Accueil NORD DU MALI L’attentat à la voiture piégée à Gao: Aucun combattant de la CMA

L’attentat à la voiture piégée à Gao: Aucun combattant de la CMA

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L’attentat à la voiture piégée du mercredi 18 janvier a fait beaucoup de victimes. Personne ne connaît, pour le moment, le nombre exact. La plus grosse perte est du côté des combattants de la Plateforme. Le commandant de la région militaire de Ségou, Takni, a perdu 7 frères lors de cette attaque kamikaze. Si la Plateforme a envoyé ses vrais combattants pour le Moc, tel n’est pas le cas de la Cma. Ce sont des jeunes qui ont payé récemment des cartes de combattants Cma qui étaient à Gao. Les vrais combattants n’ont pas quitté Kidal. Mieux, il n’y a aucune victime du côté de la communauté des Ifoghas. Alors que les dernières informations font état de plus de 100 morts du côté de la Plateforme. Un des 8 blessés graves a succombé à ses blessures à Bamako. En tout cas, la reprise du Moc sera difficile pour la Plateforme dont les combattants étaient les premiers à répondre à l’appel des autorités. Ils ont même fait des patrouilles avec l’armée malienne, Barkhane et la Minusma. C’est avec l’arrivée de la Cma qu’il y a eu ce drame.

 Les hommes d’Iyad

Hamada Ag Bibi, député à l’Assemblée nationale du Mali, Redouane et Touba sont les hommes d’Iyad. Ce sont eux qui surveillent les responsables de la Cma parce que tout porte à croire qu’Alghbass Ag Intalla, avec ses ambitions personnelles, n’est plus un fidèle. Aujourd’hui, en plus de cette influence du terroriste et jihadiste Iyad Ag Rhaly, ses hommes sont dans toutes les réunions entre Bamako, Gao, Kidal. Il a toutes les informations et à temps réel. Alors que la réalité du terrain a changé avec la création du Congrès pour la justice dans l’Azawad (CJA) ; la région de Tombouctou et celle de Taoudénit ne font plus partie de la Cma. Car le colonel Abass Ag Mohamed Ahmad, qui est le chef d’état-major du CJA, n’est plus avec la Cma. Il est de la communauté Kel Antessar. Il travaille pour la paix, le retour des réfugiés, la sécurisation des personnes et leurs biens. Mais tous se sont découragés parce que l’Etat n’écoute que les rebelles de Kidal. Ce sont leurs préoccupations qui sont prises en compte. Cette manière de gérer du gouvernement malien fait très mal aux autres groupes et mouvements armés.

Lutte antiterroriste

Les Etats africains jouent-ils franc jeu ? Bourahim Modi Diallo, qui est le chef du village de Boulkessi, est détenu à Ouaga pour son implication dans les différentes attaques terroristes depuis un temps. Mais, figurez- vous qu’un notable malien, qui fut président de l’Assemblée nationale du Mali, intervient en sous main auprès de ses relations pour obtenir sa libération. Comment des gouvernements normaux peuvent-ils laisser en liberté un individu qui négocie la libération d’un terroriste qui a contribué à endeuiller des familles ? Notre négociateur n’est pas étranger au Burkina et aux réseaux mafieux du Sahel, parce qu’en 2012, déjà, pendant que Djindjeré rencontrait discrètement, Omar Ould Amaha, membre fondateur du MUJAO, à Djibo, notable malien, facilitait les négociations entre les groupes terroristes qui contrôlaient le Nord du Mali et le chef de Boulkessi, pour obtenir la protection de ces groupes à ce dernier. C’est sous l’impulsion de cet homme, qui se pavane en toute liberté et sans aucune crainte, que les premiers terroristes burkinabé ont été formés avec l’onction d’un dignitaire nigérien qui, lui aussi, se balade de palais en palais sans crainte. Cette situation nous amène à nous questionner sur l’engagement réel de nos États contre le terrorisme.

Giresse et Pathé ont eu affaire aux supporters

Message d’un supporter : «Ils vont nous sentir, je te le jure. Que Giresse s’en aille en France ce soir, on ne veut plus de lui. Quant à Amadou Vieux pathétique Diallo qu’il demande l’exil ou rester au Gabon, s’il vient au Mali, on le brûlera vif. Le Mali nous appartient à tous, il faut qu’on se lève pour trouver la solution à tous ceux qui ne veulent pas nous voir sourire. L’équipe nationale n’est pas une propriété privée. Si Vieux pathétique ne veut pas quitter par douceur, il quittera par la force». Tout le monde sait au Mali qu’un entraîneur est soutenu par des membres de la fédération malienne de football, même si c’est l’Etat malien qui le paye. L’entourage des Aigles est pourri, chacun défend son intérêt au détriment du collectif. S’il y a CAN, les soutiens des joueurs, les présidents des associations de supporters, chacun y trouve son compte. Cette année, tout le monde a décrié les choix de Giresse parce qu’il n’a utilisé que les joueurs évoluant dans le championnat français. Parce que les entraîneurs des joueurs ne veulent pas que leurs joueurs restent sur le banc des remplaçants. Son adjoint Amadou Pathé Diallo, plus de 10 ans entraîneur adjoint, n’est jamais parvenu à s’imposer comme titulaire. Il se contente de son rôle d’adjoint parce qu’il est nul. Mieux, il tire son épingle du jeu.

Le développement industriel

Selon Yehia Tandina de Tombouctou, le ministre du Développement industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim, est un des rares ministres à avoir fait le tour du pays. À travers un diagnostic, il a revivifié le répertoire vieux de 50 ans et insufflé aux acteurs une nouvelle dynamique. Cette démarche a porté ses fruits à tel point que l’unique unité de traitement et de conservation du sel gemme de Taoudeni au Mali a été découverte par la plupart des Maliens. En 2016, en un bout de temps, il a revitalisé des unités industrielles menacées ; sa présence au chevet des promoteurs a suscité de l’espoir et ses interventions ont permis à bon nombre de croire au secteur. On souhaite que l’année 2017 soit celle de la concrétisation de vos ambitions, une année de paix, enfin une année qui puisse inspirer d’autres à ne pas se limiter aux conseils des ministres.

Éclipse et apocalypse

«Pour le calypso de l’harmonie “il faut aussi sonder le silence des voix qui ne parlent pas. Elles prolongent le règne du mystère et magnifient la foi. La psalmodie a sa mélodie particulière tout comme la prière sa pédagogie. La patience les unit. De prêter oreille parcimonieuse aux bruits du Monde du matériel, le sage cherche à mériter de l’infini trésor de l’immatériel, ce visage de Dieu. Le spirituel ne s’emmure pas dans la synagogue, l’église, la mosquée, le temple ou le bosquet. Il transcende, transborde et aligne sa splendeur au rythme des échos de l’amour de l’ouverture, de la rencontre, de l’échange, de la tolérance, la sainte harmonie des Mondes, là où le profane et le sacré prient ensemble pour le repos des saints hommes qui n’ont appris que de la science de l’Amour.»

Toujours le blocage

Pas de solution. La grève illimitée des magistrats se poursuit. Les deux membres du gouvernement, qui ont rencontré les magistrats grévistes, ont étalé surtout le manque de solidarité entre les membres de l’équipe de Van Djan du Méguetan, en lieu et place des propositions concrètes de sortie de crise. Le Guide d’Ançardine, Ousmane Chérif Madani Haïdara, a reçu les magistrats. C’était le jeudi dernier à son domicile. Il avait demandé une suspension de la grève. Les magistrats n’ont pas acquiescé cette proposition sans une vraie solution à leurs revendications. Les deux parties ont décidé de se revoir. Le week-end, sur invitation des présidents de la Cour suprême et de la Cour constitutionnelle, il y a eu une réunion au niveau de la Cour constitutionnelle sur la grève des magistrats. Le but était de trouver des voies et moyens pour une suspension de la grève. Les syndicats ont dit non. Ils veulent une réponse claire et nette du gouvernement.

D’uanaado Saaraa sera au Fespaco

Le grand Boubacar Sidibé, réalisateur, scénariste et administrateur des arts et de la culture, sera au Fespaco 2017. En deux ans, il a eu la chance d’écrire et de réaliser deux séries : Yèrèdon Bougou, 84 épisodes de 13 minutes en bamanankan sous-titré en français. D’uanaado Saaraa, 28 épisodes de 15 minutes en français. Comme des centaines d’autres réalisateurs, il a présenté ses deux films à la commission de présélection des films du Fespaco. Boubacar Sidibé a le plaisir de vous annoncer que c’est D’uanaado Saaraa qui a été sélectionné pour la compétition officielle Série TV de la 25ème édition de la biennale du cinéma africain (Fespaco). En 2011, il a  écrit et réalisé les 21 épisodes de 26 mn de la série Les Rois de Ségou (saison 1), sélectionnée pour la compétition officielle Série TV de la 22ème édition de la biennale du cinéma africain (Fespaco). En 2013, Boubacar Sidibé a écrit et réalisé les 20 épisodes de 26 mn de la série Les Rois de Ségou (saison2), sélectionnée pour la compétition officielle Série TV de la 23ème édition de la biennale du cinéma africain (Fespaco). En 2015, il a écrit et réalisé 26 épisodes de 26 mn de la série Dougouba Sigui, sélectionnée pour la compétition officielle Série TV de la 24ème édition de la biennale du cinéma africain. En 2017, avec D’uanaado Saaraa, pour la quatrième édition consécutive, il fera partie de l’équipe nationale du Mali à la «CAN du Cinéma» à Ouaga. Les nombreux talentueux comédiens et techniciens qui travaillent avec lui, depuis plus d’une décennie et qui œuvrent pour le rayonnement de notre culture, vous invitent à soutenir D’uanaado Saaraa et tous les films maliens sélectionnés au Fespaco 2017.

Source: Le Reporter

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