Le lundi 28 octobre, le président du parti URD, chef de file de l’opposition politique, l’honorable Soumaïla CISSE a été reçu par le Président de la République pour un entretien à huis clos. ‘’C’était à la demande du Président IBK’’, a précisé le chef de file sur la page de son compte TWITTER. Rien n’a filtré du contenu de leur entretien. Les médias sont restés sur leur faim. Mais, lors de la dernière conférence de presse du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), en répondant à une question sur le sujet, l’honorable Soumaïla CISSE s’est dit être lassé par ces rencontres interminables et sans lendemain.
«Nous avons déjà eu plus de 15 heures d’entretien. Tout ce qui a été convenu entre nous n’était pas fait. La dernière rencontre a été un peu gentille par rapport aux précédentes. Mais manifestement, il n’y a eu aucune proposition pour avancer. Et je ne donnerai pas le sentiment aux maliens que nous sommes sur un bon chemin. J’avoue que j’en suis un peu fatigué.’’. Sans rentrer dans les détails, le chef de file de l’opposition dira qu’ils ont évoqué les sujets de l’actualité nationale.
Le moment où le chef de file déroulait ce paragraphe dans la salle, la tonalité de sa voix laissait apparaitre une sensation de lassitude et de regret. Il ressemblait à quelqu’un dont les conseils n’ont pas été pris en compte. Finalement, il ne sait plus à quoi s’en tenir. Car, malgré son souhait, son engagement pour que le pays retrouve son lustre d’antan, il semble considéré par certains comme un «apatride, un fou de pouvoir, etc.». Mais, au fur et à mesure que nous avançons, le peuple est en train de comprendre que Soumi champion est plutôt la solution que le problème. Ce qui est sûr, la roue de l’histoire tourne et rien ne peut l’arrêter. Opposant, il l’est mais il est loin d’être un va-t-en guerre sinon on ne serait pas là encore.
Cependant, leur deuxième tête à tête (IBK et Soumi), depuis la réélection d’IBK, était perçu par bon nombre des maliens comme le signe d’un véritable retour de dialogue politique entre pouvoir et opposition.
Beaucoup d’analystes de la scène politique pensent que : ” Le jour où les deux grands baobabs de la scène politique nationale auront la même vision, la crise du Mali aura une solution.”.
Sory Ibrahim TRAORE
Zénith Balè