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Coalition pour l’alternance et le changement : Une soixantaine de partis politiques en ordre de bataille

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Pour réaliser l’alternance et le changement le 29 juillet prochain à la présidence de la République du Mali, une soixantaine des partis politiques et associations ont signé le manifeste, le dimanche 29 avril dernier, au palais de la culture Amadou Hampaté Bah.

Autour de l’honorable Soumaila Cissé président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) et de Tieblé Dramé, le bélier en chef, du PARENA, plusieurs autres mouvements associatifs et partis politiques se sont engagés pour un changement de régime au Mali.

Nombreux sont des jeunes, moins jeunes, des femmes, des hommes, massivement mobilisés, par les responsables signataires du manifeste pour que chacun, porte en lui, le flambeau du changement et de l’alternance à la prochaine élection présidentielle.

”Nous voulons le changement. Le président IBK, nous a tout promis en 2013, mais on a rien vu du tout. Nous voulons que les choses changent maintenant, c’est pourquoi, nous sommes venus à cette grande rencontre de l’opposition en vue de réaliser l’alternance et le changement dans notre pays”, exprime Oumar, 26 ans, participant à la cérémonie de signature du manifeste.

Énumérées par l’ancien président du CNJ-Mali, Mohamed Salia Touré, les charges contre le régime du président sont lourdes:

”À quelques mois de la fin de son mandat, le bilan du président est caractérisé par : une absence notoire de vision ; un pilotage à vue et une improvisation dans tous les domaines de la vie nationale ; des atteintes répétées à la morale publique notamment sous la forme de surfacturations et de détournements massifs des maigres ressources de notre pays ; une immixtion, sans précédent au Mali, des proches du président dans les affaires de l’Etat ; un autisme et une insuffisance notoire de dialogue avec les partenaires sociaux et politiques ; une polarisation extrême des rapports sociaux et l’exclusion de pans entiers de la société de la gestion de la cité”.

Aussi, le processus de paix est dans l’impasse: l’Accord d’Alger n’a apporté ni paix ni réconciliation nationale, ajoute-t-il.

A noter aussi qu’à la signature du manifeste parmi les nombreux partis politiques annoncés, il y avaient quelques absents.

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Dadjeré pour malizine

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