A la faveur d’un meeting organisé par l’opposition, plus d’un millier de manifestants est sorti le samedi dernier à l’appel de la plateforme « Antè A Bana, Touche pas à ma constitution » pour exiger à IBK le retrait pur et simple du projet de révision constitutionnelle.
Alors que Bamako se préparait à la tenue de la réunion extraordinaire du G5 Sahel qui a vu la participation du Président français, Emmanuel Macron, le dimanche 2 juillet 2017, plus de 2.000 Maliens, habillés majoritairement en T-shirts rouges estampillés « Touche pas à ma Constitution », ont manifesté, le samedi 1er juillet, sur le Boulevard de l’Indépendance.
Les messages écrits sur des pancartes et banderoles sont sans appels : « Non au référendum », « Touche pas à ma Constitution », « Non, c’est non ».
Si du côté du pouvoir en place, cette révision s’inscrit dans la mise en œuvre de certaines dispositions de l’Accord d’Alger ; notamment, la création du Sénat, ou la création de la Cour des Comptes (UEMOA), les opposants à la révision voient d’un mauvais œil cette manœuvre qui consiste à renforcer les pouvoirs du Président de la République.
De Responsables politiques, à l’instar des Honorables Soumaïla Cissé et Oumar Mariko, Modibo Sidibé, Tiébilé Dramé et Zoumana Sacko, aux acteurs de la société civile, en passant par des activistes comme Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath, ou encore certains Religieux comme Chouala Baya Haïdara, tous au sein du mouvement «Touche pas à ma Constitution», ont réclamé purement et simplement le retrait du projet.
«Nous sommes venus encore une fois demander le retrait du projet de référendum. Il y a plus d’urgent », a déclaré Mme Sy Kadiatou Sow, Présidente de la plateforme « Touche pas à ma Constitution ».
Comme arguments, ils évoquent l’occupation d’une bonne partie du territoire national, qui devrait être libérée avant tout éventuel projet de révision constitutionnelle.
Les manifestants contre la révision de la constitution se disent être déterminés jusqu’au retrait du projet.
O.M
MEETING CONTRE REVISION CONSTITUTION contestation continue
Source: Le Soft
