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En un mot : Terre brûlée

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En un mot Terre brûlée

 

Malgré son silence, son désintérêt apparent pour la fonction et ses dénégations en privé, certains de ses “partisans zélés” l’alignaient parmi les prétendants à l’investiture de l’Adéma/PASJ pour l’élection du président du Mali. Mais que l’on ne s’y trompe pas : les gens qui voulaient que le Pr. Dioncounda Traoré fût candidat roulaient pour eux-mêmes, car ils savaient qu’au finish le chef de la transition 2012-2013 allait récuser l’offre.

Tout ce boucan n’avait d’autre but que de torpiller une candidature consensuelle, capable de ramener le pouvoir dans le giron du parti de l’Abeille. Les spécialistes de la tactique de la terre brûlée à Bamako-coura sont peut-être en train de boire du petit lait aujourd’hui dans la mesure où le refus de Dioncounda pose plus de problèmes qu’il n’en résout. L’émiettement est assuré avec la détermination par exemple de Kalfa Sanogo, maire de Sikasso, membre fondateur de l’Adéma, d’être candidat avec ou sans l’assentiment du CE.

Avant le jour J, d’autres entourloupes vont davantage gripper la machine électorale que fut l’Adéma. A l’instar de l’arbitre qui pénalise le boxeur qui refuse le combat, l’Adéma devrait être sanctionnée pour manque de volonté de compétir.

DAK

En un mot Terre brûlée

 

Source : L’Indicateur Du Renouveau

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