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Jeamille Bittar, à propos des missions étrangères : ‘’Soit on en clarifie le contenu, soit on prend notre destin en main’’

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Des analyses et commentaires sur le départ du chef de bureau de la Minusma à Kidal aux enjeux de la dernière phase du Dialogue national inclusif (DNI) prévu pour le 14 de ce mois, en passant par l’invitation des chefs d’Etat du G5 Sahel à Pau par le président français, Emmanuel Macron, tels étaient les points inscrits à l’ordre du jour de la rencontre entre le PPC et la presse.

Présidée par Jeamille Bittar, cette rencontre a enregistré la présence de Bissy Sangaré, président de RDP et des représentants des partis politiques et mouvements membres du Pôle politique de consensus- PPC. C’était le mercredi dernier dans les locaux du nouveau siège du PPC à Sogoniko.

La rencontre, selon le président du PPC, avait pour objectif d’édifier les médias sur le climat sociopolitique et environnemental de notre pays. En abordant le sujet relatif au départ du chef de bureau régional de la Minusma à Kidal, Christophe Sivillon, M. Bittar a salué cette décision qui contribué à apaiser les esprits.

Sur le statut de Kidal, le président du PPC explique: « Kidal ne peut pas être une base militaire étrangère, on doit plutôt chercher un autre espace quelque part dans la région de Kidal si les forces étrangères souhaitent rester car Kidal est une capitale régionale de notre pays ». Et d’ajouter : « s’il y a une force qui doit rester à Kidal, c’est bien les FAMA ».

S’agissant de l’invitation ou convocation des chefs d’Etat du G5 Sahel par Emmanuel Macron à Pau en France, le conférencier rappelle que le G5 Sahel est un regroupement de cinq Etats qui lient leurs efforts pour lutter contre les bandes sahélo-sahariennes. Une organisation bien structurée qui est là et qui sera toujours pour le bien-être des populations, a-t-il ajouté.

Concernant la clarification des positions que le président français exige des chefs du G5 Sahel, le PPC s’indigne : « Nous devons plutôt revoir la nature de coopération de la France et de la Minusma envers le Mali. De deux choses l’une : soit on clarifie le contenu des missions étrangères, soit on prend notre destin en main en préparant tout simplement leur retrait car on n’a rien à perdre ». A l’en croire, à la rencontre de Pau, la position du Mali doit être prise à l’unanimité des Maliens et pour l’intérêt des Maliens.

S’agissant des enjeux du Dialogue national inclusif, prévu du 14 au 22 de ce mois, le PPC a souhaité que les résolutions puissent avoir un impact positif sur la vie de la nation à plusieurs niveaux.

A rappeler que le Pôle politique de consensus est un regroupement de 23 partis politiques et associations ayant pour objectif de mettre tous les Maliens ensemble, gage d’une sortie glorieuse du Mali de cette impasse.

Bourama Camara

SourceLe Challenger

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