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Libye: ni les forces de Haftar ni celles du GNA ne semblent prendre l’avantage

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Des membres de l'Armée nationale libyenne (ANL) commandée par Khalifa Haftar se préparent avant de quitter Benghazi pour renforcer les troupes se rendant à Tripoli. À Benghazi, en Libye, le 13 avril 2019.

L’homme fort de l’Est libyen était en visite en Égypte. Le maréchal Khalifa Haftar était, dimanche 14 avril, au Caire où il a rencontré le président Abdel Fattah al-Sissi connu pour être l’un de ses ardents soutiens. Pendant ce temps, les combats pour le contrôle de Tripoli se poursuivent. Chaque camp proclame des avancées. Mais ni les forces du maréchal Haftar, à l’origine de l’offensive, ni celle du Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez El-Sarraj ne semblent prendre l’avantage.

Au sol comme dans les airs, c’est le statu quo. Les affrontements ont repris dimanche à Ain-Zara et al-Swani, au sud de Tripoli. Le GNA de Fayez al-Saraj reconnu par la communauté internationale affirme notamment avoir abattu un avion de chasse des pro-Haftar. Mais pour l’heure, aucun des belligérants ne parvient à faire reculer l’adversaire de façon déterminante.

Samedi, l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar a redit sa détermination à prendre le contrôle de la capitale.

Un message qui ne rassure pas les organisations internationales et humanitaires. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au moins 121 personnes ont été tuées entre le 4 avril, date du début de l’offensive lancée par Khalifa Haftar, et le 13 avril. L’OMS a également enregistré 561 blessés.

Parmi les victimes, plusieurs civils et du personnel médical, rapporte le docteur Syed Jaffar Hussain, représentant de l’organisation en Libye, joint par RFI. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies a – pour sa part – comptabilisé plus de 13 500 personnes déplacées.

L’ONU et l’Union européenne ont réclamé, à plusieurs reprises, une cessation des hostilités. Des appels, jusqu’à présent, restés lettre morte.

RFI

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