Accueil Actualités GESTION RATIONNELLE DES DECHETS LIQUIDES DU DISTRICT : CN-CIEPA et ANGESEM se...

GESTION RATIONNELLE DES DECHETS LIQUIDES DU DISTRICT : CN-CIEPA et ANGESEM se donnent la main !

160
0
PARTAGER

La Coalition Nationale pour la Campagne Internationale pour l’Eau Potable et l’Assainissement (CN-CIEPA/Wash) et l’Agence Nationale de Gestion d’Epuration du Mali (ANGESEM) s’engagent à débarrasser Bamako des eaux sales. Les deux structures ont signé un accord de partenariat en ce sens le 06 septembre dernier dans les locaux de l’ANGESEM, sis à Sotuba.

 

C’est désormais chose faite. La CN-CIEPA et l’ANGESEM engagent la lutte contre les déchets liquides. Les deux structures ont signé un accord de partenariat allant dans ce sens. En apposant leur signature sur le document de partenariat, les deux responsables ont parlé du bien-fondé de leur acte.

 

La Directrice Générale de l’ANGESEM a rappelé tout le travail qu’abat sa structure pour débarrasser Bamako des eaux sales, malgré tout le phénomène perdure. La preuve, les citernes de vidanges de WC, continuent à déverser les déchets dans la nature en faisant fi des conséquences y afférents. Cela n’est pas acceptable. Nous-nous réjouissons de la démarche de la CN-CIEPA à nous accompagner dans cette lutte contre les eaux sales.

 

Mme Sangaré Assian Sima précise que cet accompagnement de la CN-CIEPA se fera sous forme de plaidoyer et de communication auprès des décideurs et partenaires pour le financement du secteur. De nombreuses études ont été faites dans le cadre des déchets liquides, lesquelles n’ont pas eu de financement jusque-là. La CN-CIEPA qui a le lead de plaidoyer en matière d’eau et assainissement s’implique, les lignes vont bouger. C’est là que réside l’importance du partenariat signé, a ajouté la DG de l’ANGESEM.

 

Se réjouissant à son tour de la collaboration, Dounantié Dao a laissé entendre que sa structure jouera toute sa partition pour honorer ses engagements. La gestion des déchets liquides est une question de santé publique dans la mesure où elles sont déversées dans le fleuve.

 

Sans oublier les pollutions des puits et caniveaux. Il a cité l’exemple des citernes Spiros qui déversent à l’air libre leurs charges rajoutant ainsi aux risques des maladies. La pratique ayant pris de l’ampleur chaque jour que Dieu fait, il est ainsi temps de s’arrêter et réfléchir sur le sujet. La signature d’accord de partenariat nous réjouit énormément, a fait savoir le président de la CN-CIEPA.

 

Ambaba de Dissongo

L’Observatoire

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here