“Il y a des moments où on finit lessivé, du fait des circonstances, des affaires, j’ai eu des hauts et des bas, surtout à partir de 2013, 2014… quand j’ai commencé à avoir des problèmes avec le fisc“, a dit Messi dans un entretien accordé à la radio catalane ‘RAC1’.
“J’ai eu en tête de quitter (l’Espagne), non pas parce que je voulais laisser le Barça, mais pour quitter le pays, je me sentais très maltraité et j’ai senti que je ne voulais plus être ici”, a confié l’Argentin.
“J’ai été le premier (à être visé par l’administration fiscale, ndlr) et c’est pour ça que tout a été si dur”, a-t-il relevé. “Après s’être acharnés sur moi, ils ont montré qu’ils s’en prenaient à tous les sportifs, les footballeurs”.
Messi avait été condamné en 2016 pour fraude fiscale à 2,1 millions d’euros d’amende et une peine de 21 mois de prison commuée en une amende supplémentaire de 252 000 euros.
En janvier 2019, son grand rival, Ronaldo, a lui aussi été condamné pour fraude fiscale à une peine de deux ans de prison, commuée également en amende, et à une amende de plus de trois millions.
“Beaucoup d’endroits m’ont ouvert leurs portes même si je n’ai pas reçu d’offre formelle parce que tous savaient que mon idée était de continuer à Barcelone, mais cela allait au-delà de ce que je ressentais pour cette maison, ce club, c’était pour des circonstances personnelles“, a poursuivi Messi.
A présent, l’Argentin répète qu’il compte bien finir sa carrière à Barcelone.
“Évidemment, s’ils me veulent, moi je suis ravi, mon idée est de toujours rester ici, ça l’a toujours été et ça n’a pas du tout changé”, a affirmé le capitaine blaugrana.
“Mon idée, et celle de ma famille, c’est de finir ici”, a-t-il insisté, soulignant que ses proches se sentaient très bien à Barcelone.
Il a cependant reconnu qu’il avait toujours eu le rêve, en fin de carrière, de “pouvoir jouer aux Newell’s (Old Boys, club de football argentin basé à Rosario, ndlr) pour vivre l’expérience de jouer dans le football argentin, parce que tout ce qui entoure le foot argentin est très différent, avec ses bons et ses mauvais aspects”.
“Mais, parfois, il faut penser d’abord à la famille plutôt qu’à ce qu’on veut”, a-t-il ajouté.