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Rumeurs, insultes et transfert avorté : Neymar et le PSG désormais condamnés à se réconcilier

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“Se queda”, il reste. Après plus de deux mois de rumeurs, de milliers d’articles de presse qui l’envoyaient au Barça et le désamour des supporters parisiens, Neymar reste finalement au PSG. Retour sur le feuilleton phare du mercato estival.

Alors qu’il était annoncé de retour en Catalogne, au FC Barcelone où il avait brillé aux côtés de Messi entre 2013 et 2017, Neymar a vu son rêve s’envoler après la fermeture du mercato estival, le 2 septembre à minuit.

L’international brésilien avait pourtant clairement annoncé son désir de quitter le PSG à la fin de la saison dernière. Pour forcer le divorce, Neymar avait même blessé l’orgueil des fans parisiens, en déclarant dans une vidéo, mi-juillet, que son meilleur souvenir de footballeur était la remontada historique du Barça contre… le club de la capitale, en Ligue des champions, en 2017. “Le sixième but, je n’avais jamais ressenti ça avant… C’était incroyable !”, avait-il déclaré, alors que le PSG s’était incliné 6 buts à 1, après avoir remporté le match aller à domicile (4-0).

Sans compter que dans le flot de rumeurs quotidiennes qui a alimenté le feuilleton de l’été, certains médias avaient même avancé qu’il était prêt à payer de sa poche 20 millions d’euros pour faciliter son transfert.

Le PSG était décidé à se séparer de sa star

Mais faute d’accord entre les deux clubs, les Barcelonais ne parvenant pas à répondre aux exigences du PSG qui l’avait acquis pour la somme record de 220 millions d’euros en 2017, la star brésilienne du ballon rond s’est résolue à revêtir à nouveau la tunique du champion de France. Il devra également évoluer dans un Parc des Princes qui avait pourtant exigé son départ à coups d’insulte et de banderole explicite, lors de la première journée du championnat, le 11 Août.

Lassé par les frasques et les blessures à répétition de son joyau offensif, qui l’ont éloigné des terrains pendant de longs mois, les dirigeants du club s’étaient fait à l’idée de se séparer de lui. “Personne ne l’a obligé à signer ici”, avait déclaré le président Nasser al-Khelaïfi en juin, dans un entretien accordé à France Football. “Neymar peut quitter le PSG [cet été], s’il y a une offre qui convient à tout le monde”, renchérissait le directeur sportif Leonardo, dans les colonnes du Parisien, décidé à clore un dossier encombrant. “Nous n’avons pas besoin de joueurs qui feraient une faveur au club en restant ici”, avait-il ajouté.

Pourtant, lors de la signature de celui qui est considéré comme l’un des meilleurs joueurs au monde, les propriétaires qataris du PSG pensaient avoir réalisé l’affaire du siècle. Après l’humiliation de la remontada barcelonaise, à laquelle Neymar avait activement participé sur le terrain, ce transfert apparaissait comme un coup de maître : il affaiblissait le rival catalan, permettait au PSG de franchir un nouveau cap et de booster son image à l’international.

Il devait surtout permettre au club parisien de réaliser le rêve ultime de l’émir du Qatar, celui de remporter la sacro-sainte Ligue des champions. En vain, malgré d’excellentes performances de Neymar en Ligue 1 et lors des autres compétitions hexagonales.

Car entre-temps, malgré ses investissements colossaux, le PSG, privé de Neymar sur blessure pour la deuxième année consécutive avant les huitièmes de finale de la Ligue des champions, a subi une deuxième remontada la saison dernière, en mars, contre Manchester United, sur sa pelouse cette fois. Une défaite retentissante qui a fait du club la risée de l’Europe, le temps d’une semaine, et un fiasco qui a ulcéré Doha.

Mission rabibochage

En plus de cet échec sportif, la vedette du PSG s’est embourbée dans des polémiques qui ont fait la une des journaux : insultes envers un arbitre qui lui ont valu trois matches de suspension de C1, gifle au visage d’un spectateur après la défaite en finale de la Coupe de France contre Rennes, et des accusations de viol par une jeune femme – affaire finalement classée sans suite par la justice brésilienne en août.

En attendant le prochain mercato, qui ouvrira ses portes le 1er janvier 2020, et les nouvelles rumeurs envoyant le Brésilien en Catalogne ou au Real Madrid qui ne manqueront pas de l’accompagner, les deux parties vont devoir se réconcilier dans l’intérêt financier et sportif de l’un et de l’autre.

La semaine dernière, Leonardo avait reconnu que la relation avec l’attaquant de 27 ans, sous contrat jusqu’en 2022 et qui n’a pas rejoué avec Paris depuis la fin de la saison dernière, était devenue “compliquée”. Il n’en reste pas moins que le club de la capitale n’est pas forcément le perdant de ce feuilleton. Finalement, il aura fait montre de caractère en ne cédant ni aux offres jugées insuffisantes des Barcelonais, ni aux désidérata du “Ney”, qui, lui, est dans l’obligation de se relancer et de redorer son image écornée.

F24

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