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Concours direct d’entrée à la Fonction publique d’état : 25 535 candidatures acceptées pour 827 postes à pourvoir

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En prélude à l’organisation du concours d’entrée à la Fonction publique, le ministre du Travail, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Mme Diarra Racky Talla, a animé, le vendredi 30 novembre, dans la salle de conférence du Département, un point de presse pour se prononcer sur l’état de l’organisation dudit concours qui doit se dérouler les 1er, 02, 03, 08 et 09 décembre, au titre de l’exercice budgétaire 2018.

A l’entame de ses propos, elle dira qu’à l’issue de la réception des dossiers de candidatures qui s’est déroulée du lundi 8 octobre au mardi 6 novembre 2018, il a été enregistré 25 535 candidatures acceptées dont 15 542 candidatures féminines, soit 60,87% des candidats inscrits et 103 candidats en situation de handicap, soit 0,40%. Elle ajoutera que la capitale Bamako, seule, a enregistré 17 918 candidatures, 70,17% des candidats inscrits. Selon elle, à la date du 1er décembre 2018, 4 305 candidats ont pris part aux concours dont 3 750 à Bamako (1 878 au Lycée Askia Mohamed et 1 872 au Lycée Ba Aminata Diallo), 67 à Kayes, 143 à Sikasso, 204 à Ségou, 115 à Mopti et 26 à Gao

A l’en croire, les emplois à pouvoir par voie de concours directs de recrutements dans la Fonction publique d’Etat au titre de l’exercice budgétaire 2018 sont fixés à 827 postes dont 161 pour le secteur de la santé (40 médecins spécialistes de niveau DES et 30 de niveau FMOS et FPH), 213 pour le secteur du développement rural, 65 pour le secteur de l’éducation nationale, 391 pour les autres secteurs de l’Administration publique.

Selon la ministre de la Fonction publique, 103 emplois sont réservés à l’Ecole nationale d’administration (Ena). Ce recrutement dans la Fonction publique d’Etat couvre 16, 52% des besoins exprimés et induit une masse salariale annuelle de 1 862 397 252 FCFA repartie comme suit : 591 208 786 CFA pour l’administration publique, 498 264 284 FCFA pour le secteur de la santé, 299 430 230 FCFA pour le secteur du développement rural et 265 967 365 FCFA pour le secteur de l’éducation. Elle a rappelé que, pour des raisons sécuritaires, les épreuves du concours à Gao ont été reportées au 15 décembre. A ses dires, dans certains corps de la santé, de l’industrie et des mines, le nombre de candidats inscrits est largement inférieur au nombre de postes mis en compétition. Et dans le souci de préserver lesdits postes, il a été décidé de les reporter sur d’autres spécialités.

Ainsi, les deux postes d’hydrologie sont reportés sur l’hydrogéologie, qui passe de trois à cinq postes à pourvoir, l’unique poste de l’économie minière est reporté sur l’exploitation minière, qui passe de trois à quatre postes. Sur le corps de techniciens supérieurs, les deux postes de chimie B2 sont reportés sur l’électricité B2 qui passe de cinq à sept postes à pourvoir, les trois postes de mécanique B2 sont reportés sur l’exploitation minière B2 qui passe de 8 à 11 postes.

Concernant les cadres de la santé, l’unique poste de chimie pharmaceutique est reporté  sur l’anesthésie/réanimation, qui passe à deux postes, l’unique poste de chirurgie plastique et brûlures est reporté  sur la chirurgie générale qui passe de 3 à 4 postes, les deux postes de chirurgie thoracique et de nutrition/ science des aliments sont reportés sur  la dermatologie qui passe à trois postes, les deux postes de néphrologie et hémodialyse sont répartis entre  la diabétologie, et la gynécologie qui passent respectivement de un poste à deux pour la diabétologie et de deux à trois pour la gynécologie. Le poste d’oncologie est reporté sur l’ORL, qui passe de deux à trois postes à pourvoir. La pédiatrie reçoit les deux postes de psychiatrie et de l’urologie passant de deux à quatre postes.

Ces répartitions pour ce qui concerne la santé ont été faites, selon la conférencière, conformément à la proportion de réajustement de liste des besoins en personnel fonctionnaire des dispositions de la lettre no 002538/MSHP-SG du 29 octobre 2018.

Il faut rappeler que l’accès aux salles est subordonné à la présentation des pièces suivantes en cours de validité : la carte d’identité nationale, le permis de conduire, le passeport, ou la carte NINA.

 

Boubacar PAÏTAO

Source: Aujourd’hui-Mali

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