En vue de permettre à l’Etat d’économiser des ressources financières, le Ministre de l’Education nationale Dr Témoré Tioulenta privilégie les écoles publiques pour l’orientation des admis réguliers du diplôme d’études fondamentales.
En réunion les directeurs des académies à la veille de la rentrée des classes 2019-2020, le lundi dernier, le Ministre Tioulenta a fait le point sur sa volonté de voir en cette année, les admis au DEF, d’abord, faire le plein des établissements publics pour poursuivre leur cursus, avant toute orientation vers les établissements privés.
Il nous revient, également, qu’à ce niveau, le patron de l’éducation nationale a instruit aux DAE en ce qui concerne l’orientation des restants des élèves, de choisir les meilleures écoles privées.
« Chaque année l’Etat met 30 milliards de FCFA dans la subvention des frais de scolarité. Il est de notre responsabilité d’aider l’Etat à économiser ses ressources pour faire face à d’autres besoins », estime le Ministre.
Les académies d’enseignement reparties sur le territoire national sont toutes informées sur cette nouvelle mesure du ministre de l’éducation nationale, afin de minimiser les dépenses et préserver les maigres ressources de l’Etat.
Cette rencontre avec le ministre a servi de tribune pour certains directeurs d’académies d’enseignement, de faire la lumière sur les difficultés qu’ils rencontrent à leur niveau (l’insécurité, la fermeture de certaines écoles dans les régions centre et nord et l’insuffisance du personnel enseignant).
De même pour le Directeur des ressources humaines du secteur de l’éducation qui a rappelé que la mutation des enseignants sans leur avis, constitue de réelles difficultés au niveau des écoles de départ. Des problèmes, qui selon lui, doivent trouver des solutions.
Chargée d’assurer la mise en œuvre de la Politique nationale en matière d’enseignement et d’éducation, de participer à la gestion des examens et concours de l’éducation et de contribuer à la conception des programmes et manuels scolaires, la création des académies d’enseignement découle du programme décennal de développement de l’éducation et de la culture, pour un total de 25 académies pour couvrir les besoins du pays.
En 2017, avec la création des académies d’enseignement à Ménaka et Taoudéni, le nombre des académies est de 20 de nos jours, sur le l’ensemble du territoire national.
Ousmane MORBA
L’Observatoire