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Edito : La santé d’IBK et l’avenir du Mali

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Mystère autour de la santé des Président Africains ! Ce sujet tabou mérite bien d’être aujourd’hui à la portée des Peuples Africains. Les gouvernants ont le devoir et les Peuples ont le droit d’être informés de l’état de santé de leurs Présidents. Car l’état de santé d’un Président, c’est celui du Pays tout entier.

Le Mali est aujourd’hui sous le poids de ce mystère, et la question devient de plus en plus une problématique sine qua non quant à l’avenir du Pays.

Malade bien avant son accession à la magistrature suprême, l’état de santé d’Ibrahim Boubacar Keïta n’a cessé de chuter malgré des traitements de choc.

Il est difficile de faire des mois sans entendre des échos de voyages privés d’IBK à l’extérieur pour des raisons de santé. La présidence communique peu. Elle a payé cash pour cette inertie. Une polémique autour de la vie d’IBK. Il aurait tiré sa révérence et la nouvelle, comme une trainée de poudre, s’était répandue, en quelques minutes, à travers le monde.

L’état de santé d’IBK et la crise malienne, il y a lieu de faire un rapport entre les deux sujets sensibles au regard de l’exacerbation de la situation. IBK peut-il faire face à son état de santé et affronter au même moment la crise malienne ?

A analyser de près, son état de santé fragile est un lourd fardeau qui plombe le processus de sortie de crise. Il n’est pas solide mentalement, mais aussi physiquement. Et ceux qui l’entourent profitent de la situation pour solidifier leur bizness. Ils n’ont aucun amour pour le Mali, mais leurs propres poches ; comment faire pour assurer l’avenir de leurs progénitures sur le dos du peuple, en suçant le Mali.

Le sujet qui n’est plus un tabou doit aussi pousser le Peuple malien,  sans clivage, à se pencher sur la problématique pour l’avenir du Mali. IBK est-il capable de maintenir encore le cap ? La question est bien importante du moment où certains sont dans la posture de pousser le chef de l’Etat à se préparer pour un second mandat.

Ils sont aussi dans leur droit politique, mais il y a lieu de penser à l’intérêt collectif et se dire : quand il s’agit du Mali, les intérêts personnels  n’ont plus de place.

L’heure est critique et le Mali a besoin du sang neuf pour faire face à l’ennemi qui a pris le dessus sur tous les plans.

Boubacar Yalkoué

 

Source: Le Pays

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