Le Parti national panafricain avait été à l’origine des manifestations du 19 août 2018. A la suite de celles-ci, son leader, Tikpi Salifou Atchadam, avait appelé à l’unité de l’opposition avec la création de la coalition de 14 partis. Mais depuis les élections législatives du 20 décembre, le parti avait disparu du devant la scène.
Tikpi Salifou Atchadam est toujours reclus dans sa cachette. « J’ai peur pour ma sécurité », avait-il déclaré en septembre 2017, avant de rentrer dans la clandestinité. Face à la presse ce jeudi, seul le secrétaire général de son parti, Sama Kossi, a pris la parole.
« Nous avons un seul adversaire, c’est le parti au pouvoir. Nous avons fait en 2017 des propositions au président Faure Gnassingbé, qu’il annonce que ce troisième mandat est le dernier pour lui, qu’il fasse les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, et qu’on passe aux élections », a-t-il déclaré.
Et Sama Kossi a poursuivi pour 2020 : « C’est que, en 2020, si Monsieur Faure pose sa candidature pour les élections présidentielles, le peuple togolais sur le territoire national et partout dans la diaspora devrait se mobilier pour s’opposer [à son] quatrième mandat. »
La victoire n’est pas loin, a déclaré Sama Kossi, qui a dénoncé au passage le harcèlement dont les militants du parti font l’objet dans toutes les localités du pays.
RFI