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Pr Mamady Sissoko, Constitutionnaliste : «La France ne peut pas venir nous imposer ce qui a échoué chez elle… »

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Invité de l’émission « Débat Politik » de la télévision Africable de notre confrère Robert Dissa, le dimanche 15 septembre 2019, le Constitutionnaliste Mamady SISSOKO a craché ses vérités à la France sur la mise en œuvre de l’Accord dit pour la paix au Mali. Rejetant catégoriquement ledit Accord, le professeur SISSOKO estime qu’il ne respecte pas les normes du Droit international et est non applicable car, n’ayant pas fait l’objet de ratification.

L’émission ‘’Débat Politik’’ d’Africable du dimanche passé avait comme thème l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali qui, depuis plus de quatre ans, peine à pouvoir être mis en œuvre. Une occasion pour Mamady SISSOKO, constitutionnaliste, de dire haut et fort ce que beaucoup n’oseront même murmurer. Car, il s’est attaqué à l’ancienne métropole qui est vraisemblablement le maitre principal pour l’apaisement des tensions et le retour de la paix au Mali, en occurrence la France.

SISSOKO dit ne pas se reconnaitre dans cet accord. Pour lui, cet accord a été obtenu le couteau sur la gorge du gouvernement malien. A cet effet, il ne reflète la vision ni du gouvernement encore moins des groupes armés.
Sur la question de la régionalisation prévue dans l’accord, M. SISSOKO reste ferme sur sa position, c’est-à-dire sa non reconnaissance de l’accord. Sans la langue de bois, il attribue cet accord à la France, tout en dénonçant « qu’elle ne peut pas venir nous imposer ce qui a échoué chez elle ». Pour lui, la régionalisation, en tout cas, celle prévue dans l’accord d’Alger est dangereuse pour l’unité nationale.

Les groupes armés ont aussi eu leur dose de vérité dans cette émission. M. SISSOKO les taxe d’avoir des idées séparatistes. A ses dires, ces groupes ont fauté et ils doivent répondre de leurs actes devant les juridictions.

Rappelons que d’autres sujets tels que l’appellation des régions, le sénat, etc., étaient aussi à l’ordre du jour de cette émission.

Oumar SANOGO

SourceLe Démocrate

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