Au deuxième jour du paiement des primes de guerre des ex-rebelles estimés à 8400, les ex-FDS se mutinent à leur tour. L’effet de contagion risque de toucher toutes les branches de l’armée.
5 millions Frs Cfa suivis d’un million par mois sur une période de sept mois. Les 8400 éléments des ex-Forces armées des forces nouvelles (ex-rébellion) sont entrés en possession de leur dû. Fruit, disent-ils d’une promesse de guerre faite par le Président Ouattara. Une injustice qui a suscité le courroux des 13 600 autres frères d’armes que compte l’armée ivoirienne. Pour ces derniers, cette somme est non seulement destinée aux primes mais également à l’amélioration des conditions de vie et de travail des soldats comme l’a soutenu le chef de l’Etat. D’autant qu’ils vivent également les mêmes conditions. Ainsi de nouvelles mutineries sont en cours plongeant plusieurs villes dans l’émoi. La confusion règne pour l’heure. Le bilan partiel fait état de 2 soldats abattus à Yamoussoukro.
Démobilisés et Dozo bientôt dans la danse
74.000 ex-combattants. Tel était le nombre d’anciens combattants à démobiliser. L’armée ivoirienne estimée à 22.000 hommes ne pouvant tous les engager, nombre d’entre eux sont dans la nature augmentant le taux de l’insécurité en Côte d’Ivoire. Ces derniers pourraient à leur tour exiger leur part du gâteau pour avoir porté Alassane Ouattara au pouvoir si tant est que l’heure de la récompense a sonné. A leur suite, les chasseurs traditionnels ‘‘Dozo’’ pourraient prendre la relève. Du reste, dans une vidéo largement répandue sur les réseaux sociaux, des ex-éléments issus de FAFN se disent concernés par le paiement desdites primes. Ils invitent ainsi le régime Ouattara à prendre en compte leur situation au risque de subir d’autres soulèvements. A cette allure, le chef de l’Etat devrait remettre la bagatelle somme de 12 millions Frs Cfa à chacun de ses électeurs.
Source: Imatin