Bonne nouvelle : l’activité sexuelle présenterait, entre autres intérêts, celui d’être bon pour le système cardiovasculaire. Un constat valable pour les personnes qui ne souffrent d’aucune pathologie de ce type comme pour les patients cardiaques, chez qui il n’existe pas de contre-indication mais qui doivent cependant respecter quelques précautions au moment de laisser leur passion s’exprimer.
Dans un communiqué rendu public lundi, la Fédération Française de Cardiologie (FFC) indique en effet qu’un rapport sexuel permet d’éliminer les toxines, de muscler le cœur et d’activer la circulation sanguine. Mais il constitue aussi un exercice sportif modéré, équivalent à la montée de deux étages à allure soutenue.
Un effet protecteur chez les personnes cardiaques
Outre ses bienfaits physiques, une activité sexuelle régulière aurait des vertus relaxantes, antidouleur et antidépresseur. Sans oublier que le sexe favorise la libération d’« hormones du plaisir », telles que les endorphines, la dopamine ou la sérotonine.
Et ces effets bénéfiques sur le corps et l’esprit ne seraient pas réservés aux amoureux jeunes et en parfaite santé. Car en cas d’accident cardiaque par le passé, les bienfaits des rapports sexuels deviennent alors un facteur de protection.
Attendre la fin de la rééducation en cas d’AVC
« Le risque d’un événement cardiovasculaire au cours de l’activité sexuelle est faible et ne doit pas, dans la très grande majorité des cas, conduire à une restriction », précise la FFC. A condition, en cas d’accident vasculaire cérébral, d’attendre la fin de la période de rééducation.
Mais aussi de consulter un spécialiste en cas de doute et de s’appliquer à garder une bonne hygiène de vie, notamment en matière d’exercice, d’alimentation et de consommation de tabac et d’alcool.
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