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PROJETS «SÉCURITÉ ET DÉVELOPPEMENT AU NORD DU MALI» ET «TROIS FRONTIÈRES» : LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES AU CŒUR DU DISPOSITIF

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Dans le cadre de la mise en œuvre des projets «Sécurité et développement au Nord du Mali (SDNM phase 2)» et «Trois frontières» (Mali-Burkina-Niger), le comité de pilotage desdits projets s’est tenu jeudi dernier au Centre de formation des collectivités territoriales (CFTC). La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Ba, en présence de l’ambassadeur de France, Joël Meyer et de celui de l’Union européenne (UE) au Mali, Bart Ouvry.

Le projet SDNM couvre au total 6 régions, 32 cercles, 99 communes par le financement et la réalisation de 168 infrastructures sociales et économiques. Dans son allocation, l’ambassadeur de France indiquera que ce comité de pilotage rassemble deux projets pour un seul et même objectif, à savoir contribuer à la mise en œuvre du volet développement de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Pour le projet « Sécurité et développement au Nord du Mali phase 2 », d’un montant de 12,4 milliards Fcfa, Joël Meyer dira qu’il permet de financer des investissements socioéconomiques dans cinq régions du Nord du Mali et celle de Mopti.

En ce qui concerne le projet «Trois frontières» d’un montant de 1,9 milliard Fcfa, le diplomate a précisé qu’il est destiné à financer des investissements à caractère agropastoral et à accompagner les organisations de producteurs dans les Cercles de Koro, Bankass, Douentza, Gourma Rharous, Gao et Ansongo. «Ces projets ont en commun de placer les collectivités territoriales au cœur du dispositif. Ce sont elles qui identifient, sélectionnent et portent les investissements dans leurs régions», a signalé le diplomate français.
De son côté, l’ambassadeur de l’UE au Mali a souligné que l’essentiel de ces projets porte sur l’axe sécurité et développement. «Sans la sécurité, il n’y a pas de développement. Et sans développement, difficile d’avoir la sécurité», a insisté Bart Ouvry.
Dans son intervention, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a misé sur la responsabilité des Autorités intérimaires et leur redevabilité par rapport à la réalisation des infrastructures qui sont financées par les projets.

Aboubacar TRAORÉ

Source: Journal l’Essor-Mali

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