Le Mali traverse actuellement l’un des moments les plus dramatiques de son existence avec son cortège de victimes au nord et au centre. Il ne se passe plus une semaine sans qu’un soldat ne tombe sur le front, lors d’attaque terroriste et/ou d’explosion de mines.
Au même moment, certains Maliens, au lieu d’avoir une pensée pieuse à l’adresse des nombreuses victimes (civiles et militaires), de compatir à la douleur de leurs familles, au lieu de prendre la mesure du drame qui frappe la nation, sont occupés à faire la fête à travers l’organisation de festivals, dont l’objectif est surtout financier. En clair, les organisateurs de ces spectacles, en ces moments durs pour la nation, sont dans le profit.
Pis, ces fêtes sont parrainées par de hautes personnalités de l’Etat, qui visiblement prennent du plaisir à être là. Presqu’au même moment, d’autres Maliens enterrent un parent, mort pour la défense de la patrie, ou lâchement assassiné…
Alors il est temps, grand temps qu’on arrête ces festivals et autres soirées de gala, par respect pour les morts et leurs familles. Histoire de donner tort à ceux qui affirment quotidiennement que « si tu meurs pour le Mali, t’es mort pour zéro ».
La Rédaction
Source: L’Aube