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Ce que j’en pense: Retour à Kouroukan Fouga

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Je ne doute pas. Un fort quota des Bamakois ne doutent point que l’ouverture du «Dialogue national inclusif» aura effectivement lieu le 14 décembre 2019. Le temps est l’ami ou le fossoyeur de tout homme politique, de tout homme d’État, de tout président de la République. Le président Ibrahim Boubacar Keïta a pris son temps. La patience a payé. Le « Dialogue national inclusif» sera l’aboutissement du cheminement heureux de toutes les composantes de la classe politique, de la société civile, du leadership religieux. Tous les participants, de plein droit doivent arriver main dans la main. Ils seront tous convaincus que les Maliens constituent UN PEUPLE, qu’ils visent UN BUT, qu’ils sont animés d’UNE FOI.

Ce ferment patriotique résiste à l’épreuve du temps depuis le 22 Septembre 1960. Le président Ibrahim Boubacar Keïta a qualifié la dernière phase du Dialogue de «Massala». Ces assises constituent un fondement social sacré dans toutes les ethnies maliennes. Elles se tiennent après l’hivernage et les récoltes. Libérés des travaux champêtres, les participants prennent le temps d’échanger sur l’ordre du jour, pour dégager la solution consensuelle qui ne lèse aucune partie.

L’intérêt supérieur du Mali, actuellement «en guerre» contre les terroristes, contre des forces politiques obscures tapies dans les méandres du système militaro-industriel international, est de réussir l’UNION SACRÉE. Les résolutions du Dialogue ne doivent pas être biaisées. Tout le peuple doit les applaudir à grand cri dans les chaumières, les villas cossues, les palais du pouvoir d’État. Les solutions nationales prônées par des représentants non contestables des Maliens seront aptes à assurer un avenir radieux à la génération actuelle et aux générations futures.

La mission des délégués au Dialogue national inclusif n’est-elle pas de doter le Mali d’institutions et de lois pertinentes, qui assurent à jamais une vie politique apaisée ? Les décideurs actuels de la majorité présidentielle, ceux qui aspirent dans l’opposition à accéder au pouvoir d’État, sont-ils certains qu’ils vont déposer le «bâton de commandement», sans trébucher, dans la main ouverte de la JEUNESSE, qui les talonne ?

Le président de la République, chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keïta, a rappelé dans son allocution télévisée dans la nuit du 30 novembre 2019, que le Dialogue national inclusif, une opportunité unique d’échanger, «doit être représentatif de nos terroirs et de nos préoccupations». Je suis convaincu que les conclusions ne codifieront pas un arrangement «des copains» d’une famille politique contre «les coquins» d’une autre famille politique..

Essor

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