Devant le palais de justice de Bruxelles, un grand symbole du droit de l’homme, selon des manifestants, des centaines de personnes ont manifesté le 27 mars 2019. L’objectif était de dénoncer le massacre des peuls au Mali. « Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ce qui se passe au Mali, parce que ça va à l’encontre du droit humain», a déclaré un manifestant.
Une manifestante a indiqué qu’il s’agit de s’opposer « au génocide » contre les Peuls au Mali et d’attirer l’attention du gouvernement du Mali et ceux des autres pays africains sans oublier la communauté internationale. Les organisations humanitaires internationales sont aussi interpelées par les manifestants afin de mettre fin à la situation que vit la communauté peule dans la région de Mopti.
Les manifestants, qui sont issus de plusieurs communautés africaines vivant dans la capitale belge, ont particulièrement interpellé le président IBK. « Il se passe des choses inacceptables au Mali, la communauté internationale devrait se mobiliser davantage, les autorités européennes devraient être informées de ce qui se passe ; elles le sont peut-être, mais elles ne réagissent pas parce qu’il y a tellement d’accords commerciaux, militaires, etc. avec les pays du Sahel », a indiqué une manifestante.
Selon les manifestants, c’est honteux que la communauté internationale soit silencieuse face à ce qui se passe au Mali. Ils ont affirmé que peu importe les raisons, les autorités maliennes doivent protéger tous les citoyens, y compris les Peuls. La situation au centre du Mali a été dénoncée également dans d’autres pays comme la France et la Mauritanie.
Soumaila T. Diarra
Le Républicain