Dans certaines localités des régions de Tombouctou, Gao, Kidal ou Ménaka, la rentrée scolaire n’est toujours pas effective. Dans ces zones où l’insécurité se confond avec la précarité, les écoles ne désemplissent pas.
Toutefois, ce sont surtout les enseignants qui manquent à l’appel. Pourtant, pas un seul jour ne passe sans que des élèves ne prennent d’assaut ces salles de classe malgré le manque d’infrastructures adéquates et d’équipement didactique.
Selon une source digne de foi, les enseignants, malgré les efforts de l’État à leur accorder des avantages autres que leurs salaires, sont encore aux abonnés absents. Cela, même si certains endroits de ces localités sont hors de danger.
Les parents également sont disponibles à consentir des efforts, y compris le recrutement de volontaires. Mais ceux-ci n’ont pas confiance aux Comités de Gestion Scolaire.
Par ailleurs, il faut aussi souligner que les cantines scolaires ne sont toujours pas une réalité dans plusieurs localités de ces régions.
C’est ainsi que les acteurs se sont mobilisés pour tirer la sonnette d’alarme afin qu’il y ait plus d’implication de l’Etat et ses partenaires ainsi que toutes les bonnes volontés afin de sauver l’année scolaire de ces enfants qui ne demandent rien d’autre qu’à étudier pour s’épanouir.
Source : Kibaru