Comment rendre un homme fou… de plaisir ? Pas forcément comme on l’imagine. Pour en savoir plus, on leur a posé la question. Ils nous ont tout dit, sans tabou ni complexe.
Il y a des moments de pure sensualité
Oui, il y a des moments de pure sensualité qui marquent à jamais un homme. Des zones érogènes qu’ils ne soupçonnaient pas, et qu’une femme leur a révélées, un jour… Des façons de les effleurer, de les mordiller, de les embrasser qui les font littéralement fondre. Des situations qui leur font perdre les pédales. En toute simplicité, les hommes que nous avons interrogés se sont livrés.
Sans fausse pudeur, ni machisme primaire. Ils nous ont raconté des nuits qui les ont rendus dingues, ou tout simplement expliqué comment ils aiment qu’on les touche. Un peu partout et minutieusement. Nous rappelant que, somme toute, l’homme est une femme comme les autres…
“Elle m’a rendu fou en me mordillant un sein”
Adrien, 38 ans : « Elle m’a rendu fou en me mordillant un sein. »
Elle était polonaise, blonde, avec de très grands yeux verts, et une paire de seins sublimes. (Rire.) Je ne la connaissais pas quelques heures auparavant, elle m’avait attrapé, au cours d’une soirée, par un regard tellement charnel qu’il était impossible de ne pas la suivre. Et après nous être sauvagement sauté dessus, sur les quais de Seine, on s’était retrouvés dans sa chambre, à faire l’amour comme des affamés. A un moment, elle s’est mise à me mordiller un sein, je n’oublierai jamais cette sensation.
C’était électrique. Je savais que c’était une zone très sensible chez moi, mais jamais ça n’avait été aussi fort. Elle mordillait, léchait, doucement par petites touches, puis s’écartait du centre, me laissait reprendre mon souffle, et revenait du bout de la langue ou des lèvres, sur le téton tendu à exploser. Parfois elle alternait avec la pulpe du doigt, le bout des ongles, la paume de la main : elle me rendait fou. Je n’avais plus aucun contrôle, je perdais les pédales. Comme si elle me délivrait une drogue, j’étais en totale dépendance… On s’est séparés le soir, ivres de sensualité.
De temps en temps, j’y repense, il m’arrive de me dire que peut-être elle n’a jamais existé…
Didier, 39 ans « Quand elle m’effleure l’intérieur du coude du bout des lèvres. »
Un truc irrésistible ? Quand elle m’effleure du bout des doigts ou des lèvres… l’intérieur du coude. Une zone hyper-tendre, toujours repliée sur elle. Mon talon d’Achille.
Fred, 31 ans « Elle glissait sur tout mon corps, de tout son corps. »
Elle revenait d’un voyage en Asie, ça a dû lui donner des idées.
Cette nuit-là, elle avait aménagé sa chambre en véritable boudoir. De l’encens, la lumière tremblée des bougies, et un superbe drap en satin. Elle m’a demandé de me déshabiller et de m’allonger sur le ventre. Pendant que je m’exécutais, déjà raide comme un taureau, je l’ai entendue qui se déshabillait à son tour, puis deviné qu’elle ouvrait un flacon, et qu’elle s’enduisait tout le corps.
Ça embaumait un mélange capiteux de jasmin et de muscade. Elle s’est assise à cheval, sur le bas de mes reins. Entièrement nue, je sentais bien la chaleur de son sexe le long de ma colonne vertébrale… J’ai failli jouir comme un adolescent quand je l’ai sentie s’étendre contre mon dos et commencer à me masser depuis la nuque avec ses seins tendus. J’ai essayé de savourer la situation.
Son ventre bouillant, ses cuisses, son sexe, ses bras…, je ne savais plus d’où venaient les caresses. Elle glissait sur tout mon corps, de tout son corps. Elle m’a expliqué que ça s’appelait un « body body », moi, elle m’avait touché l’âme…
Alex, 31 ans « Un baiser sensuel, c’est vertigineux. »
C’est le baiser qui est à la source de tous les plaisirs, tous les désirs. Il y en a d’inoubliables. Moi, un beau baiser, tendre et vraiment sensuel, ça me donne immédiatement une érection. Tu fermes les yeux, et tu te sens aimanté. Comme si tu tombais dans le vide. Non, dans l’autre.
Tu es aspiré, c’est vertigineux. Il faut embrasser quand on fait l’amour. C’est l’une des caresses les plus intimes.
“Elle m’a rendu fou en me bandant les yeux”
Sofiane, 37 ans : «Elle m’a déshabillé, bandé les yeux… »
C’était une belle brune très sensuelle, une carnassière que je fréquentais depuis quelques mois quand elle m’a donné rendez-vous, un après-midi, à une adresse que je ne connaissais pas. En fait, un appartement entièrement vide, juste du parquet, des fenêtres et un immense miroir. A peine entrés, elle m’a déshabillé, bandé les yeux. Et s’est mise à me toucher, me caresser. Moi qui suis toujours dans le contrôle, j’étais complètement désorienté, offert. Et toutes mes sensations étaient décuplées.
Tout mon corps était bandé : mon sexe, mes seins, ma peau… Je n’étais plus qu’un grand frisson, c’était à la limite du supportable. Au bout d’un moment, j’ai craqué, je lui ai demandé de se bander les yeux elle aussi, pour qu’on soit tous les deux sur la même longueur d’onde… Elle a continué à guider le jeu – après tout, c’était son idée –, et ça ne me dérangeait pas du tout d’être sa chose…
Mais de ne pas savoir où j’étais, de n’avoir aucun repère, changeait tout. J’avais l’impression que tout se faisait plus lentement : on passait un temps infini à s’explorer, comme deux aveugles qui découvrent un corps inconnu. Derrière les oreilles, au départ de la nuque, le long de la colonne vertébrale, entre les cuisses… J’avais l’impression que chaque parcelle de ma peau se réveillait, je me sentais ultra-vivant. Pour moi qui suis hypersensuel, c’était génial. Mon corps entier était devenu un diapason vibrant au moindre effleurement. Aucune distraction possible, on était vraiment complètement dedans, dans tous les sens du terme.
François, 32 ans : « Quand elle caresse mes fesses »
Je suis allongé sur le ventre, elle sur mon dos. Et elle caresse mes fesses, longuement, délicatement. D’abord avec les mains, puis avec ses cuisses et son sexe. Ça la surexcite, et moi aussi. Ne jamais oublier les fesses !
Dimitri, 44 ans : « Le plus magnifique c’est donner tout en recevant. »
Pour moi, faire l’amour c’est plus donner que recevoir. Tout ce retour de frissons, d’émotions, de jouissance, en face, c’est ce qui m’excite et me donne du plaisir. A une époque, je n’aimais pas les fellations : trop passif. Pour certains, le fin du fin c’est une pipe sur le canapé devant la télé, une bière à la main. (Rire.) Pas mon truc ! Il a fallu qu’une femme qui aime vraiment ça m’initie : que je sente que ça l’excitait, elle, pour que je me laisse faire. Et encore… Ça ne me plaît vraiment que si je peux jouir du spectacle, et participer, caresser, embrasser…
En fait, le plus magnifique, pour moi, c’est le 69. On peut donner tout en recevant, embrasser et caresser à la fois. Mon souvenir le plus marquant, c’est ce que je vis en ce moment. Avec une femme superbe pour qui j’ai un désir permanent. C’est étrange cette alchimie, je suis sûr que c’est magnétique : on dégage des ondes qui s’attirent. Dès qu’elle m’approche, j’ai un élan vers elle. Et tout ce qu’elle touche devient érogène. Un baiser dans l’oreille, une morsure du lobe, ses ongles sur mes seins, sa main dans mes cheveux, ma nuque, mes fesses… Ça me donne des frissons.
La regarder se caresser me rend dingue.?
Jacques, 35 ans « Lovés l’un contre l’autre, peau contre peau. »
Cette première nuit avec Carina a pourtant été un vrai flop. Trop d’émotions. Mais nous étions tellement sur la même longueur d’ondes que peu importait.
Nous nous sommes juste lovés l’un contre l’autre, en chien de fusil, moi derrière elle, peau contre peau. On s’emboîtait parfaitement. Et là, j’ai ressenti un flot de sensations et d’émotions que je ne connaissais pas.
Sa chaleur m’envahissait, nos corps ne faisaient plus qu’un, sans aucune résistance, ni retenue. C’est devenu depuis un vrai rituel sensuel.
Alain, 43 ans « La regarder se caresser me rend dingue. »
Je suis un visuel. Pour moi, une femme avant tout, ça se regarde ! Avec une gradation dans le spectacle. (Rire.) Regarder une femme me caresser, j’aime beaucoup. La regarder dans les yeux pendant qu’elle me fait une fellation, j’adore ! Mais ce qui me rend littéralement dingue, c’est de la regarder… se caresser !
La fiancée qui m’a initiée à ce plaisir l’a fait sans le vouloir. Un soir où elle n’arrivait pas à me sortir de mon polar malgré ses avances, elle s’est juste posée à côté de moi dans le lit, a glissé sa main sous sa nuisette, et commencé à se masturber gentiment. C’est lorsque j’ai entendu son souffle changer que j’ai compris ce qui se passait. L’effet a été radical.
Mais à aucun moment je n’ai eu envie de lui sauter dessus, juste l’observer, l’écouter et attendre… Ensuite, oui, je me suis rué sur elle comme un sauvage. Elle ne s’y attendait plus ! Depuis, c’est mon petit caprice. Pour moi, une femme qui accepte de se caresser devant moi, ça me transporte. D’autant plus si ça l’intimide. C’est ma caresse préférée, un excitant merveilleux.
Jean-Patrick, 45 ans « Ses effleurements après l’amour me font décoller. »
J’ai découvert un truc extraordinaire, avec ma nouvelle fiancée. Juste après l’amour, elle me caresse la nuque, les épaules, le haut du dos… Ce sont à peine des effleurements, des baisers légers. Ça me fait décoller. J’ai essayé sur elle, ça a l’air d’être aussi fort. C’est un « après plaisir » que je recommande à tout le monde.
Source: MC