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“Quand Trump reconnaît que sa guerre commerciale avec la Chine est basée sur des mensonges”

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A la Une de la presse, ce mercredi 14 août, la poursuite du bras de fer entre le gouvernement et les manifestants pro-démocratie à Hong Kong. Le recul de Donald Trump sur l’extension des droits de douane sur les produits chinois. Le chanteur lyrique Placido Domingo accusé de harcèlement sexuel. Et une jeune Britannique accro aux réseaux sociaux, très inventive.

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A la Une de la presse, ce matin, la poursuite du bras de fer entre le gouvernement et les manifestants pro-démocratie à Hong-Kong.

Hier, pour la deuxième journée d’affilée, les protestataires ont occupé et bloqué l’aéroport, ce qui a donné lieu à de très violents heurts avec la police. The China Daily évoque une «escalade de la violence», qui serait en train de plonger Hong Kong «dans un abîme de destruction» – une citation mot pour mot de la déclaration de Carrie Lam, la chef du gouvernement, qui demande un «retour à l’ordre», et appelle au calme ainsi qu’au rejet de la violence. Le retour à l’ordre serait aussi la priorité de Pékin, d’après The Global Times, qui présente le mouvement pro-démocratie comme une nouvelle manifestation des «révolutions de couleur», dont le but serait de «renverser le régime». «Mais Hong Kong n’est pas un pays, la région administrative spéciale ne peut pas se passer de l’autorisation du gouvernement central, et pour cette raison, il n’y a aucun sens à chercher à renverser le gouvernement de Hong Kong», prévient le journal officiel.

The Global Times a publié, lundi, des vidéos de camions militaires rassemblés dans la ville voisine de Shenzen, «en prévision d’exercices à grande échelle». Pékin envisagerait-t-elle une intervention militaire à Hongkong? Pour le moment, aucune déclaration officielle n’a été faite en ce sens, et The South China Morning Post met en garde, lui, contre le scénario d’un «nouveau TienAnMen»: «si le gouvernement chinois décidait de réprimer (les manifestants), les habitants de Hong Kong réagiraient comme s’il s’agissait d’une invasion, la résistance serait féroce, et les dommages inévitables. Un exode des expatriés et des élites s’ensuivrait, et l’économie de Hong Kong, qui est un pont entre la Chine et le reste du monde, s’effondrerait immédiatement», promet le quotidien hongkongais.

La Chine, que le président américain Donald Trump a menacée, il y a une dizaine de jours, de droits de douane supplémentaires – une décision finalement reportée. D’après Les Echos, ce report, présenté comme un «recul», contribue à «calmer les marchés», «au moins momentanément». «Nous faisons ça pour Noël juste au cas où cela aurait un impact sur le consommateur américain», a reconnu hier Donald Trump, en ajoutant que «pour l’instant» les taxes sur les importations chinoises n’avaient eu «aucun effet» – un rétropédalage qui provoque les sarcasmes de Vanity Fair – le magazine américain ironisant sur ce «miracle de Noël», qui prouverait que «la guerre commerciale» du président américain est «basée sur des mensonges». Réaction ironique, aussi, forcément, en Chine, où le dessin de Luo Jie, pour The China Daily, montre l’oncle Sam en girouette changeant d’avis comme de chemise, annonçant puis renonçant à la hausse des droits de douane en un clin d’œil.

Aux Etats-Unis, toujours, l’Opéra de Los Angeles a annoncé hier l’ouverture d’une enquête interne, après la publication des témoignages de neuf femmes, affirmant avoir été harcelées par Placido Domingo. Le chanteur lyrique espagnol, célèbre dans le monde entier, et directeur de l’opéra de Los Angeles, fait la Une de toute la presse espagnole, notamment du journal catalan El Periodico, qui le montre en compagnie de l’une de ses accusatrices, Patricia Wulf, une chanteuse lyrique qui a chanté dans le passé avec Placido Domingo, et a été la seule à avoir accepté de témoigner à visage découvert. D’après The Los Angeles Times, les autres femmes ont souhaité rester anonymes, disant craindre de perdre leur travail ou de subir des représailles. Sept d’entre elles affirment que leur carrière a été affectée pour avoir rejeté les avances de Placido Domingo, certaines disant notamment s’être vues refuser des rôles, et ne plus jamais avoir été engagée pour travailler avec lui, après leur refus.

On ne se quitte pas là-dessus. Je vous propose de jeter un cil au Guardian, qui rapporte qu’une jeune Britannique de 15 ans a été punie par sa mère pour avoir déclenché un incendie chez elle, après avoir laissé brûler son repas par inattention – une étourderie due, selon sa mère, à son obsession pour son téléphone portable et les réseaux sociaux. Jusque-là, rien de particulier, me direz-vous. Là où ça devient intéressant, c’est que la jeune Dorothy a réussi, malgré tout, à contourner la punition maternelle, en tweetant d’abord grâce sa console Nintendo – confisquées à son tour par sa mère, lorsque celle-ci s’est rendu compte de l’entourloupe, puis à envoyer des messages depuis le frigidaire connecté de ses parents. Si, si… Ses tweets ont d’ailleurs beaucoup amusé les internautes, qui les ont retweeté plus de 12 000 fois, sous le hastag «freeDorothy», «libérez Dorothy». La dernière fois que The Guardian a pris de ses nouvelles, la punition maternelle était toujours en vigueur. Mais Dorothy n’a sans doute pas dit son dernier tweet…

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