats dans leur combat pour une justice indépendante et équitable dans notre pays.
Le secrétaire général de l’Association de la cellule des sans voix, Boubacar Tangara a rencontré ce week-end le Syndicat libre de la magistrature (Sylima) en grève pour des hausses de salaires, d’indemnités, de nouvelles primes et de meilleures conditions de travail. C’était dans les locaux du syndicat. L’objectif, selon cette organisation de défense des droits des couches défavorisées, était d’échanger avec les professionnels du droit sur la grève de sept jours et apporter son soutien à la meilleure distribution du droit aux Maliens.
Le constat déplorable sur les conditions de travail de la justice invite tout citoyen soucieux du changement à s’engager pour l’aboutissement des points de revendications des magistrats, justifie le secrétaire général de l’ACSV, Boubacar Tangara, rappelant que les points étaient évalués à 33 pour le Syndicat autonome de la magistrature (Sam) et 27 points pour le Sylima.
“Lors du dialogue initié par le gouvernement, les points ont été réduits à 6. Il s’agit de la hausse d’au moins 10 % du budget du ministère de la Justice, des augmentations des salaires et indemnités de logement pour ses membres. Il revendique aussi l’octroi de primes de risque, de recherche à ses membres et mobiliers de bureau”, a précisé Boubacar Tangara.
L’Association pense que l’indépendance de la justice passe par l’amélioration des conditions de travail, a-t-il témoigné. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, son mouvement soutient les magistrats parce que de leurs revendications sont gage de justice équitable. “Nous allons porter le message à d’autres organisations de la société civile pour accompagner les gardiens de la cité…”
Source: L’indicateur De Renouveau