Accueil ECONOMIE Construction de la route Bourem-Kidal : 49 milliards FCFA déjà acquis sur...

Construction de la route Bourem-Kidal : 49 milliards FCFA déjà acquis sur 87 milliards

306
0
PARTAGER

Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé a signé avec la Banque africaine de Développement et l’Union européenne, le protocole de financement partiel de l’Aménagement de la Route Trans Saharienne-tronçon Bourem-Kidal, long de 285 km, à la Primature, le jeudi 25 juillet 2019.

Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé a tenu a renouvelé les vifs remerciements du Gouvernement du Mali à la BAD et à l’UE. Le projet d’aménagement de la route Bourem-Kidal est la branche malienne de la route transsaharienne (RTS). La transsaharienne est l’un des derniers chainons manquants du réseau. C’est un pas important pour l’unité nationale, la paix et la cohésion sociale et renforcer le processus de pacification.

Cette contribution de l’UE rentre dans le cadre d’un vaste programme de développement socio-économique lancé en 2015 pour soutenir le Mali. Ce programme d’un montant de plus de 600 millions d’euros (390 milliards F Cfa), concerne la réforme de l’Etat, le développement rural, l’éducation, et les infrastructures. Il s’étendra de 2015 à 2020.

En effet, la transsaharienne est un projet de construction d’une route qui traversera l’Algérie, le Mali, la Tunisie, le Niger, le Tchad et le Nigéria. Elle relie déjà deux capitales maghrébines, Alger et Tunis et doit à terme relier 4 autres capitales subsahariennes. Il s’agit de Bamako-Niamey et N’Djamena-Lagos. Ce projet a été conçu pour renforcer les échanges économiques entre le Maghreb et le Sahel. Elle va booster le développement économique de la région et contribuer au retour de la paix dans la région.

Kidal constitue la partie extrême sud-est du Mali. Les 67 638 habitants de cet Etat dans l’Etat  ont obtenu la mise en place d’une « gouvernance autonome ».  L’histoire de la région est marquée par toutes les rébellions (1963-1964, en 1990-1991, en 2006 et depuis 2012) qui se sont manifestées depuis les indépendances. C’est une zone désertique, surtout dans le nord de Kidal où le trafic routier emprunte de voies aléatoires dans les méandres du désert.

Sur la route qui relie Gao, Kidal, le bitume est éventré par les chars des militaires. Les 4×4, chargés de bidons d’eau sont les seuls véhicules aptes sur ce trajet. Kidal ressemble à un ghetto dans le désert.

Mahamadou YATTARA

Inf@Sept

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here