L’armée malienne a annoncé dans un communiqué, le samedi dernier, avoir effectué en collaboration avec son homologue burkinabè, une opération au terme de laquelle 24 terroristes ont été « neutralisés ». « Les forces armées maliennes ont effectué la reconnaissance par le feu avant de ratisser avec les Burkinabé ladite forêt. Le bilan est de 24 éléments des Groupes Armés Terroristes (GAT) neutralisés, 5 suspects appréhendés tous conduits au Burkina et une dizaine d’armes récupérées», souligne le communiqué, précisant que l’opération s’est déroulée dans une forêt entre Gakou au sud de Koro et le Burkina.
Un officier du MSA et son neveu assassinés
Un officier du MSA, Hadama Ag Haynaha, ainsi que son neveu, ont été assassinés, dans la localité d’Inkiringuiya (17km au sud de Ménaka). Les faits se sont produits dans les environs de 4 heures du matin lorsque des assaillants avaient réussi à s’introduire chez lui. Avant d’ouvrir le feu pendant que les personnes dormaient. Aussitôt après, des poursuites ont été engagés par les combattants du MSA pour retrouver les auteurs. L’assassinat de cet officier du MSA rappelle le sort que celui qu’il a remplacé au poste d’Infokaritane, Adim Ag Albachar, a subi, en octobre dernier. Cet acte intervient quatre jours après l’assassinat du chef de fraction de Karsassotane, MouhamaAg Kassoum, également proche du MSA, le dimanche 7 avril dernier, au marché de Ménaka, non loin de la gendarmerie. Lui et un boucher, ont été tués par deux jeunes en moto. Son neveu blessé par balle a été évacué à l’hôpital de Gao.
Goundam :
Colère des populations face à l’insécurité
Plusieurs boutiques de la ville ont fait l’objet de casse et de pillage malgré la vigilance des propriétaires. En effet, la femme d’un notable de la ville a été braquée par trois individus armés alors qu’elle prenait ses ablutions dans sa cour. Les braqueurs lui ont réclamé les clés du véhicule 4×4 de son mari absent au moment des faits. Face au refus de la dame, ils ont tiré un coup de feu pour tenir les voisins à distance avant de détaler en apportant le portable de la brave dame. Au cours de la même semaine, un jeune chauffeur de camion benne d’une vingtaine d’années, a été braqué à deux carrés de sa famille. Deux adolescents armés lui ont retiré sa moto neuve et son portable en plein centre de Goudam
La route nationale Goundam-Tombouctou est aussi devenue un farwest. Sur cet axe, les véhicules de transport sont régulièrement braqués, les passagers sont mis à plat ventre pour être fouillés et dépouillés de leurs biens. C’est dans ce climat qu’un véhicule de transport en commun reliant Mopti et Tombouctou en passant par Goundam a essuyé, le mercredi dernier des tirs. Le chauffeur a été atteint à la tête et est décédé sur le coup. Après l’enterrement du chauffeur, des jeunes en colère ont spontanément marché sur la préfecture pour crier leur ras-le-bol avant d’aller s’en prendre à des boutiques et magasins en y mettant le feu. Ils se sont attaqués aussi aux familles qu’ils suspectent d’être de mèche avec les bandits armés qui sèment la terreur sur les routes…
Diré :
Baisse du prix de poison
Le prix du poisson connaît une baisse ces derniers temps à Diré. Les marchés sont bien ravitaillés. Selon le service local de la pêche, cette situation s’explique par le retrait de la crue du fleuve. Les productions s’annoncent bonnes, selon les pêcheurs. Une situation bien appréciée par les consommateurs.
Diré :
Braquage de deux agents d’ONG
Deux agents de l’ONG Solidarité internationale et leur chauffeur ont été braqués, le vendredi dernier, sur la route Diré-Goundam par quatre individus armés non identifiés sur des motos. Après avoir dépouillé les agents de leurs biens, les assaillants ont pris la fuite. Cette énième agression inquiète les populations qui ont interpellé l’État et ses partenaires pour la sécurisation des personnes sur cet axe.
Almoustrat :
Tirs d’obus sur le camp des Famas
Le camp militaire des Famas à Tarkint dans le cercle d’Almoustrat à Gao a été la cible de 3 tirs d’obus, le jeudi dernier. Les engins n’ont pas atteint leurs cibles. Ils sont tombés à cote des habitations sans faire de dégâts. Les populations se disent inquiètes par ses tirs de roquette devenus fréquent dans la localité.
Tessit :
Abandon des jardins maraîchers
Les femmes maraîchères de la commune de Tessit, cercle d’Ansongo sont contraintes d’abandonner les jardins à cause de la divagation des animaux. Chaque année, pendant cette période, la quasi-totalité des jardins maraîchers occupés par ces femmes sont abandonnés avant même la fin de leur saison. Selon elles, cela est dû au manque de moyens car elles utilisent des branches d’arbres épineux pour clôturer leurs plantes.
Yorosso :
Retour des déplacés
En une semaine la ville de Koury dans le cercle de Yorosso a reçu plus de 200 déplacés venus du cercle de Bankass et Tominian. Ces nouveaux venus augmentent le nombre de déplacés de Koury à plus de 300 personnes. Au même moment 12 personnes sont arrivés, le lundi dernier, au village d’Ouyasso toujours dans le cercle de Yorosso. Ces personnes disent tous fuir les violences au Centre du pays.
Bandiagara :
Le village de Tiofoli attaqué
Des hommes armés non identifiés ont attaqué, le jeudi dernier, le village de Tiofoli dans la commune rurale de Timiliri dans le cercle de Bandiagara. Le bilan fait état d’un mort et un blessé côté villageois. Selon des sources locales, les assaillants sont revenus le petit soir pour incendier tout le village.
Koutiala :
Rencontre sur les mariages précoces et forcés
Une quarantaine de représentants des organisations de la société civile, de leaders communautaires, d’élus et de services techniques ont participé, le samedi dernier, à Koutiala, à un atelier de réflexion et d’échanges sur les mariages précoces et forcés. Selon les organisateurs, la rencontre a permis de créer une convergence locale pour réduire les mariages forcés et grossesses précoces dans la localité. Elle a été organisée par l’ONG MZC.
Pénurie d’eau à Bamako :
Colère des femmes
En cette période de canicule, certains quartiers de Bamako passent des heures, voire des jours sans une goutte d’eau dans les robinets. A Sabalibougou, en Commune V ou encore à Banconi en commune I du district de Bamako, les femmes passent toute la journée à la recherche d’eau potable. Nous avons tous besoin d’eau, car elle est source de vie, estiment-elles.
Source: L’ Aube