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Chemin de fer : Moulaye Ahmed Boubacar rattrapé par ses fausses promesses

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Le train a cessé de siffler depuis un certain temps. Cela, malgré les assurances données par l’alors ministre des Transports et du Désenclavement Moulaye Ahmed Boubacar. Une situation qui a entraîné l’arrêt de plusieurs activités économiques.

La région de Kayes est orpheline du train-voyageur. La reprise du train- voyageur, annoncée à grand coup médiatique, le 23 décembre 2017, par l’alors ministre des Transports et du Désenclavement, Moulaye Ahmed Boubacar, après plusieurs années d’arrêt, n’a été qu’un rêve de courte durée pour les populations riveraines des rails. Ce n’était en réalité que de la poudre aux yeux.

Un stratagème des autorités qui a consisté à mettre des couches de peinture sur les anciennes locomotives pour faire croire au peuple malien le démarrage des activités ferroviaires. Le mensonge n’a pas couru longtemps puisqu’il a fallu quelques jours seulement à la population pour découvrir la vérité.

Le même ministre (Moulaye Ahmed Boubacar, actuel ministre de l’Agriculture) avait annoncé en juillet 2018 l’arrivée de trois nouvelles locomotives à Bamako. Cela dans un délai de trois mois, le temps, dit-il, de la formation des conducteurs. Il s’était rendu, en personne, accompagné d’une équipe de reportage télé, le mardi 24 juillet 2018, à Pretoria en Afrique du Sud pour réceptionner lesdites machines.

«Cette opération financière d’un coût de près de trois milliards de FCFA a été rendue possible grâce à un partenariat public-privé entre le gouvernement du Mali et la société Emiratie Dubaï Port Word», a-t-on annoncé à l’époque. Une année après, les locomotives sont toujours attendues.

Ce n’était en réalité qu’un mensonge grotesque et une propagande de campagne orchestrée par le gouvernement de l’époque (nous y reviendrons dans nos prochaines parutions).

La population vit aujourd’hui dans la désolation et la désillusion totale. D’autant que le train constitue l’unique moyen d’être relié aux autres parties du Mali. Ce qui a pour conséquence l’arrêt des activités économiques. Ce qui est sûr, les jeunes de Kayes s’apprêtent de nouveau à manifester pour le redémarrage des activités ferroviaires.

KISSIMA/Anne Marie Soumouthéra

source:le wagadu

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