Avant-hier samedi, la Coordination Nationale des Femmes de l’Association des Communautés de Culture Songhay en Mouvement (IR Ganda) a tenu sa première Assemblée Générale à la Maison des Ainés. L’ouverture des travaux étaient présidée par le président d’IR Ganda, Ousmane Issoufi Maïga, avec à ses côtés, la présidente de la coordination nationale des femmes, Touré Alzouharata. L’évènement a enregistré, la présence du ministre de l’Artisanat et du Tourisme Nina Wallet Intalou.
« Renforcement de la paix, de la réconciliation et du vivre ensemble dans un Mali uni, démocratique et solidaire », « Rôle de la femme dans la paix, la sécurité et la sortie de crise au Mali » tels sont les thèmes retenus pour cette première assise de la coordination des femmes d’IR Ganda.
En prenant la parole le président Maïga dira qu’IR Ganda signifie notre terroir, notre pays, une mosaïque de communauté vivant dans le septentrion du Mali et dans les différentes régions du Mali.
Pour lui, cette assemblée se tient dans un moment difficile de l’histoire du Mali. « Un moment où les enfants du pays tombent sous le jonc des djihadistes, des narcotrafiquants, des bandits » a-t-il regretté.
Ensuite, il a salué les femmes d’IR Ganda d’avoir organisé cette assemblée générale pour parler du Mali, pour parler de la cohésion sociale, de solidarité, de paix, de sécurité et du développement intégral de leur terroir. « Elles parleront également du dialogue qui a été toujours le ciment de la solidarité entre nos communautés » a déclaré le président Maïga.
Avant de terminer, Ousmane Issoufi Maïga, s’est dit porteur d’espoir quant à la qualité des résolutions qui devraient sortir de cette 1ère assemblée générale.
Pour sa part, la présidente des femmes d’IR Ganda, dira que ces assises offrent l’occasion de retracer les activités principales menées par l’association depuis sa création. Dans ce sens, elle indiquera qu’IR Ganda a réalisé de nombreuses activités.
Selon Mme Touré, les femmes sont les premières victimes de la crise que traverse le pays. Elle a profité de l’occasion, pour inviter ses collègues femmes à ne plus demeurer indifférente face à cette crise. « Soyons indignées de la sécurité multiforme de nos villages et de nos villes, soyons indignées des carnages de Boulkessy, Mondoro et autres, soyons indignées de la tuerie ciblée des opérateurs économiques, indignées de l’enrôlement de nos fils par les djihadistes et indignées de la mauvaise et manque de gouvernance » a-t-elle déclaré avec vigueur.
Par ailleurs, elle a invité les femmes à s’investir dans la reconstruction du tissu social, d’être des actrices de la paix au Mali. Elles les ont encouragés de devenir un balai pour faire taire les fusils qui crépitent dans les aires.
Par Jean Joseph Konaté
Source: Le Sursaut