Accueil SPORTS “Sur le terrain, il n’y aura pas d’amis”

“Sur le terrain, il n’y aura pas d’amis”

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Luis Suárez pense déjà aux demi-finales de la Ligue des Champions face à Liverpool. L’attaquant uruguayen a averti qu’il n’aura aucune pitié malgré la nostalgie que suppose la double confrontation.

“Avant le match, c’est toujours bon de rappeler ô combien je suis reconnaissant envers Liverpool pour tout ce que le club m’a donné, mais tu le sais bien, une fois sur le terrain il n’y aura pas d’amis, ni de coéquipiers, ni de pensées pour toutes les bonnes choses que j’ai vécu. Je défendrai les couleurs du FC Barcelone avec toute la fierté du monde”, a reconnu Suárez dans une interview au ‘Daily Mail’.

“J’ai eu la chanche de partir avec de grands souvenirs dans tous les clubs par lesquels je suis passé. Jouer au Nacional en Uruguayen m’a aidé à venir en Europe. J’ai grandi comme joueur à l’Ajax et cela m’a aidé à monter d’un cran supplémentaire et jouer à Liverpool”.

“Là-bas, j’ai pu m’affirmer sur la scène mondiale. Liverpool m’a fait me rendre compte que je pouvais encore m’améliorer, progresser et je suis reconnaissant pour tout cela et pour ce que ce j’ai pu partager avec mes enfants aussi”, a ajouté le ‘killer’ du Barça.

Suárez en a profité pour encenser Leo Messi. “Parfois je cours tête baissée et le ballon apparaît dans mes pieds et je me dis : comment il a fait pour me la donner ? Comment il savait que j’allais finir à cet endroit ? Il y a toujours eu un respect mutuel. Nous respectons nos rôles, notre manière de jouer, nos personnalités et cela fait qu’on s’entend super bien“.

Entre-temps, l’Uruguayen a défendu Coutinho : “C’est un ami, un coéquipier et il est jeune. Il a demontré sa qualité à Liverpool. Il devait être conscient que ce n’est pas facile d’aller à Barcelone. Ce n’est pas facile de s’adapter. Cela a été difficile pour moi aussi. Et la moindre chose que tu fais, parce que ce que Philippe a fait l’autre jour n’était, c’est exagéré”.

“Parfois il faut comprendre le jeu. Le joueur n’est pas stupide, il entend ce qui se dit quand il perd un ballon. Cela le touche. Il commence à dire : et si je perds encore un ballon ?”, a ajouté le ‘Charrúa’

De plus, Suárez a aussi souligné les différences cuturelles entre l’Espagne et l’Angleterre. “À Anfield, on ne siffle pas ses joueurs. D’ailleurs, c’est pareil partout en Angleterre. Quand je suis allé à Old Trafford j’ai été sifflé, c’est normal. Mais ton propre public… c’est peu probable que cela t’arrive”.

Besoccer


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