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“Bouteflika met fin au ‘suspense'”

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Dans la presse, ce lundi 11 février, l’annonce de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle algérienne. le chiffre “historique” de femmes candidates aux primaires démocrates aux États-Unis. Un rapport très alarmant sur la disparition des insectes. Et des histoires de maquillage.

Dans la presse, lundi matin, le nombre élevé de femmes candidates aux primaires démocrates, aux États-Unis.

D’après Vox, elles sont désormais six à être candidates, un chiffre “historique” pour le site américain, qui se réjouit de la “diversité raciale et ethnique” de ces femmes, et de ce que leurs candidatures semblent aller de soi. “Si ces candidates sont en mesure de poursuivre leurs campagnes, les bulletins de vote ne seront pas dominés, cette fois, par les noms d’hommes blancs âgés”, espère Vox. Quelle sera l’affiche en 2020 ? The New York Times l’ignore, mais relève la façon dont l’une de ces candidates, la sénatrice du Massachussets Elizabeth Warren, a expliqué, dimanche, la raison pour laquelle le ou la future candidate démocrate peut s’épargner la peine d’attaquer Donald Trump : “Parce qu’il pourrait bien être ne pas être en liberté”, au moment de la prochaine présidentielle,  à cause, selon elle, de la “multiplication des enquêtes sur le président”.

Lui est candidat. Le chef de l’État algérien Abdelaziz Bouteflika a annoncé, hier, sa participation à la présidentielle du 18 avril. À 81 ans et après deux décennies de pouvoir, le président sortant a écrit une “lettre à la Nation” pour annoncer sa candidature à un cinquième mandat, mettant ainsi fin au “suspense”, d’après El Khabar, qui met des guillemets au mot “suspense”. Le journal algérien annonce que le chef de l’État promet, s’il est élu, de convoquer une “Conférence nationale” regroupant “toutes les forces politiques, économiques et sociales de la Nation”, et de réformer la Constitution. Un programme qui ne convainc pas Liberté Algérie. “La stabilité est présentée, comble d’ironie, comme une fin en soi, et les citoyens sont sommés de s’en contenter comme d’une réalisation prodigieuse”, fustige le journal, en assurant que “sans la longue embellie financière [liée au prix du pétrole], l’Algérie aurait sans doute basculé dans des troubles que la répression n’aurait pas pu empêcher”.

Face à Abdelaziz Bouteflika, se présente, notamment, Ali Ghediri, 65 ans, un général-major à la retraite. Sa candidature n’aurait toutefois aucune chance d’aboutir, d’après Le Figaro, qui raconte comment chaque présidentielle algérienne “fait surgir sur la scène politique de parfaits inconnus qui, une fois le scrutin passé et Abdelaziz Bouteflika réélu, retournent brutalement au néant”. Parmi eux, très souvent, un militaire à la retraite “prêt à en découdre avec le chef de l’État, se posant en ‘alternative’ au système, en champion d’une ‘démocratie’ expurgée des maux qui rongent la société, la corruption et le népotisme”. Cité par le journal, un “militaire de terrain” évoque la “frustration” de l’armée algérienne, où Abdelaziz Bouteflika n’aurait pas réussi à établir un “consensus” autour de sa personne. Ce témoin confirme qu’”Ali Ghediri, sans réel programme, sans aucune base, et banni à jamais du système, ne connaîtra pas un sort plus heureux que ses prédécesseurs”. “Pour certains d’entre nous, c’est dur à admettre mais c’est comme ça. L’heure n’est pas au putsch”. Abdelaziz Bouteflika, dont les problèmes de santé, ainsi que ceux de son frère, un temps pressenti pour prendre sa relève, inspirent le dessinateur Dilem, qui ironise sur la décision du FLN, le parti présidentiel, de le désigner à nouveau pour être candidat. “Abdelaziz ou Saïd ? Les deux remplissent les conditions pour être président en Algérie”, c’est à dire être malade.

À la rubrique environnement, The Guardian fait état d’une étude alarmante sur la disparition des insectes. Selon la revue Biological Conversation, plus de 40 % de toutes les espèces d’insectes sont en déclin et un tiers risque même de disparaître totalement, ce qui met évidemment toute forme d’existence en danger, puisque les insectes sont à la base de toute vie végétale et animale. D’après l’équipe à l’origine de cette étude, le nombre d’insectes a diminué de 2,5 % par an au cours des 25-30 dernières années et à ce rythme, il ne devrait plus en rester d’ici 100 ans. Ces scientifiques font porter la responsabilité de cette disparition possible à l’agriculture intensive, l’utilisation à grande échelle de pesticides, l’urbanisation et le changement climatique, mais annoncent aussi que les petites fermes biologiques permettraient à de nouvelles espèces d’exister. Il n’est peut-être pas encore tout à fait trop tard.

On ne se quitte pas là-dessus. À la rubrique santé-beauté, le magazine “people” français Public rapporte qu’une youtubeuse américaine s’est intéressée aux différences entre le maquillage quotidien français et américain. Le maquillage culturel, mythe ou réalité ? Selon Christen Dominique, les Américaines seraient plutôt enclines à avoir la main un peu lourde sur les fards à paupières, à aimer les faux cils, le teint bien travaillé et la bouche “nude”, comme on dit, tandis que les Françaises miseraient tout sur le rouge à lèvres rouge, le mascara et les sourcils bien dessiné mais naturels.

F24

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