Directrice du cabinet DS , Marie Claire Diawara a bien voulu situer sur la décoration spécialisée d’intérieur. Un domaine peu répandu auquel adhère les maliens de plus en plus.
Chose peu habituelle , la capitale a été envahie d’affiches où on pouvait lire « DS- cabinet d’architecture d’intérieur ». Alors que ce milieu est quasiment muet en matière de communication visible prônant essentiellement l’informel , nous avons décidé de rencontrer la patronne des lieux Marie Claire Diawara.
Pour cette compatriote qui a effectué ses études en la matière au Canada , les défis sont nombreux dans son domaine. Déjà par rapport à la bonne compréhension de la décoration intérieure, elle insiste sur un amalgame fréquent dans les esprits : architecture d’intérieur et la décoration classique qu’on voit lors des cérémonies essentiellement les mariages. « La décoration consiste à revoir les couleurs et la position des meubles ce qui n’est pas le cas me concernant. Le métier est au-delà de l’évènementiel, car il y a une réflexion puisqu’il faut concevoir des plans de relooking de l’intérieur des maisons une fois la couche de peinture posée » indique Mme Diawara.
L’une des difficultés fut le fait que les maliens ne comprenaient pas assez qu’il fallait payer un montant conséquent pour ce genre de prestation. « En réalité on est appelé DESIGNER D’INTERIEUR qui est un technicien spécialisé de l’architecture intervenant du plafond au sol en choisissant les lumières correspondantes » a rappelé notre interlocutrice. Marie Claire a situé que son métier est complémentaire de l’architecte (d’extérieur) qui, une fois après avoir fini son plan (murs, chambres, toilettes …) ouvre la voie aux travaux d’intérieur. Il faut commencer alors à coordonner l’occupation des espaces et les meubles qui pourraient cohabiter.
Des études supérieures sont de mise pour être architecte d’intérieur en plus d’avoir un agrément afin d’ouvrir son cabinet. Dans son secteur , Marie Claire aurait eu échos de deux structures qui feraient des actions similaires. D’ici que son cabinet échange avec ces acteurs de sa corporation, les concertations continuent sur ses chantiers en cours . Une trentaine de travailleurs seraient sur le terrain afin d’exécuter ce qui est conçu par ses soins.
Alors que la décoration extérieure est surtout prisée par les expatriés, de plus en plus de maliens adhèrent à la chose. Juste une question de bien-être dans du chic et du beau.
Idriss Keita Pour Malizine
