En fin de mission ,on peut noter que le bilan du DG sortant est plein de réalisations. Sa remplaçante aura assez de matières à moudre dans un secteur ou prudence, courtoisie routière et indiscipline des usages cohabitent.
L’Anaser voir partir un cadre qui aura beaucoup apporté dans un milieu difficile à verrouiller dans un contexte grandissant d’incivisme. Il faut noter que c’est en 2009 que l’ANASER a vu le jour. Numéro 2 au départ, ce sera en 2015 que le chef d’escadron Mamadou Sidiki Konaté est devenu le Directeur Général de ce service vital au département de transports. Auparavant, les questions de sécurité routière étaient traitées à la Division de la sécurité routière. Malgré la volonté politique d’assainir le milieu, les Nations Unies ont interpellé les États afin de créer une structure en charge de la question pour qu’elle soit une priorité.
L’ANASER participe à la définition des règles et de la sécurité routière et leur respect sur l’ensemble du territoire.L’équipe de Mamadou Sidiki Konaté a initié la journée de sensibilisation sur la route. Moments où les usagers adoptent le fait play et assument leur responsabilité au moment de conduire. Des asques sont remis et une forte sensibilisation est faite comme par exemple sur les injonctions aux agents de sécurité. Si cette journée a généralement au mois de Mars , celui de Novembre a aussi un fait marquant : semaine nationale de la sécurité routière.
En Octobre 2018 avait lieu la dernière édition du côté de Ségou. Le regard de l’ANASER s’est porté sur les personnes en situation d’handicap. Le DG Konaté appellera chacun à faciliter l’intégration sociale des handicapés s’organisant dans la foulée des formations de sensibilisation autours du fair play dans la circulation. Il faut rappeler que l’ANASER s’informe à travers la fiche BAAC (bulletin d’analyses des accidents constatés) qui comprend plusieurs rubriques : les motifs de l’accident , les victimes , leur identité qui sont renseignés par les forces de sécurité présentes sur les lieux. C’est après constat qu’ils envoient cette fiche permettant d’alimenter la base de données. Les usagers doivent être atteints par tous les moyens car selon le DG sortant Mamadou Sidiki Konaté : « A travers la sensibilisation , un mauvais conducteur devient consciencieux avec une positive attitude ».
On comprend pourquoi durant son mandat , l’organisation de séances de formation à l’encontre des acteurs de la route est une tradition de l’ANASER. Chauffeurs, apprentis, conducteurs de tricycles était continue. La jeunesse étant la sensibilité la plus concernée, le ministère de l’éducation nationale a un cadre d’échanges avec l’ANASER depuis 2013. Des modules sont mis à la disposition du monde scolaire afin d’avoir des notions sur la circulation routière et bien cerner le code de la route.
Au-delà , le port du casque reste au cœur des actions de la structure qui supervise les comportements sur la route. Le casque absorbe l’énergie du choc en cas d’accident autrement dit est « vital ». Il est important de préciser que le port du casque est obligatoire selon le code de la route. Néanmoins des missions spécifiques furent dévouées à l’ANASER grâce à Mr Konaté : le maintien des véhicules en bon état respectant la visite technique / La diligence des études améliorant les risques d’insécurité routière/Formation, information et communications des usages de la route et de façon spécifique pour les acteurs du transport routier/Gestion de la base de données des informations routières.
Au plan mondial , l’ONU avait demandé aux Etats d’être en déca de 7500 victimes concernant les accidents. Un objectif à atteindre en 2020 selon l’organe onusien et le Mali est en nette progression. Affichant 12000 victimes en 2011 , la barre s’est réduite à 8000 victimes en 2015 selon les dernières études. C’est dire qu’en plus de 4 ans de gestion de l’ANASER , Mamadou Sidiki Konaté a posé assez d’actions concrètes. Place désormais à la relève!
Idriss Keita Pour Malizine
