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La Force opérationnelle aérienne Mali mène ses premières opérations

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Depuis le 15 août, la force opérationnelle aérienne Mali (FOA Mali) a atteint sa pleine capacité opérationnelle et a commencé ses opérations en appui à la mission onusienne MINUSMA. 45eNord.ca s’est entretenu avec le colonel Chris McKenna, commandant de la FOA Mali.

Le Canada a déployé, dans le cadre de son Opération PRESENCE, environ 250 membres des Forces armées canadiennes, trois hélicoptères Chinook et cinq hélicoptères Griffon, aux côtés de 56 pays partenaires dans le cadre de la MINUSMA pour aider à assurer une paix et une stabilité durables au Mali et dans le Sahel.

«Nous sommes en standby tous les jours 24h/24 pour faire des évacuations aéromédicales, explique ainsi le colonel McKenna. On a des équipages dédiés à ça. Au cours des derniers jours nous avons fait des missions avec des soldats des Pays-Bas. La mission était d’envoyer un contingent du groupe opérationnel néerlandais de patrouille de reconnaissance à longue distance de l’ONU pour aller dans un village et engager avec la population locale. Ils avaient pour but d’avoir des discussions avec les villageois et identifier quels sont leurs besoins. Ça c’est très bien passé. C’est très calme ici dans notre coin du Mali».

Confirmant ses propos tenu à 45eNord.ca au mois de mai, lors de l’exercice final de pré-déploiement à Wainwright, le colonel Chris McKenna indique que l’environnement climatique est le défi numéro un.

Le colonel Chris McKenna, commandant de la Force opérationnelle aérienne Mali. (Archives/45eNord.ca)

«Il a fait très chaud et c’était très sec, avec beaucoup de poussière et de sable, ainsi que des températures allant jusqu’à 47 degrés. Maintenant c’est plutôt 38-39, mais c’est très humide et il y a eu récemment beaucoup d’orages. On a quand même notre expérience de l’Afghanistan et de l’Irak pour nos Chinook et nos Griffon, alors les véritables problèmes c’est surtout durant la journée quand il fait chaud et qu’il faut faire de la maintenance sur les appareils.»

Le colonel McKenna se réjouit de l’environnement social dans lequel il évolue alors que sur le Camp Castor se retrouvent Canadiens, Allemands et Néerlandais, tandis que juste à côté se trouvent des militaires du Bengladesh, du Niger, de l’Égypte ou encore de la Chine, sans compter bien évidemment la France avec ses nombreux soldats présents dans la région. «C’est très intéressants d’échanger avec des partenaires non-traditionnels», confirme le colonel.

Un des points rapportés par les prédécesseurs des Canadiens sur les hélicoptères, les Allemands, a été les délais d’approbation des évacuations médicales par les Nations Unies, en raison du coût que cela engendre, alors que les États-Unis ont diminué leur budget à l’organisation internationale, et que les budgets sont donc serrés.

Selon le colonel McKenna, l’approche canadienne différente des autres nations, permet d’atténuer ces problèmes.

«Je comprend que les Allemands ont eu des problèmes (par rapport aux approbations et aux délais), et je partage ces inquiétudes. Mais nous faisons tout ce qui est possible pour remédier à ces problèmes de temps pour être le plus rapidement possible dans les airs et aider les gens».

«Notre approche est de mettre des officiers de liaisons partout et d’avoir une ligne directe avec les unités sur le terrain. En raison de la langue principale et de la complexité de la structure de commandement nous essayons donc de raccourcir le délai de réponse pour être sûr que les gens qui ont besoin de l’aide du Canada nous allons les aider, peu importe de quel pays ils sont et où ils se trouvent», explique encore le commandant, qui conclut : «Je veux m’assurer que l’on soit aussi réactif que possible de façon à ce qu’on puisse sauver autant de vie qu’on peut»…Lire la suite sur 45enord.ca

Force opérationnelle aérienne Mali mène premières opérations

Source: 45enord

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