Que de doutes autour de la candidature du président Alassane Ouattara pour la présidentielle prochaine de la Côte d’Ivoire ! Pour des préparatifs en amont, le samedi 26 janvier 2019, le stade Félix Houphouët-Boigny était plein à craquer pour la tenue du premier congrès du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Suivant une résolution lue devant près de 100 000 personnes rassemblées audit stade, le président Alassane Ouattara a été confirmé nouveau président du RHDP.
Élu président de la Côte d’Ivoire en 2010, puis réélu en 2015 pour son deuxième mandat en cours et qui devra prendre fin en 2020, la volonté du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, reste encore floue autour de sa candidature pour la présidentielle prochaine. Ce RHDP qui vient de choisir Alassane Ouattara comme nouveau président est un parti unifié qui rassemble sa formation politique comportant le Rassemblement Des Républicains (RDR), l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) et des personnalités d’autres partis.
Pour ce premier congrès du RHDP qui a réuni près de 100 000 personnes venues des différents endroits du pays, la résolution qui a été lue « entérine l’élection » du chef de l’Etat Alassane Ouattara comme président du RHDP. Suivant le discours d’intervention de plus d’une heure, le président Ouattara n’a pas précisé s’il serait à sa propre succession lors de la présidentielle de 2020. « Je vous donnerai ma réponse l’an prochain », a-t-il confié aux militants qui accordaient « un nouveau mandat ».
Pour répondre aux militants qui ne cessent de lui réclamer un nouveau mandat, le président Ouattara a tenu à leur rassurer qu’il leur répondra à l’horizon 2020. « Nous aurons en 2020, une conviction pour choisir, un autre congrès qui désignera le candidat du RHDP à la présidentielle de façon démocratique. Tout le monde pourra se présenter, c’est la seule manière de faire le bon choix », a-t-il souligné. Puis de poursuivre : « En attendant, le parti doit prendre ses marques, et dans les semaines qui viennent, se structurer de la base au sommet ».
Mamadou Diarra
Source: Le Pays