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Pour sortir le Mali de la crise : L’ultime boulevard s’ouvre à IBK

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Comme un boulevard qui s’ouvre à lui, IBK est à son ultime mandat pour prouver toute sa dextérité afin de sortir le pays de la crise. Le temps est à l’action dans un pays où tout est prioritaire.

Sortir définitivement notre pays de la crise qu’il connait depuis 2012 exige de gros efforts. C’est ce qu’a compris le président réélu, Ibrahim Boubacar Kéita, dont les adversaires ont fait une fixation sur certains détails qui n’intéressent guère les Maliens. Pour certains acteurs politiques, nous sommes toujours en campagne électorale tandis que le président IBK a tourné cette page et s’attelle à réaliser son projet de société.

Nul besoin de rappeler ce qui a fait la différence entre IBK et ses autres concurrents, c’est sûrement son amour pour le Mali. Il l’a démontré lors de son premier mandat et à travers celui qui est en cours, il y a des grands  défis l’attendent. C’est une urgence : IBK doit instaurer un dialogue permanant entre tous les fils du pays.

Sur ce sujet, il peut bien compter sur son Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga qui travaille au quotidien à concrétiser cette ambition. Désormais, cela ne fait l’ombre d’aucun doute : le président Kéita veut impliquer l’ensemble des couches de notre pays à son développement.

Le premier acte posé à savoir l’installation d’un gouvernement de mission cadre avec cette ambition. Depuis quelques jours, le chef du gouvernement, sur instruction d’IBK, s’est engagé dans un dialogue qui a touché tour à tour les acteurs politiques et la société civile.

Une batterie de mesures

Réélu pour un second et dernier mandat, IBK caresse son ultime boulevard qui lui permettra de concrétiser non seulement son projet de société mais également de trouver des solutions aux multiples urgences dans le pays.Pour le nouveau quinquennat, le président Kéita est très attendu sur, notamment, le terrain de la gouvernance, le développement et surtout la stabilisation du pays de Kayes à Kidal.

En accordant un ultime mandat à IBK, les Maliens attendent de lui la mise du pays sur le chemin du travail. La poursuite des chantiers ouverts : routes, ponts, aménagements agricoles, l’industrialisation et autres actions de développement.

Au premier des chantiers, la sécurité des Maliens et de leurs biens. Déjà, sur le plan agricole et sécuritaire, par exemple, IBK a fait un bon point de départ à travers la Loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM) et celle de sécurité. Ces deux actions sont en cours et expliquent la montée en puissance de nos forces armées et de sécurité.

Côté gouvernance, IBK devrait s’atteler à rendre plus efficace la lutte contre la corruption, le renforcement de l’Etat de droit et la mise en œuvre des réformes courageuses. La création d’un département pour lutter la corruption est un bon point de départ.

L’accord pour la paix et la réconciliation reste un grand défi pour IBK. Sa mise en œuvre devra mettre fin à la crise dans le Nord et le Centre, faciliter et garantir le retour de l’administration et de la paix. Le début du processus de désarmement démobilisation réinsertion (DDR) accéléré fonde à croire que le train de la paix est en marche.

Si à son premier mandat IBK a pu créer plus de 200 000 emplois, l’actuel doit être plus audacieux dans ce domaine, car le chômage des jeunes est une réalité criarde qui nécessite la prise en compte de l’emploi décent.

Sortir définitivement du Mali de la crise et faire de lui un havre de paix, de développement et de progrès pour tous les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur : tels doivent être des préalables pour le président Kéita.

La Rédaction

Source: La Lettre du Peuple

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