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RD Congo : Félix Tshisekedi, le fils d’opposant devenu président

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Fils du défunt opposant Étienne Tshisekedi, le nouveau président s’est forgé à l’ombre de son père. Portrait d’un héritier politique dont l’élection pourtant contestée à la tête de la RD Congo signe la première alternance démocratique du pays.

“Je n’ai absolument pas l’intention ni l’ambition de me mesurer à ce qu’il a été, mais mon rêve c’est de continuer son œuvre”. Alors qu’il n’était encore que candidat à la présidence de la République démocratique du Congo (RD Congo), Félix Tshisekedi savait déjà tout ce qu’il devait à son défunt père, Étienne : un nom aussi prestigieux que lourd à porter pour quiconque veut incarner l’opposition congolaise.

Tshisekedi fils a finalement réussi ce que Tshisekedi père ne sera parvenu à accomplir : accéder au pouvoir dans le cadre de la première alternance démocratique de l’histoire du pays.

Héritage à double tranchant

Pour en arriver là, “Fatshi”, comme l’appellent ses partisans, aurait difficilement pu se passer de la machine de guerre électorale que constitue l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Fondé par son père pendant le règne du maréchal Mobutu Sese Seko dans les années 1980, le parti reste profondément associé à la figure d’éternel “opposant historique” qu’était Étienne Tshisekedi, décédé le 1er février 2017 à Bruxelles. Un héritage à double tranchant…

“Je n’ai absolument pas l’intention ni l’ambition de me mesurer à ce qu’il a été, mais mon rêve c’est de continuer son œuvre”. Alors qu’il n’était encore que candidat à la présidence de la République démocratique du Congo (RD Congo), Félix Tshisekedi savait déjà tout ce qu’il devait à son défunt père, Étienne : un nom aussi prestigieux que lourd à porter pour quiconque veut incarner l’opposition congolaise.

Tshisekedi fils a finalement réussi ce que Tshisekedi père ne sera parvenu à accomplir : accéder au pouvoir dans le cadre de la première alternance démocratique de l’histoire du pays.

Héritage à double tranchant

Pour en arriver là, “Fatshi”, comme l’appellent ses partisans, aurait difficilement pu se passer de la machine de guerre électorale que constitue l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Fondé par son père pendant le règne du maréchal Mobutu Sese Seko dans les années 1980, le parti reste profondément associé à la figure d’éternel “opposant historique” qu’était Étienne Tshisekedi, décédé le 1er février 2017 à Bruxelles. Un héritage à double tranchant…

“Nous sommes prêts en tant qu’Union africaine à travailler avec le président Tshisekedi et avec toutes les parties congolaises”, a déclaré Smaïl Chergui, le représentant de l’Union africaine, au cours d’une conférence de presse avec la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays des deux continents.

“Nous avons pris note du résultat de l’élection. Il faut que le président soit un rassembleur, et s’engage dans un dialogue interne”, a pour sa part déclaré Mme Mogherini. “Les Congolais ont exprimé leur volonté de changement. Le nouveau président devra faire face à de nombreux défis sécuritaires, socio-économiques et de gouvernance pour répondre aux attentes”, a-t-elle averti.

En attendant l’investiture qui devrait avoir lieu jeudi 24 janvier, de nombreux dirigeants africains parmi lesquels, ceux du Kenya, de Tanzanie, d’Afrique du Sud ou du Burundi, ont adressé leurs félicitations à Félix Tshisekedi. Des initiatives qui pourraient entraîner une reconnaissance plus large de la communauté internationale.

Avec AFP et Reuters


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