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Réconciliation nationale : Quels rôles pour les radios ?

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A l’instar des autres pays, les acteurs du monde radiophonique du Mali  ont célébré ce 13 février, la Journée mondiale des radios. Et pour adapter le thème mondial la radio, c’est vous au contexte national, l’Union des radios et télévisions libres du Mali, en collaboration avec la Maison de la presse, a choisi comme cadre une conférence débat autour du rôle des radios dans la consolidation de la cohésion sociale et de la réconciliation au Mali. La conférence était animée par deux grands noms du monde des radios, Tiona Mathieu Koné, ancien directeur de Radio Kledu et Martin Faye, responsable de Studio Tamani.

 Célébrée depuis 2012, la Journée mondiale des radios est désormais un moment de méditation et d’échange entre les acteurs de médias singulièrement les acteurs de la radio.

Ainsi, Tiona Mathieu Koné, principal conférencier, ancien directeur de Radio Kledu,  expliquera certaines dérives de la pratique radio au Mali par le manque de formation, car, selon lui, les praticiens doivent donner moins de chance à l’amateurisme. “Le journalisme est un métier noble, c’est l’un des rares métiers qui permet d’aborder tous les sujets, mais pour aborder tous les sujets, il faut être averti des enjeux et rien ne doit se faire dans le sens de l’excès”, a-t-il rappelé.

Et d’encourager les praticiens à protéger l’honorabilité des citoyens. “Il ne faut pas blesser inutilement les gens, les crises sont plus longues à éteindre qu’à provoquer et la radio peut être un puissant facteur de cassure sociale. Donc transformer cet outil merveilleux en outil de cohésion sociale”, a-t-il recommandé.

Prenant la parole, Martin Faye, encouragera les jeunes praticiens à intégrer le respect des valeurs culturelles locales dans les productions radiophoniques.

A son tour, Bandiougou Danté, le président de l’Urtel, assurera que les conseils des deux doyens ne sont pas tombés dans les oreilles sourdes, avant de relever que malgré certaines mauvaises pratiques qui minent le monde des radios au Mali, qu’il ne serait pas judicieux de jeter le bébé avec l’eau de bain.

Il a affirmé que le Mali a gagné le pari du nombre en matière radiophonique même si des efforts sont encore à faire pour avoir la qualité.

Oumar B. Sidibé

 

Source: L’indicateur de Renouveau

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